Durant quatre siècles, autour de l'An Mil, des poignées de marins partis de Scandinavie ont couru les mers. Ils ont tutoyé l'Asie, l'Afrique et l'Amérique et fondé des États puissants comme en Russie, en Normandie... et en dernier ressort, en Sicile et en Angleterre.
Ces guerriers d'un genre nouveau étaient désignés par leurs contemporains comme les hommes du nord (Nortmanni ou Normands dans les langues germaniques de l'époque). Ils appartenaient à des peuples apparentés aux Germains qui habitaient et habitent encore la Scandinavie (aujourd'hui, Danemark, Suède et Norvège).
C'est par un abus de langage que l'on désigne l'ensemble de ces peuples du nom que ceux-ci donnaient à la minorité de mauvais garçons qui choisissaient l'aventure maritime, le pillage et la guerre : Vikings ! Ce mot ne désignait rien d'autre qu'une « expédition navale lucrative » et c'est pourquoi certains historiens, aujourd'hui, suggèrent de l'écrire avec une minuscule, comme commerçant ou pirate.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces peuples avaient atteint dès avant l'An Mil un haut degré de civilisation. Ils pratiquaient l'élevage et l'agriculture dans un réseau de villages paisibles. Ils maîtrisaient très bien la métallurgie du fer et étaient de bons forgerons. Ils jouissaient d'une organisation sociale solide et cultivaient une poésie épique dite scaldique (skáld signifie « poète » en norrois), en se racontant les mythes de leurs dieux et de leurs héros...
Les hommes du nord ou Normands pratiquaient une religion polythéiste (dico) organisée autour de trois divinités principales :
• Odin, dieu principal (équivalent de Zeus chez les Grecs et Jupiter chez les Romains),
• Thor, son fils, dieu du tonnerre (dont on retrouve le nom dans le mot anglais thursday, le jour de Thor, ou jeudi),
• Freyr, le dieu de la fertilité et des récoltes (que l'on retrouve dans le mot anglais friday, le jour de Freyr, ou vendredi).
À ces divinités bienfaisantes s'oppose le mauvais génie Loki, auquel il revient de provoquer la fin du monde.
Ces Normands croient en une vie après la mort. Les guerriers morts au combat sont appelés à rejoindre le Walhalla (ou paradis), où les attendent de belles Walkyries. La gravure ci-dessus représente l'arrivée d'un guerrier au Walhalla. Il est monté sur Sleipnir, le cheval à 8 jambes du dieu Odin.
Mauvais garçons
La Scandinavie a connu un premier apogée à l’âge du bronze, entre 1800 et 500 av. J.-C. : c’est de cette époque que date le célèbre char solaire de Trundholm, les nombreux pétroglyphes tracés à des fins religieuses, et les premiers bateaux de pierre qui servent de sépulture aux principaux dirigeants. La vitalité semble ensuite s’atténuer à partir de l’Àge du fer, sans doute en raison du refroidissement intense qui trouve son paroxysme sous l’Antiquité tardive.
L’Europe occidentale était à cette époque, au début de notre ère, encore divisée entre le monde germanique et l’empire romain. Mais au Ve siècle, l’irruption des Huns provoque une puissante vague de migrations vers l’ouest. En particulier, les Jutes, les Angles et les Saxons n’ont plus d’autre choix que de prendre la mer pour envahir et occuper l’Angleterre. C’est comme une répétition générale des grandes expéditions vikings qui auront lieu quatre siècles plus tard.
Le redoux du haut Moyen Âge va jouer un grand rôle dans l’essor de la civilisation nordique. Dès le VIIIe siècle de notre ère, tous les Scandinaves parlent des langues voisines qu’on appelle le vieux norrois : dans la suite, nous distinguerons donc les Danois, les Suédois et les Norvégiens sur des critères purement géographiques.
