1973-2023

Le demi-siècle où l'Europe a basculé

14 juillet 2023. Émeutes, manifestations contre la loi sur les retraites, annulation au débotté de deux visites d’État, celle de Charles III en France et celle du président Macron en Allemagne ; tout cela fait beaucoup en cinq mois dans un pays en panne où les pharmacies en viennent à manquer même d’antibiotiques ! Entre la Commission européenne, la Cour des comptes, les cours de justice, etc. la classe politique ne sait plus à quel saint se vouer et les citoyens s’interrogent sur l’avenir de leur pays. C'est la conséquence de choix politiques vieux de cinquante ans…

Les Français vont bien. Les sites touristiques, les plages, les restaurants de qualité, les cafés et les salles de spectacle font le plein. À l’Opéra, Roméo et Juliette triomphe avec un public et des artistes représentatifs de la France aisée, dans sa diversité d’âge et de couleur. Les solidarités familiales demeurent solides et les associations font florès : sportifs, aquarellistes, boulistes, chasseurs, etc. Les patrons français se portent comme un charme, à commencer par le premier d’entre eux, Bernard Arnault (LVMH), l’homme le plus riche du monde.

La France va mal. L’annulation des festivités du 14 Juillet dans nombre de villes, pour cause d’insécurité, témoigne de « l’effondrement de l’État régalien », dixit David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des Maires de France (France Inter, 12 juillet 2023).

Choix politiques et pesanteurs démographiques

Sans aller jusqu’à parler d’effondrement, chacun admet la déliquescence de l’État et le défaut d’autorité de ses représentants, sur la scène intérieure comme sur la scène internationale.

Il faut y voir le résultat d’un choix conscient de la classe politique, tant de droite que de gauche, en faveur de la mondialisation, de l’ouverture des frontières et du « multiculturalisme ». Nous pouvons en suivre les jalons depuis cinquante ans.

- Le tournant de 1973-1974 :

Tout commence pour ainsi dire le 1er janvier 1973. Ce jour-là, officiellement, le Royaume-Uni  fait son entrée dans la Communauté Économique Européenne (CEE), accompagné du Danemark et de l’Irlande. Précédemment, le général de Gaulle s’était opposé à l’adhésion des Britanniques car il craignait qu’ils n’entraînent l’Europe des Six dans une allégeance accrue à Washington et ne convertissent les Européens au libéralisme anglo-saxon.

De fait, Margaret Thatcher, adepte de la doctrine néolibérale et monétariste de Friedrich Hayek et Milton Friedman (dico), accède à la tête du parti conservateur le 11 février 1975 puis entre au 10 Downing Street le 4 mai 1979. Ronald Reagan entre à la Maison Blanche en janvier 1981 et tous les deux vont entraîner les Européens dans leur sillage néolibéral.

Par ailleurs, en avril 1974, profitant de son intérim présidentiel suite au décès du président Georges Pompidou, le sénateur centriste Alain Poher valide l’entrée de la France dans la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). De Gaulle et son successeur s’y étaient quant à eux vigoureusement opposés car ils craignaient non sans raison que les magistrats ne s’appuient sur la CEDH pour invalider les lois votées par les élus du peuple.

À ces choix économiques et politiques s’ajoutent deux tournants majeurs en matière démographique :

• Dans tous les pays développés, en 1973, l’indicateur de fécondité passe en-dessous du seuil de 2,1 enfants par femme qui assure tout juste le renouvellement de la population. Il va dès lors continuer de baisser pour se rapprocher aujourd'hui dans certains pays d'un enfant par femme, ce qui revient à une quasi-disparition physique d'ici un siècle des Européens d'origine, descendants des Indo-Européens arrivés il y a 4500 ans (dico). Aujourd'hui, cette population diminue plus ou moins vite dans tous les pays, y compris la France. C’est inédit dans l’Histoire universelle en temps de paix.

