événements
28 avril 224 : Avènement de la dynastie des Sassanides
Le 28 avril de l'an 224, Artaban IV, dernier souverain de la dynastie des Arsacides, est vaincu et tué à Hormizdaghan, dans la Susiane, par un roitelet perse, Ardashir (ou Ardachir). L'Iran tombe aux mains de la dynastie des Sassanides. Elle va restaurer le pays dans son ancienne grandeur.
28 avril 1480 : échec du siège de Rhodes
Le pacha Misach Paléologue, ancien prince byzantin de Constantinople converti à l’islam, débarque sur l'île de Rhodes avec 70 000 hommes pour assiéger la forteresse des chevaliers hospitaliers.
Le siège dure trois mois mais échoue face aux 4 000 hommes du Grand-Maître de l'Ordre Pierre d'Aubusson. Les Hospitaliers se permettent même une contre-attaque et prennent l'étendard du Pacha. Paléologue est tué dans un combat naval contre une flotte espagnole venue en renfort alors qu'il lève le siège, le 28 avril 1480.
Les Hospitaliers perdront cependant l'île lors du siège par le sultan Soliman le Magnifique en 1522. Ils se réfugieront alors sur l'île de Malte.
28 avril 1503 : Bataille de Cérignole
En 1500, à la faveur d'une deuxième guerre d'Italie, le roi Louis XII a réussi sans coup férir à occuper la très riche cité de Naples, jusque-là possession espagnole. Mais les Espagnols ne tardent pas à reprendre l'offensive contre les Français et le 28 avril 1503, ils les affrontent à Cérignole, au sud-est de la péninsule italienne.
Louis d'Armagnac, duc de Nemours, commande l'armée française (9500 hommes et 26 canons). L'un des plus grands capitaines de son temps, Gonzalve de Cordoue surnommé le Gran capitan, lui fait face. Il dispose d'autant d'hommes mais de moitié moins de canons.
L'Espagnol connaissant le goût français pour les charges de cavalerie, lui tend un piège : simulant une timide attaque, les Espagnols se laissent poursuivre par les cavaliers français qui ne s'aperçoivent pas qu'ils sont entraînés vers les arquebusiers protégés par des fossés. Le duc de Nemours est tué et la bataille s'achève par un affrontement entre les piquiers gascons et suisses d'un côté, espagnols et allemands de l'autre.
Les Français perdent le tiers de leurs effectifs. Après une autre défaite à Garigliano, ils doivent une nouvelle fois évacuer la péninsule.
28 avril 1760 : Bataille de Saint-Foye
Le 28 avril 1760, à Sainte-Foye, en Nouvelle-France, les Français repoussent une attaque anglaise et prennent une revanche aussi éclatante qu'inutile sur la bataille des plaines d'Abraham, qui avait vu la mort de Montcalm et la perte de la ville de Québec.
L'historien britannique Francis Packman l’a qualifiée de « plus grande victoire française en Amérique, parce qu’elle a fait un jour trembler le sort de la ville de Québec et de ce fait, trembler toute l’Amérique »...
28 avril 1789 : Mutinerie à bord du Bounty
Le 28 avril 1789, au large de Tahiti, une mutinerie se produit à bord du Bounty. Elle oppose le commandant du navire, William Bligh, à ses hommes conduits par l'officier Fletcher Christian. Une partie des mutins trouvera refuge sur l'atoll de Pitcairn...
28 avril 1898 : Ultimatum américain à l'Espagne
Le 28 avril 1898, les États-Unis adressent un ultimatum à l'Espagne. Saisis par une fièvre impérialiste, les États-Unis lorgnent avec envie sur les dernières colonies espagnoles. Une révolte populaire à Cuba est prétexte à un ultimatum et au déclenchement d'une guerre facile contre l'Espagne.
28 avril 1912 : La mort de Bonnot
Les hommes de la Sûreté emmenés par le préfet Lépine encerclent une villa de Choisy-le-Roi où a trouvé refuge Jules Bonnot.
L’ennemi public numéro un terrorise les Parisiens depuis la fin de l’année précédente. Avec sa bande de malfrats issus des milieux anarchistes, il a multiplié en quelques mois les braquages de banques et les actions violentes contre les forces de l’ordre.
Les policiers dynamitent la maison et abattent Bonnot et son complice Dubois lors de l’assaut final. Il faudra cependant attendre le 14 mai suivant pour que le reste de la «bande à Bonnot» soit neutralisé dans l’attaque d’un pavillon à Nogent-sur-Marne.
28 avril 1920 : Mandat français au Liban et en Syrie
Le 28 avril 1920, la France est officiellement investie par la Société des Nations d'un « mandat pour la Syrie et le Liban » (en fait un protectorat)...
28 avril 1925 : Churchill réévalue la livre sterling
Le mardi 28 avril 1925, Winston Churchill, chancelier de l'Échiquier (ministre des finances) dans le gouvernement conservateur de Stanley Baldwin, annonce le retour à la convertibilité or de la livre (suspendue en 1919).
On s'apercevra très vite des implications désastreuses pour la Grande-Bretagne et le reste du monde de cette réévaluation de la sterling, recommandée par les financiers de la City et Norman Montagu, gouverneur de la Banque d'Angleterre...