En marge de ces populations sédentaires paisibles, quelques fortes têtes se retrouvent dans les ports pour se livrer au commerce tout autant qu'au pillage, ne faisant guère la différence entre l'un et l'autre. Eux-mêmes s'appellent Vikings, ce qui signifie « guerriers de la mer » dans leur langue, le norrois (le radical vik signifiant port comme dans Reikjavik). Bénéficiant d'un savoir-faire multiséculaire dans la navigation, ils empruntent des bateaux appelés knörr (et que nous appelons faussement « drakkars ») et partent en quête d'aventures et de gloire, pour le pire... et le meilleur.
« À la différence des Hongrois et des Sarrasins, leurs contemporains, les Vikings ne sont pas seulement des pillards. Ce sont aussi des civilisateurs. A preuve l'abondance du vocabulaire nautique qu'ils nous ont légué », souligne l'historien Régis Boyer. « Leur mauvaise réputation, en partie usurpée, vient de ce qu'ils s'attaquaient en priorité aux lieux désarmés, à savoir les églises et les monastères, qu'ils pillaient et brûlaient. Et qui lésaient-ils de la sorte ? Avant tout les clercs, autrement dit les personnes qui avaient à charge d'écrire les chroniques de leur temps ».
Les bateaux des Vikings sont connus sous leur nom norrois de knörr (on écrit aussi knarr). Ils ont une apparence fragile. Non pontés, à fond plat, dotés d'une grande voile carrée, ils n'en sont pas moins capables d'affronter les océans et de remonter les fleuves. Leur proue représente une figure d'animal (bélier, bison, grue....) qui donne son nom au navire.
Les plus allongés de ces bateaux (une vingtaine de mètres de long sur cinq de large) sont appelés Langskip. Ils transportent une vingtaine d'hommes et éventuellement des chevaux.
Selon l'historien Régis Boyer, le mot drakkar par lequel les Français désignent les bateaux vikings aurait été inventé à l'époque romantique, par allusion au dragon de la proue et avec deux k pour faire plus exotique !
Les Suédois ouvrent le bal
Ce sont les Suédois qui prennent l'initiative grâce au commerce sur la Baltique. Ils se lancent dans la revente d’esclaves baltes et slaves. Puis au VIIIe siècle, le développement du califat arabe de Damas et Bagdad entraîne l’ouverture de nouvelles routes commerciales plus à l’est, notamment sur la Volga. Dès l’an 753, les marchands suédois qu’on appelle les Varègues, ou « gens de l'Est », fondent un premier comptoir à Staraïa Ladoga.
Plus à l’ouest, le royaume des Francs est alors en pleine expansion sous l’impulsion de Charles, futur Charlemagne. Celui-ci mène des guerres brutales et répétitives contre les Saxons, entre le Rhin et l'Elbe. Ses armées en viennent même à menacer les Danois de la péninsule du Jutland, obligeant leur roi Godfrid à renforcer la palissade ou danevik avec laquelle il entend leur fermer l'accès à son royaume.
Mais dans le même temps, en l’an 793, les Vikings lancent une première attaque par voie maritime contre l’abbaye de l'île de Lindisfarne qui fait partie du royaume anglo-saxon de Northumbrie. Il n'y aura cependant pas d'autres attaques avant la mort de l'empereur Charlemagne en 814. C'est seulement ensuite que, profitant de ses querelles intestines, les Vikings vont assaillir l'empire.
Plus au nord, les Norvégiens entreprennent la colonisation des Shetlands, des Orcades et des Hébrides, et poussent jusqu’en Irlande. Leurs pillages concernent aussi l’empire carolingien et se prolongent jusque dans le royaume des Asturies en Espagne.
Dans les années 840, démarre une deuxième phase : les Vikings commencent à fonder des établissements permanents sur les îles fluviales, ce qui leur permet de pousser leurs raids plus loin vers l’intérieur des terres.
Des Vikings venus du Danemark occupent l'archipel de la Frise, au nord des Pays-Bas actuels, à la fin du IXe siècle. Mais ils sont défaits par le roi de Germanie Arnoul de Carinthie le 1er septembre 901 à Louvain.