• Dans le même temps, en 1973, pour la première fois depuis mille ans ou davantage, l’Europe reçoit plus d’immigrants qu’elle ne voit partir d’émigrants. Là aussi, le phénomène va s’amplifier presque d’année en année. Aujourd'hui, si certains pays européens comme la France arrivent encore à stabiliser leur population, c'est seulement grâce à l'immigration d'origine africaine ou moyen-orientale des cinquante dernières années (note).

Sans que quiconque s’en doute, tout est alors en place pour un grand basculement de la France et de l’Europe.

- La conversion de 1983-1984 :

Début 1983, le président François Mitterrand convertit la gauche française au néolibéralisme. Après la désindexation des salaires sur les prix, il fait le choix de rester dans le SME (Système Monétaire Européen). C’est un prélude à l'Acte unique européen, un traité signé les 17 et 28 février 1986 sous l'égide de Jacques Delors, président de la Commission européenne. Entré en vigueur le 1er juillet 1987, il impose la suppression complète de toutes les barrières intérieures à la CEE (capitaux, personnes, marchandises).

Cette libéralisation au forceps dans le cadre européen porte un coup fatal au parti communiste et aux syndicats. Jusque-là, avec leurs comités d’entreprise et leurs organisations de jeunesse, ils structuraient la société en concurrence avec l’Église catholique. L’effacement de l’Église et du Parti va laisser en déshérence la jeunesse des classes populaires. Les prédicateurs de tous poils et les « influenceurs » des réseaux sociaux n'auront bientôt plus qu'à se servir...

En attendant, le 15 octobre 1983, une trentaine de jeunes gens issus de l’immigration maghrébine quittent Marseille pour Paris. Au fil du trajet, ils sont rejoints par des sympathisants et sont cent mille à l'arrivée. Leurs représentants sont reçus par le président de la République. La France prend conscience avec cette « Marche des Beurs » d’une immigration de peuplement inédite.

L’année suivante est fondée l’association SOS Racisme, avec  un slogan culte : « Touche pas à mon pote ! » en référence aux violences policières. L'opinion, ravie, y voit l'expression juvénile de l'antiracisme et la promesse d'une société multicolore et fraternelle. Elle n'en discerne pas le sens véritable : l'affirmation qu'un délinquant devient intouchable dès lors qu'il est un ami (un « pote »). C'est la négation de la justice, de la loi et de l'égalité entre les citoyens et c'est un premier coup de canif dans la légitimité de la police et des tribunaux.

- L’engagement de 1992-1993 :

L’implosion de l’URSS en 1989 a mis fin à la guerre froide. Elle laisse croire à un horizon de paix, de démocratie et de prospérité. Le politologue américain Francis Fukuyama en fait la promesse dans un livre à succès : La Fin de l’Histoire (1992). Les gouvernants européens désarment à tout va en faisant confiance aux Américains pour les protéger via l’OTAN et choisissent de ne plus s'occuper que d'économie. La monnaie unique est instaurée par le traité de Maastricht de 1992

Le 1er janvier 1993 naît officiellement l’Union européenne. Les Européens partagent la croyance de Montesquieu selon laquelle le « doux commerce » guérit de tous les maux. Ils se convainquent que l'union monétaire va faire converger les économies européennes. Au lieu de cela, l'Europe du nord et l'Europe méditerranéenne, dont la France, vont voir leurs performances industrielles et leurs niveaux de vie diverger dans les années 2000. En 2001, le PIB par habitant de l'Allemagne était de 4% supérieur à celui de la France et de 12% à celui de l'Italie. En 2021, il les dépasse respectivement de 17% et de 44%.

À cet échec contre-intuitif, il y a des raisons objectives que l'économiste américain Joseph Stiglitz (Prix Nobel d'économie 2001) a analysé avec beaucoup de finesse (Comment la monnaie unique menace l'avenir de l'Europe, 2016). Il montre combien il eut été préférable de s'orienter vers une monnaie commune (et non pas unique) composée d'un panier de monnaies nationales selon un modèle déjà envisagé par John Maynard Keynes, le bancor... Mais nous n'en sommes plus là et faute de pouvoir se réformer, l'Union en est réduite à brider toujours un peu plus les États.