28 avril 1945 : Exécution de Mussolini
Le 28 avril 1945, trois jours après l'ordre d'insurrection générale lancé par les partisans antifascistes, Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sont exécutés par des résistants italiens sur l'ordre du chef communiste Walter Audisio.
Leurs cadavres sont pendus par les pieds à une poutre et exposés aux quolibets de la foule, dans une station service de la piazzale Loreto, à Milan, jusqu'à l'intervention d'officiers alliés.
Deux jours plus tard, Hitler et sa maîtresse se suicideront dans leur bunker pour échapper à un sort comparable.
Valérie est l'épouse de Vital, un magistrat romain persécuté pour sa foi au IIe siècle. Jeté dans un puits, Vital meurt après 7 jours d'agonie. Une basilique lui sera dédiée à Ravenne par l'empereur Justinien, au VIe siècle. Valérie est martyrisée peu de temps après son mari.
C'est sa fête : Louis-Marie
Louis-Marie Grignion, originaire de Montfort, près de Saint-Malo, est ordonné prêtre en 1700 et va réévangéliser le Bas-Poitou (actuel département de la Vendée).
Comme bien d'autres populations françaises, les paysans vendéens se sont éloignés de la foi chrétienne au cours des guerres de religion. Mais par son énergie et son charisme, le prédicateur itinérant et ses disciples vont réouvrir les églises jusqu'à faire de la Vendée, pendant la Révolution, le fer de lance de la foi catholique en France. A sa mort, en 1716, Louis-Marie a été inhumé à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Naissance
Maurice Thorez
28 avril 1900 à Noyelles (Pas-de-Calais, France) - 11 juillet 1964
Fils d'un mineur de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) et mineur lui-même, Maurice Thorez participe à la fondation du parti communiste au congrès de Tours (Noël 1920). Il devient secrétaire général du parti en juillet 1930 et, deux ans plus tard, est élu député de la Seine (Paris et proche banlieue).
À Moscou, il reçoit de Staline l'ordre de se rapprocher du parti socialiste (SFIO). C'est ainsi qu'est signée le 27 juillet 1934 une alliance électorale entre communistes, socialistes et radicaux. Peu après, Maurice Thorez, dans un discours célèbre, inaugure la politique de la « main tendue » aux catholiques et même aux Croix-de-Feu, ligue patriotique d'anciens combattants. De la sorte, le Front populaire triomphe aux élections législatives du 26 avril 1936. Maurice Thorez apporte au Président du Conseil, le socialiste Léon Blum, un soutien « sans participation ».
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Maurice Thorez déserte son unité (4 octobre 1939) et passe en Allemagne, ce qui lui vaut une condamnation à mort par contumace (Il se réfugiera à Moscou peu après). À la Libération, il est amnistié par le général de Gaulle qui a besoin de lui pour remettre les communistes au pas. De retour en France, il participe donc au retour à l'ordre et à la paix civile. Frappé d'une congestion cérébrale en 1950, il cesse toute activité politique mais conserve sa place à la tête du parti.
Décès
Catherine de Sienne
25 mars 1347 à Sienne (Italie) - 28 avril 1380 à Rome (Italie)
C’était un temps où une jeune femme analphabète pouvait devenir la confidente, et même la conseillère, des papes. Une foi fervente impressionnait alors davantage l'opinion que le niveau d’instruction.
Catherine de Sienne ne savait ni lire ni écrire. Elle n’en a pas moins dicté, pendant sa courte existence (elle est morte à l’âge de 33 ans), une œuvre monumentale qui lui a valu d’être proclamée docteur de l’Église par Paul VI en 1970...
Benito Mussolini
29 juillet 1883 à Dovia di Predappio (Romagne, Italie) - 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra (Lombardie, Italie)
Le futur Duce (Guide) de l'Italie fasciste connaît une enfance misérable. Socialiste dès l’âge de 17 ans, il dirige en 1912 le principal journal du parti. Après la Grande Guerre, il crée un parti nationaliste appelé fasciste. En 1922, le roi d’Italie, intimidé par les violences de ses militants, l’appelle à former le gouvernement.
Mussolini va contrôler peu à peu tous les rouages et forger un État dit «totalitaire», où toute la vie des citoyens est organisée par l’État et vouée à son service ! Dès la petite enfance, les citoyens sont embrigadés dans des organisations de jeunesse et chantent les louanges du Duce (Guide). Fort de ses apparents succès, Mussolini inspire de nombreux imitateurs : Salazar (Portugal), Primo de Rivera (Espagne), Horthy (Hongrie), Dollfuss (Autriche), Moustafa Kémal (Turquie),… et jusqu’à Hitler (Allemagne).
Suite à son invasion de l’Éthiopie en 1935, Mussolini est rejeté par la communauté internationale et par dépit se rallie à Hitler qu’il va suivre dans ses entreprises de conquête et jusque dans ses délires antisémites. Il est renversé après le débarquement des Alliés en Sicile en 1943, se réfugie dans un réduit alpin et meurt exécuté par des résistants italiens.
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