Plus au sud, les Vikings remontent la Seine et la Loire. Ils attaquent Paris en 845 avec leur violence coutumière. Quelques rares seigneurs francs sont en état de leur résister. Parmi eux Robert le Fort, ancêtre des futurs rois de France. En 886, les Vikings tentent une nouvelle fois de piller Paris mais ils sont repoussés après un long siège grâce à l'énergie du comte Eudes, fils de Robert le Fort, et de Gauzlin (ou Josselin), abbé de Saint-Germain des Prés et évêque de la ville (son succès vaudra à Eudes d'être couronné roi par ses pairs, les seigneurs de Francie occidentale). La Seine, la Loire, la Charente et la Garonne sont les fleuves les plus exposés ; la Francie médiane est mieux défendue car la ligne de côtes à protéger est beaucoup plus réduite.
Plus au sud, l’émirat omeyyade n’est pas épargné : les côtes espagnoles sont pillées de fond en comble. En 860, des Vikings font carrément tout le tour de la péninsule sur leurs redoutables knörr après avoir franchi le détroit de Gibraltar. Ils remontent le Rhône jusqu’à Valence et atteignent même les rivages italiens.
Vers une multiplication des raids
À la fin du IXe siècle, l’empire byzantin reprend des couleurs . Il s'ensuit que les Varègues se reportent plus à l'Est, de la Volga vers le Dniepr. Dès l’an 845, les Varègues venus de Suède traversent la mer Baltique et fondent la ville de Novgorod. Ils dominent et séduisent les habitants du cru, des Slaves qui appellent les nouveaux venus du nom de « Rus », sans doute d'après le vieux norrois « Rothsmenn » (de rothr, ramer) qui désigne les marins suédois qui remontaient les rivières à la rame... De là le nom de la future Russie !
Un des chefs varègues, Riourik (ou Riurik), fonde en 860 la principauté de Novgorod, entre les villes actuelles de Saint-Pétersbourg et Moscou. Son fils Oleg le Sage fonde en 879 une nouvelle principauté à Kiev, plus au sud (aujourd'hui capitale de l'Ukraine). Cette principauté sera l’embryon de la future Russie et c'est de la descendance de Riourik et Oleg que sortiront les premiers tsars ! Descendant les fleuves russes, certains Varègues en viennent à mettre le siège devant Constantinople, la prestigieuse capitale de l'empire byzantin !
Les décennies suivantes alterneront entre un commerce fructueux avec Byzance et des guerres récurrentes. Peu à peu, les dirigeants varègues vont fusionner avec la population slave jusqu’à former un peuple russe homogène.
Ce n'est pas tout. Au cours du même siècle, des Vikings de Norvège atteignent l'Islande (un nom qui signifie « île de glace »). Ils entament la colonisation de l'île en 874 et mettent en place ce qui serait le premier Parlement du monde, à savoir une assemblée annuelle, le Althing, où chaque homme libre pouvait réclamer justice et faire valoir ses droits. Leurs 200 000 descendants constituent aujourd'hui l'une des nations les plus prospères et les plus pacifiques du monde.
Plus à l’ouest, les Vikings retirent un butin de plus en plus maigre de leurs razzias et décident donc d’amorcer la colonisation des territoires conquis. En l’an 865, deux chefs entreprennent la conquête de l’Angleterre à la tête d’une puissante armée. Seul le Wessex résiste : en l’an 878, son roi Alfred le Grand remporte une victoire décisive qui cantonne les Vikings sur la moitié orientale. Ils imposent leurs lois aux Anglo-Saxons sous la forme de petits royaumes, constituant l’espace du Danelaw.
C’est aussi à cette époque que les Norvégiens commencent à s’implanter en Islande qui va devenir une nouvelle terre scandinave. Ce mouvement est amplifié par les tentatives d’hégémonie d’Harald à la Belle Chevelure en Norvège : celui-ci constitue un premier royaume unifié, mais qui va s’avérer éphémère.
Toujours plus fort : l'Amérique !