La France au tournant

Jusque dans les années 1990, la classe politique française abhorrait le « multiculturalisme » à l’anglo-saxonne. Sa préférence allait au « multiracialisme » et à l’idée que les citoyens de toutes les couleurs et de toutes les religions pouvaient communier dans un même amour pour la France. C’était le temps de la France « black-blanc-beur ».

Mais après un ralentissement dans les années 1990, les flux migratoires s’intensifient, de 100 000 par an à 200 000 en 2002. « Le processus d'intégration par le brassage des populations s'est brutalement interrompu, » constate dès 1999 Julien Dray, fondateur de SOS Racisme.

De là les violences désordonnées d’octobre 2005 comme de juin 2023. Ces violences ne sont pas propres à la France. La Suède a ainsi connu l’an dernier des manifestations haineuses consécutives à la provocation d’un militant d’extrême-droite qui avait brûlé un Coran en place publique. Plus gravement, l’Angleterre a vécu en avril 2011 de violentes émeutes ethniques suite à la mort d’un délinquant d’origine antillaise. Il s’en était suivi des incendies, des pillages et cinq décès.

La faiblesse de l’État fait le désespoir des classes populaires ainsi que des habitants des départements d’outre-mer qui ont motif de craindre que leurs enfants ne soient aspirés dans un trou noir. Les uns et les autres manifestent leur inquiétude en votant majoritairement pour le Rassemblement national (droite extrême), à la grande indignation de la classe politique.

Insensiblement, à droite comme à gauche, celle-ci se rallie au « multiculturalisme » importé d’outre-Atlantique ou d’outre-Manche. Elle en vient à faire table rase du passé, de l’État et de l’idée même de communauté nationale. Le renversement de valeurs devient manifeste en 2017 quand, à Lyon, le président Macron, fraîchement élu, déclare : « Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse ! » Le même réduit la France à une « start-up nation » portée par une introuvable « souveraineté européenne ».

Autant sinon plus que la fracturation des sociétés européennes sous l'effet du « multiculturalisme », nous devrons désormais nous accommoder de la perte d'autonomie de l'Union européenne. Deux signaux sont révélateurs de ce phénomène ; ils témoignent de l'alignement de plus en plus aveugle de l'Union européenne sur les États-Unis :

• Le Japon a participé au sommet de l'OTAN de Vilnius les 11 et 12 juillet 2023 et Washington a suggéré d'ouvrir un bureau de l'Alliance à Tokyo (le président Macron s'y oppose pour l'instant) ; cela confirme que les États-Unis se disposent à impliquer leurs protégés européens dans leur conflit avec la Chine.

• De son côté, la Commission européenne s'apprête à accueillir le 1er septembre une économiste américaine très influente, Fiona Scott Morton, à un poste stratégique à la Direction générale de la concurrence. Et ne parlons pas des consultants MacKinsey invités à réformer l'administration française (pour le pire). C'est reconnaître que l'Union européenne ne se perçoitplus que comme un appendice des États-Unis.

La France conserve des ressources cachées

Démocratie mise à mal par les institutions supranationales et les cours de justice ; souveraineté réduite à peu de chose ; déficit commercial abyssal ; déchirements communautaristes...  Il y aurait matière à désespérer si la France ne conservait de magnifiques atouts avec une jeunesse ardente et passionnée. On la voit à l'oeuvre sur le chantier de Notre-Dame de Paris. Victime d'un incendie le 15 avril 2019 du fait de calculs comptables mesquins qui avaient réduit sa surveillance à presque rien, la cathédrale a été sauvée grâce au dévouement et au professionnalisme des sapeurs-pompiers et elle est en voie d'être magnifiquement restaurée grâce à ses donateurs et surtout grâce au dévouement et au professionnalisme de multiples corps de métiers.

On peut y voir le signe que le pays garde la capacité de retrouver sa souveraineté, dans le cadre d'une authentique démocratie, sous la protection d'un État fort et dans le respect de la solidarité européenne. Rien n'interdit de cultiver cet espoir, si ténu soit-il.

