Les États-Unis se présentent à leur naissance comme une fédération de treize États autonomes, jaloux de leurs prérogatives, bien que leurs élites partagent la même culture et les mêmes idéaux.
La Constitution, adoptée le 17 septembre 1787 et complétée par la Déclaration des Droits, se montre respectueuse de ce fédéralisme. Elle instaure une stricte séparation des pouvoirs :
• pouvoir législatif : la Chambre des représentants et le Sénat sont en charge de la rédaction des lois,
• pouvoir exécutif : un président est en charge de leur exécution,
• pouvoir judiciaire : la Cour Suprême veille au respect de la Constitution dans les décisions législatives, exécutives et judiciaires.
Le premier président, George Washington, est un général prestigieux de la guerre d'Indépendance. Il est élu par acclamations. Mais très vite, sous sa présidence, apparaissent des clivages idéologiques entre les Pères fondateurs de la Constitution. Il s'ensuit l'apparition des premiers partis politiques.
À la Maison Blanche, les successeurs de Washington étendent peu à peu leurs prérogatives. C'est la conséquence des crises et des guerres qui nécessitent une réaction rapide et ne supportent pas la lenteur des procédures d'assemblée.
C'est ainsi que, sans rien toucher ou presque à la Constitution, le pouvoir central, établi à Washington, se renforce progressivement cependant que les présidents accroissent peu à peu leur autorité jusqu'à devenir aujourd'hui le pivot de la vie politique nationale et de la diplomatie mondiale.
Les procédures électorales concernant le président et son vice-président n'en finissent pas par ailleurs de se complexifier, au point que peu de citoyens américains peuvent se targuer de bien les connaître.
Les partis à l'époque des pionniers
Au début du XIXe siècle, la vie politique étasunienne est animée par deux grands partis, l'un dénommé Parti républicain-démocrate (Democratic-Republican party), l'autre Parti Fédéraliste. Ces partis n'ont rien à voir avec les partis contemporains ; ils ne se classent pas non plus, comme les partis français et européens, à « droite » ou à « gauche ». Ce sont des coalitions d'intérêts avec, au sein de chacun d'eux, une aile droite, une aile gauche et un centre (il en va toujours ainsi pour leurs héritiers contemporains).
Dès la présidence de George Washington, les fédéralistes, guidés par le Secrétaire du Trésor Alexander Hamilton, préconisent un renforcement du pouvoir fédéral au détriment des États. Ils se font aussi les promoteurs d'une politique protectionniste pour développer l'industrie nationale. Ils peuvent compter sur le soutien de la Cour suprême.
Les républicains-démocrates ont un leader immense en la personne de Thomas Jefferson, auteur de la Déclaration d'indépendance. Leur groupe est formé par James Madison, ami de Jefferson, pour faire front aux fédéralistes. Issus des milieux aisés, ce sont des adeptes des Lumières et des disciples de Jean-Jacques Rousseau. Ils préconisent une fédération aux liens très lâches, pacifique et ouverte et se montrent d'ardents défenseurs de la liberté individuelle.
Les républicains-démocrates vont rester au pouvoir sans discontinuer de 1801 à 1825 sous les présidences successives de Jefferson, Madison et Monroe, pendant l'ère dite « des bons sentiments ».
Changement d'époque, changement de partis
Au milieu du XIXe siècle s'effacent les fédéralistes. Ils n'ont eu qu'un représentant à la Maison Blanche, John Adams (1797-1801). Émergent les deux grands partis actuels, dérivés des républicains-démocrates : les Démocrates et les Républicains (rien à voir avec les partis de la première époque).
En 1824, contre l'avis du caucus du Congrès fédéral (une réunion informelle des représentants et sénateurs du parti), les républicains-démocrates du Tennessee proposent la candidature du populaire Andrew Jackson.
Il s'ensuit une multiplication des candidatures.
Jackson obtient le plus grand nombre de voix chez les grands électeurs mais pas assez pour être élu et c'est à la Chambre des représentants que revient la nomination du nouveau président.
Elle désigne l'ancien Secrétaire d'État John Quincy Adams !
