Textile préféré des rois et des coquettes, la soie est depuis plus de trois millénaires au cœur de toutes les attentions, au point d'avoir donné son nom à une route transcontinentale.
Baptisé en 1877 « route de la soie » par le géographe allemand Ferdinand von Richthofen, ce ruban a longtemps été le lien unique entre la Méditerranée et la Chine, l'Orient et l'Occident. On peut y voir la première « mondialisation » des échanges.
Marchandises mais aussi croyances, connaissances et idées ont emprunté ses 8 000 km sur les pas des caravanes, des envahisseurs ou des pèlerins. Tirons le fil de la soie pour accompagner ces aventuriers et rêveurs vers d'autres horizons !
La « route de la soie » reprend vie en ce XXIe siècle sous la forme d'un réseau dense de voies ferrées et de routes reliant les deux extrémités de l'Eurasie...
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De la capitale chinoise aux ports italiens, en passant par les ports ou « échelles » du Levant, les caravanes chargées de précieuses soieries ont tracé tout au long du Moyen Âge un ensemble de circuits commerciaux majeurs : la « route de la soie ».
Ces 8 000 kilomètres à travers steppes et oasis ont été relayés plus tard par des routes maritimes...
Au bout du fil
Un jour, une impératrice chinoise, paisiblement installée sous un mûrier pour boire son thé, vit tomber dans sa tasse... un cocon ! Cherchant à le repêcher, elle déroula un fil tellement long qu'elle dut l'enrouler sur une bobine. Son époux, le mythique Empereur jaune, décida alors de garder en Chine le secret de cette nouvelle matière.
Ainsi serait né un monopole qui fit de la Chine le principal producteur de soie depuis les débuts de la sériciculture, au IIIe millénaire av. J.-C. Le nom que nous donnons à l'Empire du Milieu pourrait d'ailleurs venir de sseu, qui désigne en chinois la soie.
Bien que réservés à la cour impériale, les tissus de soie ont parfois traversé continents et océans, comme le prouve la présence de fils soyeux dans les cheveux d'une momie égyptienne de 1000 ans av. J.-C. Mais les trajets sont longs et dangereux, et même si des empires comme celui des Achéménides (d'Afghanistan en Libye, à partir des années 550 av. J.-C.) ont facilité les échanges, la soie devient vite le symbole de l'inaccessible et du luxe. N'a-t-elle pas servi longtemps de monnaie ?
Les Hellènes, toujours plus loin vers l'est
Le maître du monde ! Quand il parvint aux frontières du Penjab (Inde), Alexandre le Grand ne devait pas imaginer que d'autres civilisations l'attendaient de l'autre côté des hautes montagnes. Mais en mettant pied en Asie centrale, il permettait une avancée considérable dans le rapprochement entre Occident et Orient.
Fondée au IVe s. dans la vallée de Fergana (Tadjikistan), la ville d'Alexandrie Eskhaté (en grec : « Alexandrie l'ultime », actuellement Khodjent) devint ainsi un point de rencontre important entre les deux pôles de l'humanité.
Le conquérant s'empressa d'encourager les caravanes et la diffusion des marchandises, notamment par l'intermédiaire des Scythes installés de l'Ukraine à la Mongolie.
Plus au sud, il sut tirer parti de la Voie royale mise en place un siècle plus tôt par Darius Ier entre Sardes (Turquie) et Suse (Iran). Sa mort, en 323 av. J.-C., mit fin à cet élan, mais temporairement...
Et Zhang Qian partit vers l'ouest...
C'est l'Orient des Han qui reprit l'initiative. Au IIe s. av. J.-C, alors que commençait à se développer la civilisation romaine, l'empereur chinois Wudi décida d'envoyer une expédition à la rencontre des tribus d'Asie pour consolider les alliances, se procurer les fameux « chevaux célestes » du Ferghana et, par la même occasion, ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux.
À la tête d'une centaine de cavaliers, Zhang Qian partit en 138 av. J.-C. pour une odyssée qui l'emmena jusque chez les Yuezhi, en Asie centrale, après une pause d'une dizaine d'années chez les Xiongnu pour cause de captivité. L'aventure extraordinaire du « Grand voyageur » est le premier témoignage que l'on possède sur la quête d'une nouvelle route reliant l'empire chinois aux « trente-six royaumes des Régions occidentales » (Asie centrale), dont la description a fasciné le souverain. Pourquoi, d'ailleurs, ne pas aller encore plus loin ?
