événements
18 octobre 31 : Mise à mort du préjet Séjan
Le 18 octobre 31, l'empereur Tibère fait mettre à mort le préfet du Prétoire Séjan. Celui-ci avait jusque-là bénéficié des faveurs de l'empereur et se présentait comme un successeur potentiel. C'est le triste Caligula, arrière-petit-fils d'Auguste, qui accèdera finalement au trône.
18 octobre 1016 : Knud le Danois vainqueur d'Edmond Côte-de-fer
18 octobre 1534 : L'Affaire des placards
Dans la nuit du 18 octobre 1534, des protestants placardent des proclamations contre la messe jusque sur la porte de la chambre de François 1er, à Amboise...
18 octobre 1685 : Révocation de l'Édit de Nantes
Le 18 octobre 1685, par l'édit de Fontainebleau, le Roi-Soleil Louis XIV révoque l'édit de tolérance signé à Nantes par son grand-père Henri IV 87 ans plus tôt. Une seule religion est désormais autorisée en France...
18 octobre 1748 : La Prusse triomphe au traité d'Aix-la-Chapelle
Le 18 octobre 1748, le traité d'Aix-la-Chapelle met fin à la guerre de Succession d'Autriche...
18 octobre 1797 : Le traité de Campoformio
Le 18 octobre 1797, le général Bonaparte, victorieux en Italie, impose aux Autrichiens le traité de Campoformio...
18 octobre 1860 : Le sac du Palais d'Été
Le 18 octobre 1860, quelques jours après l'entrée des troupes françaises et anglaises dans Pékin, lord Elgin ordonne la mise à sac et l'incendie du Palais d'Été de l'empereur de Chine, en représailles des tortures infligées à des Européens. Il faut dire que l'homme a de qui tenir. Son grand-père démonta le Parthénon en 1801.
18 octobre 1905 : Les « Fauves » font scandale au Grand Palais (Paris)
Au Grand Palais, à Paris, du 18 octobre au 25 novembre 1905, les visiteurs du Salon d'automne ont la révélation d'un nouveau courant artistique, le fauvisme...
18 octobre 1912 : Première guerre balkanique
Le 18 octobre 1912, la Serbie, la Bulgarie, le Monténégro et la Grèce se coalisent contre la Turquie et franchissent ses frontières. Usé et vieilli, l'empire ottoman ne résiste pas à cette première guerre balkanique, fomentée par le ministre russe des Affaires étrangères Izvolski.
Après une campagne de trois semaines, il perd les territoires qui lui restent en Europe à l'exception de la région de Constantinople, sa capitale. Par le traité de Londres du 30 mai 1913, il renonce à ces territoires, essentiellement la Macédoine et sa capitale Salonique. Il reconnaît aussi l'indépendance de l'Albanie et cède la Crète à la Grèce.
Mais les vainqueurs se montrent incapables de s'entendre sur le partage des dépouilles et vont bientôt s'affronter dans une seconde guerre balkanique.
18 octobre 1941 : Arrestation de l'espion Richard Sorge
Le 18 octobre 1941 prend fin la carrière de Richard Sorge, un espion double qui travaillait à la fois pour le NKVD soviétique et l'Abwehr allemande. Arrêté par les Japonais le 18 octobre 1941, il est pendu après que Staline a refusé de l’échanger. Il a cependant été fait Héros de l’Union soviétique en 1964...
Médecin d'Antioche converti par saint Paul, Luc est l'auteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres. Ses écrits parurent dans les années 60, 10 à 20 ans après la mort de Paul. Ils mettent en valeur la bonté et la miséricorde, par exemple dans la parabole du bon Samaritain. Ils insistent sur l'avènement prochain du Royaume de Dieu (la fin du monde et le Jugement dernier).
Luc est le seul évangéliste qui apporte des précisions sur l'enfance de Jésus, ce qui donne à penser qu'il côtoya Marie, la mère du Christ, dans sa vieillesse. La légende prétend même qu'il aurait fait son portrait. Il est de ce fait le saint patron des peintres et des médecins. Luc est représenté dans l'iconographie par un taureau.
Naissances
Jean-Jacques Cambacérès
18 octobre 1753 à Montpellier - 8 mars 1824 à Paris
Jean-Jacques Régis de Cambacérès, avocat de profession, est grand et élégant, bon vivant et homosexuel notoire. Député de l'Hérault à la Convention en septembre 1792, c'est un révolutionnaire modéré, proche des Montagnards par nécessité et membre du Comité de Salut Public.