En 982, le chef viking Éric (ou Erik) le Rouge est contraint de s'enfuir d'Islande à la suite d'un meurtre commis par son père. Il navigue vers l'ouest. Bénéficiant d'une mer dégagée, sans glaces flottantes du fait de l'« optimum médiéval », il accède à une grande île chargée de glace avec quelques maigres prairies sur les littoraux. Il la baptise Groenland, un nom qui signifie « terre verte », histoire d'y attirer des colons !
Le fils d'Éric le Rouge, Leif Ericsson, introduit le christianisme dans la petite colonie du Groenland et part à son tour à l'aventure vers l'ouest avec un petit équipage de 35 hommes. Cela lui vaut d'atteindre une nouvelle terre en l'an 1000 qu'il baptise selon l'endroit Helluland (« pays des pierres plates »), Markland (« pays des forêts ») ou Vinland (« pays de la vigne »). Cette terre, qu'il n'arrivera pas à coloniser durablement, ne serait rien d'autre que le Labrador actuel, une grande presqu'île au nord du fleuve Saint-Laurent. Leif Ericsson serait ainsi le premier Européen à avoir atteint l'Amérique !
La présence de Vikings sur le continent américain a été confirmée par la découverte de l'Anse-aux-Meadows, sur l'île de Terre-Neuve, en 1960. Les archéologues ont pu attester de la présence en ce lieu, au XIe siècle, d'un établissement viking avec des habitations en bois recouvertes de mottes de tourbe et une production locale de fer.
Sur le continent européen, pendant ce temps, les farouches Vikings se sont assagis mais n'ont rien perdu de leurs qualités ni de leur courage. Au début du Xe siècle, leur implantation dans l'estuaire de la Seine et en Bretagne s’intensifie tant et si bien que le roi breton doit s’exiler outre-Manche.
En 911, d'après la chronique, le roi carolingien Charles le Simple négocie à Saint-Clair-sur-Epte, à l'ouest de Paris, un traité avec un chef viking connu sous le nom de Rollon (plus facile à prononcer que la version danoise, Hrolfr). Le Carolingien offre au Viking les territoires situés à l'embouchure de la Seine à condition qu'il empêche toute nouvelle incursion de ses compatriotes. C'est ainsi que Rollon devient comte de Rouen après avoir été baptisé sous le nom de Robert dans la cathédrale de Rouen. Qui plus est, le nouveau comte reçoit en mariage Gisèle, la fille du roi carolingien, et très vite ses compagnons et lui-même adoptent les coutumes et la langue de leur nouveau pays. Guillaume Longue Epée, fils de Rollon, étend son territoire vers l’ouest : dès l’an 933, la Normandie atteint ses frontières modernes.
Le roi breton en exil réalise qu’il doit reconquérir son royaume avant que les Normands ne s’en chargent : il débarque à Dol en 936 et parvient à en chasser les Vikings avec l’aide des Francs. Partout les Vikings païens commencent à refluer : en Angleterre, le Wessex poursuit son expansion et achève la reconquête du Danelaw en l’an 954, ce qui marque la première unification de l’Angleterre.
Premiers royaumes en Scandinavie
En Scandinavie, les Normands, à mesure qu'ils se christianisent, constituent des royaume solides à l'origine des États actuels.
Le baptême du roi Harald à la Dent Bleue (Harald Blatand) en l’an 965 marque un tournant avec la première unification durable du Danemark.
C’est le début d’un Siècle d’Or pour les pierres runiques qui permettent de consigner certains hauts faits des rois. Ainsi le roi fait-il dresser dans la nécropole de Jelling une grande pierre gravée d'une crucifixion et d'un texte en runes vantant ses exploits (le roi est si populaire dans son pays qu'il va donner son nom au XXe siècle à la technique Bluetooth, danoise d'origine).
Sven à la Barbe Fourchue succède à Harald en 986. Il consolide le royaume et l’agrandit jusqu’au sud de la Norvège. Le souverain norvégien se ressaisit et chasse les Danois en 995. Il implante sa capitale à Trondheim et la christianisation du pays s’amorce ; mais ce royaume ne cessera d’osciller entre l’indépendance et la soumission au Danemark dans les décennies à venir.