En 1828, les amis d'Andrew Jackson, désireux de le porter enfin à la présidence, contre les notables du parti républicain-démocrate, rebaptisent celui-ci parti démocrate (Democratic party).
C'est sous ce nom qu'il est aujourd'hui connu.
De cette époque date aussi la représentation du parti sous l'aspect d'un... âne, en référence à l'entêtement du président Jackson (le symbôle de l'âne est associé à la couleur bleue).
En 1833, les opposants à Andrew Jackson constituent de leur côté un nouveau parti, le parti whig (libéral).
L'année suivante, le jeune Abraham Lincoln est élu sous sa bannière au Congrès de l'Illinois.
Mais deux décennies plus tard, cet éphémère parti whig se divisera à son tour sur la question de l'esclavage.
Les démocrates, très bien représentés dans le Sud, se diviseront également sur la question de l'esclavage, ce qui amènera leur défaite aux présidentielles de 1860.
Les querelles autour de l'esclavage amènent donc la division du parti whig et la fondation d'un nouveau parti, le 14 juin 1856, à Philadelphie, sous le nom de... Republican Party.
Ce nouveau parti républicain n'a rien à voir avec le parti de Jefferson et au contraire de ce dernier, se fait le promoteur du pouvoir central et du protectionnisme.
Il réunit dès son origine la classe intellectuelle et la bourgeoisie des affaires, l'une et l'autre intéressées pour des motifs très différents à l'abolition de l'esclavage.
Les intellectuels, de tendance libérale, la souhaitent au nom des grands principes, les bourgeois, de tendance conservatrice, parce qu'ils aspirent à développer les terres vierges de l'Ouest et instaurer des barrières douanières pour protéger l'industrie naissante, toutes choses auxquelles s'opposent les planteurs du Sud.
En novembre 1856, son premier candidat à l'élection présidentielle, John C. Fremont, est honorablement défait avec 1,3 million de voix contre 1,8 million pour le vainqueur, le candidat démocrate James Buchanan. Le candidat whig est marginalisé. C'est le début du bipartisme actuel.
Aux élections suivantes, le parti démocrate présente deux candidats. Au candidat officiel Stephen Douglas, partisan du droit des États à accepter ou non l'esclavage, les démocrates du Sud opposent un partisan résolu de l'esclavage, le précédent vice-président John Breckinridge.
Grâce à cette division des démocrates, Abraham Lincoln, qui a rejoint le parti républicain, remporte l'élection de novembre 1860 avec seulement 40% des voix, soit le pourcentage le plus faible de l'histoire américaine. Qui plus est avec un électorat très majoritairement concentré dans le Nord !
Principal parti actuel, le parti républicain est volontiers surnommé Great Old Party (GOP ou « Bon vieux parti »). Son symbole est l'éléphant et sa couleur le rouge.
Réunis à Philadelphie, en 1787, pour donner au pays une Constitution fédérale, les conventionnels ont inventé la fonction de président (du mot latin praesidere qui signifie s'asseoir devant). En même temps que le président est élu un vice-président chargé de le remplacer en cas de vacance inopinée (assassinat...).
Le président des États-Unis doit être citoyen américain de naissance, avoir 35 ans révolus et résider sur le territoire national pendant au moins quatorze ans.
Il a des pouvoirs très étendus. Il est tout à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Mais il reste en permanence sous la surveillance sévère du Congrès et de la Cour suprême.
Il commande les armées, dirige la diplomatie, négocie et conclut les traités, sous réserve de l'approbation des deux tiers des sénateurs présents, choisit les secrétaires (secretaries ou ministres) de son cabinet (administration en anglais, « gouvernement » en français), nomme les juges et fonctionnaires fédéraux (quelques milliers de personnes), y compris les neuf juges de la Cour Suprême (après validation par le Sénat).
La Constitution lui accorde un droit de veto : en cas de désaccord avec les représentants sur une loi, il peut refuser d'appliquer celle-ci. Son veto ne peut être contourné que par un vote des deux tiers du Congrès, lequel réunit les deux assemblées : la Chambre des représentants (ou « chambre basse ») et le Sénat (ou « chambre haute »).
