ça s'est passé un...

1er février

événements

1er février 1328 : Fin des Capétiens directs

Le 1er février 1328, le roi de France Charles IV le Bel, troisième et dernier fils de Philippe le Bel, meurt à trente-quatre ans en laissant une épouse sur le point d'accoucher. C'est à une fille que celle-ci donne naissance. Pour la première fois depuis Hugues Capet, il ne se trouve pas un garçon pour perpétuer la dynastie en ligne directe... La succession par les femmes est rejetée comme elle l'avait déjà été onze ans plus tôt, après la mort de Louis X le Hutin et de son fils Jean 1er le Posthume. Les grands seigneurs du royaume renouent avec le rite de l'élection et hissent sur le trône un cousin du défunt roi, Philippe de Valois, qui devient Philippe VI. Cette élection va faire des jaloux et l'on éprouvera a posteriori le besoin de la justifier par une « loi salique » qui officialise l'inaptitude des femmes à accéder au trône capétien...

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1er février 1662 : Le pirate Koxinga s'empare de Formose

Le 1er février 1662, le pirate chinois Koxinga (ou Chang Cheng-kung) s'empare de la citadelle hollandaise de Zeelandia, au sud de Taïwan. Il va ouvrir l'île à l'immigration des Chinois continentaux, les « Hakkas »...

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1er février 1702 : Le prince Eugène s'empare de Crémone

Le 1er février 1702, pendant la guerre de la Succession d'Espagne (1701–1714), la garnison franco-espagnole de Crémone, en Italie du Nord, est surprise par un audacieux coup de main des assaillants autrichiens. Introduit dans la place forte par une canalisation, un commando fait prisonnier le commandant français, le maréchal de Villeroy, arrivé la veille, et s'empare de la porte Sainte-Marguerite par laquelle le prince Eugène (« Français » à la solde des Impériaux) entre dans la ville avec 3 000 hommes. Il en est cependant rejeté peu après par un vigoureux retour offensif de la garnison. Le prince Eugène de Savoie-Carignan, tout en méprisant les piètres qualités de chef de guerre de Villeroy (connues à la cour de Versailles !), tiendra à honorer celui qui fut l’amant de sa mère en lui concédant des conditions de détention proche de la villégiature (note).

1er février 1810 : Prise de Séville par les Français

Le 1er février 1810, une armée française sous les ordres de Soult entre à Séville. Elle tente de s'emparer de la junte qui refuse de se soumettre à Joseph Bonaparte, roi d'Espagne par la volonté de son frère, Napoléon Ier. Mais la junte, qui réclame le retour des Bourbons prisonniers en France, parvient à s'enfuir à Cadix, ultime foyer de la résistance espagnole.

1er février 1898 : Invention des « intellectuels Â»

Maurice Barrès (19 août 1862, Charmes ; 4 décembre 1923, Neuilly-sur-Seine)Le mot « intellectuels », indissociable de la culture politique française depuis le XIXe siècle, apparaît pour la première fois - de façon péjorative - sous la plume de l'écrivain Maurice Barrès, trois semaines après la publication de « J'Accuse » d'Émile Zola dans L'Aurore.

Dans Le Journal du 1er février 1898, dans une chronique intitulée « Le manifeste des intellectuels », le polémiste de la droite nationaliste s'en prend aux « pétitionnaires » qui ont fait irruption dans la vie publique en considérant qu’il était de leur devoir de prendre parti contre l'injustice faite à Dreyfus : « Rien n’est pire que ces bandes de demi-intellectuels (…) Tous ces aristocrates de la pensée tiennent à affirmer qu’ils ne pensent pas comme la vile foule (…). Ces prétendus intellectuels sont un déchet fatal dans l’effort tenté par la société pour créer une élite (…). Au résumé, les juifs et les protestants mis à part, la liste dite des intellectuels est faite d’une majorité de nigauds et puis d’étrangers et enfin de quelques bons Français comme Anatole France et comme certains jeunes socialistes que le régime parlementaire irrite et qui cherchent la plus courte voie révolutionnaire. »

1er février 1944 : Création des FFI

Le 1er février 1944, le Comité français de libération nationale regroupe sous le nom de Forces Françaises de l'Intérieur (F.F.I. ou FFI) tous les mouvements de résistance qui combattent l'occupant allemand sur le sol national. L'objectif est de coordonner leurs actions en vue du débarquement allié sur les côtes françaises, que chacun sait imminent...