« Une matière qui ne cache pas le corps » (Sénèque)
De l'autre côté du monde, Rome est elle aussi fascinée par la serica (la soie, en latin, d'après le mot chinois sseu), dont les survivants de la défaite de Carrhes (53 av. J.-C.) ont vanté le chatoiement. Comment donc les Parthes avaient-ils créé ce tissu qui ornait leurs bannières ? Son origine resta longtemps un mystère, notamment pour l'historien Pline l'ancien : « Les Sères - Chinois - sont célèbres pour la substance laineuse tirée de leurs forêts ; après les avoir trempées dans l'eau, ils peignent le duvet blanc des feuilles [qui permettra que] les jeunes filles romaines se pavanent publiquement en habits transparents » (Histoire naturelle, VI, 20).
Ce ne sont pas les Sères, que les Latins ne connaissent que par ouïe-dire, qui vont familiariser Rome avec la soie, mais les Parthes. Habiles commerçants idéalement situés aux portes de l'Asie, ils se réservent le monopole du commerce de cette matière devenue synonyme de décadence, au point d'être interdite par Tibère. Peine perdue !
Le chameau, originaire de Bactriane (actuel Afghanistan), est indissociable des routes de la soie. Endurant et résistant, il est le seul animal de bât capable d'effectuer ces longs parcours caravaniers dans les reliefs escarpés et les déserts glacés ou brûlants. Il couvre 50 km par jour avec 150 à 200 kg de marchandises sur le dos et peut se passer de boire pendant plusieurs jours.
Il faut huit mois à un an pour qu'une marchandise expédiée de Xi'an parvienne aux bords de la mer Noire. Les caravanes ne comptent pas moins de 100 à 500 marchands, ces derniers étant soucieux de se regrouper pour échapper aux attaques de pillards. Mais très rares sont ceux qui effectuent le voyage de bout en bout. La plupart se relaient en différents points d'échanges.
Incontournables Sogdiens !
Petit à petit, des missions diplomatiques puis commerciales s'organisent entre la Chine et les pays d'Asie centrale, tandis qu'à l'autre bout de la route, au Proche-Orient, des villes comme Palmyre profitent d'échanges de plus en plus actifs.
Après l'affaiblissement des Parthes au IIIe siècle de notre ère, c'est au tour des habitants de la Sogdiane, la région de Samarcande, de s'assurer la maîtrise des itinéraires caravaniers. Dès le IV siècle, ils étendent leurs réseaux de la Chine aux steppes turco-mongoles, au point d'acquérir la réputation d'être les meilleurs marchands de l'époque : ils « excellent au commerce et aiment le gain ; dès qu'un homme a vingt ans, il s'en va dans les royaumes voisins ; partout où on peut gagner, ils sont allés » !
Fourrures et ambre de la Baltique, plats d'argent et richesses d'Asie passent entre leurs mains avant de souvent transiter par Byzance, comme ces splendides tissus qui servent alors à protéger les reliques de nos églises. L'apogée de leur commerce, au VIIIe s., est de courte durée. L'irruption des troupes arabo-musulmanes et, simultanément, la chute de la dynastie chinoise des Tang marquent le début de leur déclin.
Voie commerciale, la route de la soie n'a également jamais cessé de transporter idées et croyances.
C'est ainsi que le bouddhisme se diffusa au IIe s. en Chine grâce aux marchands originaires d'Inde ou de Serinde (ouest de la Chine) qui s'empressèrent de traduire les textes sacrés.
Mais cela n'était pas suffisant pour les nouveaux adeptes : certains prirent la route sur les traces de ces écrits, à l'exemple du Chinois Xuanzang qui rentra chez lui après 10 ans de voyage, au VIIe s., les bras chargés de près de 700 ouvrages !
À la même époque était déjà implanté le nestorianisme, doctrine chrétienne affirmant la coexistence de deux personnes (humaine et divine) en Jésus-Christ.
C'est la présence de ces chrétiens qui donna naissance à Byzance, à la fin du Moyen Âge, à la rumeur de l'existence de tout un royaume, celui du prêtre Jean.
Au XIIIe siècle, le pape et les grands souverains européens regardent aussi vers l'est : Innocent IV puis le roi Saint Louis envoient ainsi des missionnaires chez le Grand Khan mongol qui répond en exigeant la soumission de l'un puis de l'autre ! Les musulmans furent finalement ceux qui s'enracinèrent le plus solidement en Asie centrale, où une communauté juive était également présente, à Boukhara, depuis le IIIe s. av. J.-C.