Depuis l'investiture de John Adams en 1801, le président réside à la Maison Blanche, Pennsylvania Avenue, à Washington (le nom officiel de la résidence présidentielle est Executive Mansion mais depuis le président Théodore Roosevelt, on ne l'appelle plus que White House).
Son mandat est de quatre ans renouvelable mais depuis l'adoption du 22e amendement de la Constitution en 1951, le mandat présidentiel ne peut être renouvelé qu'une fois. Tout président qui déclare ne pas se représenter ou arrive à la fin de son second et dernier mandat apparaît comme un « canard boiteux » (lame-duck).
Désireux de garder la mainmise sur le choix du président et de limiter son pouvoir de nuisance, méfiants également à l'égard du vote populaire, les délégués de la Convention de Philadelphie ont imaginé une élection très complexe à deux niveaux :
1– les citoyens élisent dans chaque État des electors (« grands électeurs ») en nombre égal au nombre de sénateurs et de représentants de l'État au Congrès (aujourd'hui, cela fait un total de 538 personnes, y compris les trois electors du district fédéral de Washington. La majorité absolue est de 270 voix).
L'élection a lieu traditionnellement le mardi qui suit le premier lundi de novembre (désir d'éviter la Toussaint catholique, de faciliter les déplacements des fermiers éloignés du lieu de vote, qui entament leur voyage jusqu'au lieu de vote le dimanche...).
2– les grands électeurs n'ont mandat que pour une élection. Ils se réunissent à leur tour le lundi qui suit le deuxième vendredi de décembre pour choisir le futur président.
Dans les premiers temps, les grands électeurs étaient libres de leur choix : le candidat qui recueillait la majorité de leurs suffrages devenait président et le second vice-président. Ainsi, en 1796, s'impose une cohabitation difficile entre le fédéraliste John Adams et son vice-président républicain-démocrate Thomas Jefferson.
À l'élection suivante, pour éviter la multiplication des candidats, les élus fédéraux des deux partis constituent un caucus (une réunion informelle) et choisissent chacun leur candidat, en invitant les grands électeurs à suivre leur choix.
Il n'empêche que l'élection de 1800 se solde par une mauvaise surprise : Thomas Jefferson arrive ex-aequo avec le médiocre sénateur de New York Aaron Burr en nombre de grands électeurs ! Il appartient à la Chambre des représentants de les départager. Après 36 tours de scrutin, Alexander Hamilton convainc les représentants de donner la primeur au plus intègre, soit Jefferson. Il paiera de sa vie son intervention : le vice-président Burr le tuera plus tard en duel.
Pour éviter le renouvellement de ce genre d'incident, les candidats à la présidence préviennent dès lors de qui sera leur vice-président en cas de succès : ainsi peuvent-ils ratisser plus large en formant un « ticket » avec une personnalité d'une région ou d'une sensibilité différente de la leur (par exemple, Ronald Reagan, ancien acteur établi en Californie, choisit un patricien de l'Est, George Bush, comme vice-président).
Par convention (sauf dans le Maine et au Nebraska), le candidat dont les electors ou « grands électeurs » recueillent dans un État la majorité des suffrages est assuré du vote de tous les electors de cet État (winner takes all : « le gagnant ramasse tout »).
Il s'ensuit qu'un président peut être élu avec moins de voix qu'un concurrent : il suffit qu'il ait une majorité, même légère, dans un maximum d'États, tandis que son rival aurait un maximum de voix mais dans un nombre restreint d'États.
À trois reprises déjà, il est arrivé qu'un président américain (républicain) soit élu avec moins de voix (mais plus de grands électeurs) que son rival. D'abord en 1876 quand le républicain Richard B. Hayes a obtenu 4 millions de voix contre 4,3 pour le candidat démocrate. Après plusieurs mois de recomptage dans trois États critiques, Caroline du Sud, Louisiane et Floride, il a malgré cela obtenu 185 electors contre 184 à son adversaire !