André Larané
Publié ou mis à jour le : 2023-08-12 15:31:33
Nicolas (28-09-2023 12:34:20)

Bien que j'apprécie l'optimisme de votre conclusion, la réalité quotidienne me laisse hélas bien plus sceptique.

Fabrice D (22-08-2023 10:26:12)

j'ai fait partir trop vite mon commentaire sur votre article, qui est du coup tronqué, voilà la suite que je m'apprêtais à écrire : je vous encourage à lire l'ouvrage de Johannes Krause et Thomas T... Lire la suite

Fabrice D (22-08-2023 09:57:23)

Bonjour, je lis votre billet avec une certaine consternation. Je me suis abonné à votre site car je passionné d'histoire depuis toujours (titulaire d'une simple licence d'histoire à la Sorbonne, m... Lire la suite

GUYOT (04-08-2023 15:49:37)

Bonjour,
Comme chaque fois, une analyse critique plutôt sévère, mais quel plaisir de lire un final plein d'optimisme.
Merci

Christian (24-07-2023 15:39:39)

En France, pas un jour ne se passe sans une nouvelle preuve de la déliquescence de l'Etat. La dernière en date est sans doute la déclaration du directeur général de la police nationale qui considère "... Lire la suite

mcae.fr (20-07-2023 06:56:38)

Pour abonder dans le sens de DEMOULE, je ne suis pas d’accord avec Hérodote.net quand il sous-entend que les Maghrébins se sont marginalisé eux-mêmes. Dès la fin du XIXe siècle, les Maghrébins coloni... Lire la suite

Michel (18-07-2023 11:22:17)

Pour l'incendie de Notre Dame dommage, aussi, que la grande échelle des Sapeurs-Pompiers soient restée jusqu'à l'incendie à ...Versailles ce qui a entrainé un retard fatal il semblerait compte tenu d... Lire la suite

Carole L. (17-07-2023 14:34:10)

Se souvenir du passé n’est pas un exercice stérile. C’est comprendre en partie de qui nous arrive aujourd’hui. M. Larané évoque au passage, en tout bien-fondé, Margaret Thatcher, première ministre bri... Lire la suite

MOU-T-HON (17-07-2023 11:11:11)

Bonjour, l'ensemble est une description historique. La fin surprend. Il n'y aucun réalisme de ce qu'est devenu le patriotisme parmi les français de souche et ne parlons pas des : devenus français sui... Lire la suite

Joseph Ceccato (17-07-2023 08:04:31)

Je vois beaucoup d'émotion et des idées justes sur un constat de dégradation, puis uniquement des conséquences prises pour des causes. Je propose comme cause engendrant la plupart des autres, la fin ... Lire la suite

mcae.fr (17-07-2023 07:37:16)

Merci pour cette analyse pertinente et courageuse, qui questionne le politiquement correct et qui entrouvre une petite porte vers une alternative. Les réactions le montrent bien : une revue sur i... Lire la suite

Paul Pérucaud (17-07-2023 03:02:27)

Les années 60 et 70 du 20ème siècle en France. Une époque extraordinaire, les personnes qui étaient des citoyennes et citoyens se sont métamorphosés en consommateurs ; adoptant le projet de démocrati... Lire la suite

Louise Maral (16-07-2023 21:14:11)

1) Ce qui m'a toujours peinée à l'égard de la France, c'est la perte de vitalité de l'industrie automobile française. Dans les années 60, cette industrie produisait des voitures magnifiques, les Peuge... Lire la suite

PAB (16-07-2023 20:40:32)

Dans cette rétrospective intéressante, ponctuée d'une conclusion d'un optimisme surprenant, du seul fait de la reconstruction de Notre-Dame, il manque 2 faits importants = Le 1er résultant de la loi d... Lire la suite

josé (16-07-2023 20:23:47)

Je suis dans l’ensemble plutôt d’accord avec votre analyse, mais j’aimerais insister sur le fait que ce qui menace le plus l’identité française n’est pas « l’africain des banlieues » mais le fait que ... Lire la suite

Jean Loignon (16-07-2023 19:10:35)

Avec tout le respect que je dois à André Larané pour son inlassable animation de la revue Hérodote, je persiste à penser que ses opinions, pour légitimes qu'elles soient, ne sont pas à leur place dans... Lire la suite