Sous la protection mongole
Au XIe s., la route de la soie n'est plus guère fréquentable : les légendaires Haschischins ne cessent en effet d'attaquer les caravanes. Victime de l'insécurité et de l'instabilité politique, l'itinéraire terrestre disparaît jusqu'au XIIIe, au bénéfice des voies maritimes. C'est alors que les Mongols entrent en scène en plaçant sous leur seule autorité l'ensemble de la route, du cœur de la Chine à Antioche (Turquie).
Gengis Khan et ses successeurs mettent fin aux exactions des Haschischins (au prix de massacres d'une toute autre ampleur) et encouragent les Occidentaux à traverser ses contrées. Des dizaines d'entre eux acceptent l'invitation à l'exemple du célèbre Marco Polo, originaire de la puissante Venise.
La Sérénissime République contrôle les points d'arrivée des caravanes, dans l'empire byzantin et les échelles du Levant. Mais cela ne suffit pas à ses marchands qui, tels les Polo, profitent de la « paix mongole » pour remonter la route de la soie jusqu'à son point de départ.
À la fin du XIVe siècle, cependant, l'unité de l'Eurasie, imposée par les Mongols, n'est plus qu'un lointain souvenir.
Alors que s'organise à l'ouest l'empire ottoman, à l'autre extrémité de l'Asie, les Chinois de la dynastie des Ming se replient sur eux-mêmes. Plus que jamais avides d'or et d'épices, les Occidentaux choisissent de contourner la barrière érigée en Asie centrale par les Turcs ottomans. Ils se lancent sur les mers...
La boussole, la poudre à canon, le papier puis l'imprimerie : sans la route de la soie, les quatre grandes inventions de la Chine n'auraient pu profiter au développement de l'Europe médiévale et du monde musulman.
Après la découverte du papier au IIe s., c'est sous les Tang, au VIIe siècle, que les progrès ont été les plus remarquables : voici l'imprimerie qui a permis la conservation du Sutra du diamant, premier texte imprimé (IXe s.) retrouvé dans les grottes de Dunhuang.
Pharmacologie et hydrographie ne sont pas en reste, mais c'est la cartographie qui, bien sûr, eut le plus de retentissement pour notre route, dessinée dès le VIIIe siècle sur une carte de 9 mètres de long, malheureusement disparue aujourd'hui.
En sens inverse, l'extraordinaire développement des sciences arabes eut un écho jusqu'aux confins de la Chine grâce à des savants comme l'ouzbek Al-Biruni : féru d'astronomie, de mathématiques et de médecine, il se rend au XIe siècle en Inde dont il devient un des plus grands spécialistes.
Mais les érudits ne furent pas les seuls à transporter le savoir dans leurs bagages : c'est en effet souvent grâce aux prisonniers de guerre que les connaissances circulèrent. Le moine bouddhiste Kumarajiva, célèbre pour ses traductions, devint ainsi l'enjeu d'une expédition envoyée au IVe siècle par le souverain de la Chine du nord. La culture n'a pas de prix !
Le triomphe de la mer sur la terre
On sait que c'est en partant en quête d'épices que Christophe Colomb découvrit l'Amérique (1492) et Vasco de Gama atteignit les Indes (1498). Mais il n'était pas le premier à choisir la route maritime : au début du XVe s., les Ming avaient déjà envoyé plusieurs expéditions maritimes dans l'océan Indien, vers l'ouest, sous le commandement d'un amiral eunuque et musulman (!), Zheng He. La première, 1405 et 1407, ne comportait pas moins de 300 navires !
Mais cette entreprise vite abandonnée n'eut guère de retombées et ce sont les Portugais qui, à la suite de Vasco de Gama, devinrent maîtres des mers de Chine avant d'entrer dans le pays en 1513. Ils ne purent cependant longtemps profiter de leur monopole : la concurrence arriva vite d'Europe avec les Espagnols, installés aux Philippines en 1565, puis les Hollandais et les Anglais qui se disputèrent ardemment le contrôle du marché des précieuses céramiques et du thé.
La route maritime des épices et de la porcelaine prend alors la place de la route terrestre de la soie, matière d'ailleurs devenue moins précieuse depuis que le secret de sa fabrication est arrivé en Occident.