Le phénomène s'est reproduit en 2000, quand le républicain George W. Bush a eu les voix des grands électeurs de 31 États sur 50. Son rival, le démocrate Al Gore, a recueilli une franche majorité de voix dans les États les plus peuplés du pays mais s'est retrouvé au final avec moins d'electors. Les deux candidats n'ont pu être départagés qu'après un décompte long et procédurier des votes dans l'État critique de Floride. George W. Bush a été ainsi élu avec 500 000 voix de moins que son rival mais 271 electors contre 266.
Enfin, en 2016, le républicain Donald Trump a recueilli 62 millions de voix contre 64 millions à la démocrate Hillary Clinton mais 290 electors contre 228 à sa rivale.
Par expérience, on sait que chacun des deux grands partis est assuré de ramasser la mise dans un certain nombre d'États. L'élection se joue en définitive sur une poignée d'États instables, qui ont coutume d'hésiter entre parti démocrate et parti républicain. Ces swing States (les « États qui balancent ») sont pour la plupart situés autour des Grands Lacs.
Si aucune majorité absolue ne devait se dessiner autour d'un candidat, les conventionnels de 1787 avaient prévu que la Chambre des représentants (« députés » en français) choisirait le président parmi les cinq candidats les mieux placés et le Sénat de même pour le vice-Président (les représentants de chaque État ayant une voix et une seule). Ils pensaient que ce cas de figure reviendrait systématiquement et écarterait les aléas du suffrage universel... Dans les faits, il ne s'est produit qu'une fois, en 1824, pour l'élection de John Quincy Adams face à Andrew Jackson.
3– le président élu entre en fonction au début de l'année suivante (autrefois le 4 mars, maintenant le 20 janvier), après avoir solennellement juré sur la Bible « que je remplirai fidèlement les fonctions de président des États-Unis et, que dans toute la mesure de mes moyens, je sauvegarderai, protégerai et défendrai la Constitution des États-Unis ». La prestation de serment est suivie par un discours d'investiture solennel (inaugural speech).
Initialement fixée au 4 mars, quatre mois après l'élection, pour laisser à qui de droit le temps de gagner la capitale, la cérémonie d'investiture se déroule en plein air, sur l'esplanade du Capitole, à l'extrémité du National Mall, la grande avenue-jardin de Washington. En 1933, on a mesuré l'inconvénient du trop long intervalle entre l'élection et l'accession aux responsabilités et on l'a avancée au 20 janvier. Mais toujours en plein air et généralement par grand froid. Le froid a été fatal à William Harry Harrison (68 ans). Ce vieux général a cru bon de se lancer dans un discours de deux heures le 4 mars 1841, sans chapeau ni manteau. Trente jours plus tard, il est mort d'une pneumonie.
Il est vrai que le discours d'investiture est un moment capital de la vie politique. C'est l'occasion pour le président d'adresser un message d'espoir et d'union ainsi que d'annoncer ses intentions pour l'avenir. Thomas Jefferson a ainsi appelé à l'union de ses concitoyens le 4 mars 1801 : « Nous nous appelons de différentes façons mais nous sommes des frères de même nature. Nous sommes tous Républicains. Nous sommes tous Fédéralistes ». Soixante ans plus tard, Abraham Lincoln aura moins de chance en lançant un ultime appel à l'union aux États du sud, quitte à leur laisser le droit de pratiquer l'esclavage sous certaines conditions.
Le 4 mars 1917, à la veille d'entraîner son pays dans la Grande Guerre, Woodrow Wilson avertit ses concitoyens qu'ils vont devoir prendre leurs responsabilités de citoyens du monde : « Nous ne sommes plus des provinciaux. Les tragiques événements des trente derniers mois auxquels nous avons tout juste échappé ont fait de nous des citoyens du monde. Nous ne pouvons plus revenir en arrière ». Ses concitoyens ne le suivront pas longtemps. La fois suivante, ils voteront pour l'isolationniste Warren Harding. Plus lyrique est le discours d'investiture du 20 janvier 1949 par Harry Truman. Il installe les États-Unis comme une superpuissance et, dans le Point Quatre de son discours, en appelle au devoir d'aider les « pays sous-développés » (l'expression est inédite).