Remarqué par Bonaparte lors de son passage au ministère de la Justice en 1799, il poursuit une brillante carrière politique comme deuxième Consul. Charles Maurice de Talleyrand, l'esprit toujours affûté comme un rasoir, disait des trois consuls : « C'est le Hic, le Haec et le Hoc ». Bonaparte est le Hic (celui-ci), Cambacérès le Haec (celle-ci) et Lebrun le Hoc (ceci).
Ce portrait doit cependant plus à l'esprit conciliant de Cambacérès qu'à ses moeurs. Par son talent et sa brillante personnalité, il a profondément marqué l'élaboration de ce qui va devenir le « Code Civil des Français ». Sous l'Empire, Cambacérès devient archichancelier et reçoit le titre de duc de Parme.
Henri Bergson
18 octobre 1859 à Paris - 3 janvier 1941 à Paris
Le philosophe Henri Bergson est le fils d'un immigré juif polonais. Après de brillantes études jusqu'à l'École Normale Supérieure, il accède à la chaire de philosophie grecque et latine du Collège de France, entre à l'Académie française en 1914 et reçoit le Prix Nobel de littérature en 1928. Ses écrits, en particulier L'Évolution créatrice (1907), contribuent à renouveler la philosophie occidentale à la lumière des avancées scientifiques. Il est aussi l'auteur d'un livre, Le Rire (1900), sur les ressorts du comique...
Décès
John Henri Palmerston
20 octobre 1784 à Broadlands, Hampshire (Grande-Bretagne) - 18 octobre 1865 à Brockett Hall, Hartfordshire (Royaume-Uni)
Lord Palmerston est l'un des grands promoteurs de la puissance anglaise sous le règne de Victoria. Premier ministre pendant près de dix ans, jusqu'à sa mort en 1865, il a aussi dirigé et inspiré la diplomatie britannique et la géopolitique mondiale pendant au total près de trois décennies. Pour le meilleur et le pire...
Thomas Alva Edison
11 février 1847 à Milan (Ohio, États-Unis) - 18 octobre 1931 à West Orange (New Jersey, États-Unis)
Natif de l’Ohio (États-Unis), Thomas Edison est un autodidacte qui n'a eu de cesse d'étudier les sciences et de tenter les expériences les plus farfelues. Ses innombrables brevets (1093 !) font de lui l’entrepreneur le plus créatif qui soit. Il invente le phonographe en 1878. Il accède à la gloire l'année suivante en mettant au point l'ampoule électrique. En homme d'affaires avisé, il installe à New York un générateur de courant pour alimenter les ampoules qu'il vend à la municipalité...
Pierre Mendès France
11 janvier 1907 à Paris - 18 octobre 1982 à Paris
Député radical-socialiste de l'Eure dès 1932, Pierre Mendès France, d'une intégrité exemplaire, s'oppose en 1940 au maréchal Pétain et à la collaboration avec l'occupant nazi. Il tente de gagner le Maroc à bord du Massalia mais se fait arrêter par la police de Vichy.
Évadé en 1942, il gagne Londres et devient ministre de l'Économie nationale dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle. Mais à la Libération, il démissionne après le refus de De Gaulle de procéder à un échange des billets en circulation (comme en Belgique), pour piéger les trafiquants et taxer les fortunes des anciens collaborateurs.
Opposé à la guerre d'Indochine, il devient Président du Conseil après la chute de Dien Bien Phu, le 17 juin 1954, avec le soutien des communistes, bien que lui-même soit un anticommuniste convaincu.
Il mène à leur terme les négociations de Genève. Le 1er août 1954, son discours de Carthage ouvre la voie à l'indépendance de la Tunisie. Ses opposants et même certains de ses soutiens y voient aussi une incitation à la rébellion algérienne.
Mendès France laisse échouer le projet de Communauté europénnne de Défense (CED), ce qui lui est aussi reproché par les «européistes» de son camp. Le 6 février 1955, mis en minorité à l'Assemblée, il doit démissionner. Il va ensuite s'opposer au traité de Rome et au retour du général de Gaulle, ce qui lui coûtera son siège de député en 1958.
Les cendres de Pierre Mendès France ont été dispersées dans sa propriété de Louviers. Des voix s'élèvent aujourd'hui pour qu'il ait malgré cela les honneurs du Panthéon.
Vos réactions à cet article
Recommander cet article
Aucune réaction disponible