Jean Nicolas Stofflet (1751 - 1796)
« Dans une guerre civile, il n'y a pas d'honneur et pas de victoire »
Ce commentaire désabusé et lucide de Jean Nicolas Stofflet fait écho à celui d'un écrivain romain qui constata, au vu des guerres civiles entre César et Pompée, qu'une guerre civile ne laissait que des vaincus et jamais de vainqueur. Stofflet est garde-chasse des Colbert à Maulévrier quand éclate la Révolution française. Viennent les réquisitions forcées et les persécutions contre les prêtres catholiques. La Vendée se soulève et lui-même devient major général dans l'armée royaliste formée par les insurgés. Il donne sa pleine mesure après la mort de La Rochejaquelein, devenant le seul général des insurgés en Anjou. Il doit lutter contre les «colonnes infernales» de Turreau et reprend les armes en janvier 1796 après la paix imposée par Hoche. Il est capturé et fusillé à Angers le 26 février 1796.