Enfin, c’est aussi l’époque où un royaume de Suède se construit depuis Uppsala et s’étend vers le sud. Son roi Olof se convertit au christianisme en 1008.
Cinq ans plus tard, le roi danois Sven à la Barbe Fourchue utilise le prétexte de l’ancien Danelaw pour s’emparer du royaume anglo-saxon. L’héritier du roi d’Angleterre Édouard le Confesseur trouve alors refuge en Normandie, dont la culture des dirigeants est devenue beaucoup plus française que viking.
C’est d’ailleurs la même évolution dans la Rus’ de Kiev qui se détache de plus en plus de la culture scandinave, notamment depuis le baptême de Vladimir le Grand en 988. Dans le même temps, les Vikings perdent pied en Irlande après leur défaite de Clontarf en 1014, et ils ne conservent plus que les petites îles du nord.
L’expansion remarquable du Danemark masque donc un reflux inéluctable de la civilisation viking et de son aire géographique.
Le roi Knut succède à Sven au Danemark et s’empare de la Norvège en 1028, fondant ainsi un véritable empire scandinave. Mais sa mort en 1035 provoque sa fragmentation en trois parties, et l’Anglo-Saxon Edouard le Confesseur en profite pour récupérer son trône en Angleterre.
Édouard meurt sans héritier en 1066, ce qui provoque une lutte entre trois prétendants : le comte anglo-saxon Harold, le roi de Norvège Harald, et le duc de Normandie Guillaume, lointain descendant de Rollon. Harold remporte une victoire contre Harald à la bataille de Stamford Bridge, mais qui tend à affaiblir ses forces.
Cela permet à Guillaume de Normandie de remporter la bataille d’Hastings et de marcher sur Londres où il se fait proclamer roi. De lui descendent tous les rois d'Angleterre jusqu'à nos jours.
Entre-temps, dans les années 1030, les fils de Tancrède de Hauteville, un autre descendant des farouches Vikings de Rollon, se rendent en pèlerinage à Jérusalem... Sur le chemin du retour, ils débarquent en Italie du sud. La région est alors sous la domination théorique des Byzantins et en proie à des dissensions entre seigneurs ! Avec leurs hommes, les Normands chassent les Byzantins de la péninsule et y établissent leur propre domination.
En 1061, Robert Guiscard de Hauteville traverse le détroit de Palerme et chasse les musulmans de Sicile. Ses successeurs à la tête du royaume de Sicile s'allieront plus tard à la famille des Hohenstaufen et donneront au Saint Empire romain germanique un étonnant empereur en la personne de Frédéric II, mort en 1250.
L’âge des Vikings est terminé. Ces guerriers de la mer vont dès lors passer le relais aux peuples qu’ils ont redynamisé, notamment en Normandie et en Russie. La christianisation de la Scandinavie va s’achever progressivement, écrasant définitivement l’ancienne culture. Mais celle-ci sera conservée dans les grandes sagas, transmises d’abord oralement avant d’être couchées par écrit au XIIIe siècle. Elles joueront un grand rôle dans la fascination que cette civilisation exerce encore aujourd’hui.
Bibliographie
La France s'honore d'un excellent spécialiste des Vikings et de la Scandinavie en la personne de Régis Boyer, ancien professeur de l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris IV). Son ouvrage le plus connu est disponible en collection de poche : Les Vikings, Histoire et civilisation (Perrin, Tempus).
Gallimard Jeunesse a publié un intéressant livre destiné aux adolescents (et à leurs parents) : Sur les traces des Vikings, par Yves Cohat et Estelle Girard (octobre 2003, 128 pages, 10 euros).
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yves jacquot (28-04-2024 19:42:01)
un excellent article qui résume a merveille la période mouvementée est pleine de mouvements des peuples du nord, les livres de Régis Boyer sur le sujet sont une mine d'information pour approfondir... Lire la suite
Osmane (15-01-2024 16:04:49)
Passionnant