Les discours sont parfois fondateurs. Ainsi celui du président républicain Ronald Reagan, le 20 janvier 1981. Il ouvre la voie à l'ère néolibérale avec une formule choc : « L'État n'est pas la solution à notre problème. L'État est le problème ». À quoi le démocrate Bill Clinton répond seize ans plus tard par une mièvrerie : « L'État n'est pas le problème et l'État n'est pas la solution. Nous, peuple américain, sommes la solution ».
On appréciera davantage la formule d'un autre démocrate, John Kennedy, le 20 janvier 1961 : « Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi mais ce que tu peux faire pour ton pays ». Autre formule de légende, celle du président Roosevelt le 4 mars 1933, en pleine récession économique : « La seule chose dont nous devons avoir peur, c'est la peur elle-même ». Enfin, chacun garde en mémoire la cérémonie d'investiture du 20 janvier 2008, avec la plus grande foule jamais réunie en Amérique pour célébrer l'entrée en fonction de Barack Obama avec deux millions de personnes.
Les primaires
Dans les premiers temps, les grands électeurs de chaque État votaient comme ils l'entendaient, ce qui favorisait la multiplication des candidatures au sein d'un même parti et pouvait entraîner l'échec d'un favori (par exemple Andrew Jackson en 1824).
À la veille des élections de 1832, le parti whig et le parti démocrate instaurent chacun de leur côté une convention nationale afin qu'un seul candidat porte leurs couleurs.
Le parti whig, qui réunit les opposants au président Jackson, choisit son candidat à la majorité simple. Quant au parti démocrate, il s'impose la règle des deux tiers pour donner une plus grande légitimité à son candidat. La reconduction du président Jackson ne fait pas de difficulté. Par contre, par la suite, la plupart des conventions démocrates vont donner lieu jusqu'à nos jours à des batailles homériques.
Dans chaque État, les militants des deux grands partis mettent en place des procédures diverses et variées pour désigner les délégués qui iront à la convention nationale de leur parti élire leur candidat définitif.
En 1901, la Floride inaugure le fameux système des « primaires ». Il n'est plus question de laisser aux responsables locaux des partis le soin de désigner les délégués à la convention nationale et de choisir donc le candidat du parti à la présidentielle. Les deux grands partis donnent la parole à leurs sympathisants et, par un vote à bulletin secret, les appellent à choisir les délégués de leur État.
Le système des primaires va s'étendre après la Seconde Guerre mondiale à la grande majorité des États américains mais pas à tous.
Pour les élections de 2008, 37 États sur 50 ont proposé des primaires démocrates et 39 des primaires républicaines. Ces primaires s'échelonnent dans l'année de l'élection, de janvier à juin. Elles imposent aux candidats à la candidature de se présenter aux conventions de leur parti dans un maximum d'États, afin de rallier les sympathisants et d'obtenir un maximum de délégués à la convention nationale.
Bibliographie
Pour tout ce qui concerne les présidents américains, nous recommandons l'excellent ouvrage d'André Kaspi et Hélène Harter, Les présidents américains, de Washington à Obama (Tallandier, 2012).
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Voir les 5 commentaires sur cet article
Bernard (06-11-2022 12:44:08)
La démocratie américaine - et par répercussion l'ensemble des démocraties occidentales - est aujourd'hui en crise depuis le coup d'Etat "soft" du 4 novembre 2020 aux Etats-Unis : bourrages d'urnes... Lire la suite
Willy (19-01-2017 20:40:37)
"...en 1824, pour l'élection de James Buchanan face à Andrew Jackson" doit se lire John Quincy Adams au lieu de James Buchanan (élu président en 1856).
pierre (19-01-2017 13:25:54)
finalement systeme assez exemplaire, puisqu'au moins en France on tend a le copier : -systeme des primaires - pas plus de deux mandats consecutifs pour le president Reste chez nous a supprimer le p... Lire la suite