Bernard (16-07-2023 19:03:23)

Pour la France, il est minuit moins le quart. L’effondrement culturel, économique et sociétal est tel qu’il risque d’être irréversible. Si, au train où vont les choses, elle ne se ressaisit pas rapi... Lire la suite

Philippe1961 (16-07-2023 17:28:06)

Monsieur Larané, votre analyse semble bien juste ; les potes en dehors de la loi et le sentiment d'impunité qui en découle, la lâcheté des politiques, l'illusion de la paix éternelles (La fin de l'his... Lire la suite

lb.dutignet@orange.fr (16-07-2023 15:22:40)

Dans son livre sur Pétain ,l'historien Marc Ferro concluait en signalant l'apparition des " techniciens " dans tous les rouages de l'Etat vichyste . Michel Debré va accentuer le mouvement en créant l'... Lire la suite

Marie-Joëlle (16-07-2023 14:40:23)

Article très synthétique et intelligent qui m'a permis enfin de comprendre tout le mécanisme des rouages qui nous emportent malgré nous vers la perte de notre autonomie et de notre identité. La fin me... Lire la suite

y-en-a-acé (16-07-2023 13:28:52)

Tout ou presque tout avait été dit, quand est arrivé le commentaire lénifiant en forme de conclusion. Dommage!

Bénard Serge (16-07-2023 13:08:30)

Beaucoup de constats pertinents. Mais comme souvent chez l’auteur des points de vue assez réactionnaires (pour moi). Mais chacun pense comme il lui sied.

PITTA (16-07-2023 12:39:08)

M. Larané, vous ne nous aviez pas habitué à une conclusion faite d'éléments de langage, Macron vous a promis quelque chose ???

Emeraude (16-07-2023 12:13:27)

Résumé de l'histoire de la destruction désorganisée de notre pays... surendettement progressif...déculturation...soumission....grand remplacement injustifié....insécurité totale....pillage de nos fina... Lire la suite

Cedric B. (16-07-2023 11:53:48)

Éditorial comme souvent plaisant à lire, avec une analyse juste. La baisse d'influence du PCF et de l'église catholique était inévitable je pense, avec ou sans la libéralisation de la CEE. De plus vo... Lire la suite

GuitouLabricole_29600 (16-07-2023 11:23:52)

L'article dans son ensemble reflète la situtation actuelle, je regrtette que depuis Sarkozy nous sommes entré dans l'OTAN, donc on devient les petits soldats des états-uniens., l'Europe est sous le co... Lire la suite

patrick (16-07-2023 10:45:34)

Le romantisme de votre conclusion est du même esprit que celui qui conduisit la politique que vous fustigez.

DEMOULE (16-07-2023 10:32:18)

Il n'y a pas que des raisons culturelles à la situation présente. Il y a aussi des décisions économiques et politiques. On a parqué, par incurie et facilité, les populations pauvres et immigrées dans ... Lire la suite

JOSEPH (16-07-2023 10:30:49)

J'ai imprimé cet article pour sa justesse et l'historique de la situation actuelle. Je ne suis pas d'accord avec Mr Larané ( la fin de l'article) quant à la capacité de la France à retrouver sa souver... Lire la suite

Lebrun (16-07-2023 10:15:28)

Nous avons devant nous (ex : la France et l'occident plus largement) pour au moins 50 ans, un réchauffement climatique qui va produire une émigration de masse des populations des pays du sud (qui suff... Lire la suite

Michel Bergès (16-07-2023 10:11:41)

Article lucide et juste sur de nombreux aspects. Après le vote dérobé au pays en 2005, concernant le "Traité de Maastricht", plus d'avenir ni de "ressources cachées" sans retour à une souveraineté t... Lire la suite

Blumenthal (16-07-2023 09:43:41)

J'aimerais bien adhérer à l'optimisme de la fin de l'article, mais bien que le renouveau de Notre Dame ne soit pas le seul bon exemple, il reste encore beaucoup à faire pour demeurer zen.

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