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1er février 1954 : Appel de l'abbé Pierre

Le 1er février 1954, lors d'un hiver désastreux qui a occasionné de grandes souffrances parmi les sans-abri de France, l'abbé Pierre lance un appel pathétique sur les ondes et dans les journaux : « Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir gelée, cette nuit, à 3 heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l'avait expulsée... » Les Français se mobilisent.

C'est le début d'un immense mouvement charitable, l'« insurrection de la bonté ». Il va conduire le gouvernement à intensifier ses efforts pour la construction de nouveaux logements.

De « Monsieur Vincent » à l'« abbé Pierre »

Appel de l'abbé Pierre le 1er février 1954De son vrai nom Henri Grouès, l'abbé Pierre (1912-2007) entre dans la Résistance et devient député à la Libération. En 1949, il crée près de Paris la communauté des Compagnons d'Emmaüs. 

Monsieur VincentLes déshérités qu'elle accueille ne se contentent pas de la charité publique mais se prennent en charge, construisant de leurs mains des maisons, se faisant chiffonniers et retrouvant leur dignité à travers la solidarité et le travail.

À trois siècles de distance, l'abbé Pierre est comme saint Vincent de Paul une lumière dans un monde ténébreux, en manque de repères spirituels. Comme « Monsieur Vincent », il a servi les humbles et partagé leurs souffrances, côtoyé les puissants... et su mobiliser les médias pour ses bonnes oeuvres.

1er février 1979 : Retour de Khomeyni à Téhéran

Le 1er février 1979, l'ayatollah Ruhollah Khomeyni (on écrit aussi Khomeiny ou Khomeini) rentre triomphalement à Téhéran (Iran) après un exil de plusieurs mois à Neauphle-le-Château et la fuite du chah. L'avènement, sous l'égide de ce chef religieux chiite, d'une république islamique fondée sur l'application stricte de la shari'a, la loi du Prophète, va provoquer un regain d'activisme religieux dans l'ensemble du monde musulman.

C'est sa fête : Ella

l'abbaye de LaycockElla fut l'épouse de Guillaume Longue-Épée, demi-frère du roi Richard Cœur de Lion (la mère de ce Guillaume n'était autre que la célèbre Rosamonde de Woodstock, maîtresse du roi Henri II).

Ella entraîna son mari sur la voie de la vertu. Devenue veuve, elle fonda l'abbaye de Laycock avant de s'éteindre en 1261.

Naissance

Zao Wou-Ki

1er février 1920 à Pékin (Chine) - 9 avril 2013 à Nyon (Suisse)

Biographie  Zao Wou-Ki

Né à Pékin, dans une vieille famille aristocratique, Zao Wou-Ki se forme à la peinture à Hangzhou avant de gagner Paris en 1948. Il s'établit alors dans un atelier de la rue du Moulin-Vert (14e arrondissement), près de celui de Giacometti, et fréquente assidûment l'académie de la Grande-Chaumière, à Montparnasse. La révolution maoïste, un an plus tard, le contraint à prolonger son exil. En 1960, il s'établit dans la rue Jonquoy et va y demeurer 50 ans...

Zao Wou-Ki devient l'un des chefs de file de la nouvelle École de Paris avec une peinture abstraite chargée de lyrisme, qui n'est pas sans rappeler parfois la tradition chinoise et la calligraphie. Ses toiles, généralement de très grandes dimensions, séduisent par des couleurs vives qui font danser la lumière.

Décès

Jean Anthelme Brillat-Savarin

1er avril 1755 à Belley (Ain, France) - 1er février 1826 à Paris (France)

Biographie Jean Anthelme Brillat-Savarin

« La découverte d'un mets nouveau fait plus, pour le bonheur du genre humain, que la découverte d'une étoile. »

Magistrat de profession, Anthelme Brillat-Savarin est un fin gourmet, auteur de la Physiologie du goût. Son nom a acquis une certaine notoriété grâce à un gâteau et un fromage. Pourtant, l'homme fit principalement carrière en politique : il fut député du Tiers état, avocat et magistrat. Partons à sa rencontre...

Buster Keaton

4 octobre 1896 à Pickway (Kansas, États-Unis) - 1er février 1966 à Hollywood (Californie, États-Unis)

Buster Keaton, l'acteur comique « qui ne rit jamais », rival de Charlie Chaplin et des Marx Brothers, s'est illustré au temps du cinéma muet dans Le caméraman et Le mécano de la General.

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