La fin du monopole chinois de la soie
Au XIVe siècle, à la fin du Moyen Âge, les relations entre l'Occident et la Chine se raréfient, les Chinois finissant même par refuser les échanges : « Nous possédons toutes choses. [Nous n'avons] que faire des produits de votre pays ».
La soie, il est vrai, n'est plus depuis longtemps une exclusivité chinoise. Dès 552, selon la chronique, des moines nestoriens offrent à l'empereur Justinien, à Constantinople, des cocons de ver à soie volés aux Chinois.
Mais c'est en Perse que se diffuse d'abord l'élevage des vers à soie, à la base de la sériciculture, et la culture des mûriers, dont les feuilles servent à nourrir les vers à soie.
Cette industrie de la soie se répand plus tard en Occident, en Italie et en France.
Au début de la Renaissance, le roi Louis XI et le roi François Ier encouragent la fondation d'ateliers de tissage à Tours puis à Lyon, avec le désir d'éviter ainsi de coûteuses importations. Plus tard, le roi Henri IV et son ministre Sully font appel à l'agronome Olivier de Serres pour développer la culture du mûrier, y compris dans le jardin des Tuileries, à Paris.
Le « Grand Jeu »
Il faut attendre le XIXe s. pour voir les Occidentaux se pencher de nouveau sur une carte d'Asie centrale.
Il s'agit alors de faire face à l'expansionnisme russe qui met en danger les Indes britanniques.
Une partie d'échec se met en place entre les espions et aventuriers de chaque camp, avec en toile de fond les steppes kazakhes et montagnes afghanes. Linguistes et cartographes se précipitent sous divers déguisements pour transformer ce no man's land en partie du territoire national ou en zones tampons, à l'exemple de l'Afghanistan.
Les révolutions russes de 1917 ne mettent pas fin au Great Game que Lénine relance en déclarant : « L'Orient nous aidera à conquérir l'Occident » ! Son gouvernement reprend à son compte la politique des tsars et impose la férule de Moscou aux populations musulmanes d'Asie centrale.
Mais la montée du fascisme en Europe dans les années 1930 détourne l'attention de cette région. L'époque, appelée « le tournoi des ombres » par les Russes, et décrite par Rudyard Kipling dans Kim, est révolue.
Sous le sable, des trésors...
À la fin du XIXe siècle, la concurrence entre Russes et Anglais change d'objectif, tout en restant aussi acharnée : il s'agit désormais de sortir vainqueur d'une nouvelle course aux trésors, archéologiques cette fois-ci. On commence à prêter attention aux légendes de cités enfouies dans le désert et à observer avec envie les quelques antiquités rapportées par les aventuriers.
Puis, en 1890, est annoncée la découverte de feuillets d'écorce de bouleau rédigés en sanskrit au Ve siècle : ces manuscrits Bower deviennent une des plus anciennes traces écrites de l'humanité !
Les grandes puissantes se précipitent : les Suédois, avec Sven Hedin, parcourent le désert du Taklamakan (Chine) tandis que le Britannique Aurel Stein met à jour les villes anciennes du Turkestan. Côté allemand, Albert von Le Coq recueille 34 tonnes d'antiquités de l'oasis de Turpan (Chine).
Chez les Français, c'est le jeune Paul Pelliot qui va marquer l'histoire de l'archéologie en 1908 en déchiffrant à la bougie près de 20.000 des manuscrits amassés dans les grottes de Mogao, dans la province chinoise de Dunhuang, aux franges du désert.
Entre pillage et démarche scientifique, objets, tablettes et peintures murales prennent la route des plus grands musées européens, permettant enfin la redécouverte de civilisations jusqu'ici oubliées.
C'est en ces termes que les membres de l'expédition Centre-Asie, organisée en 1931 par André Citroën, ont rendu compte de leur expérience extraordinaire. Haardt et Audoin-Dubreuil avaient pour ambition de faire traverser l'Asie à leurs autochenilles, Himalaya compris. Sur 12.000 km, du Liban à Pékin, ils parviennent à déjouer les embuscades et les coups du sort, faisant avancer leurs engins coûte que coûte, quitte à démonter les ponts trop bas et à vider les routes de leurs pierres…
Mais le triomphe est au bout ! Citroën a réussi un formidable coup de marketing avant l'heure. D'autres, avant lui, avaient répondu à l'appel de la route de la soie, à l'exemple de Paul Nadar, fils du célèbre photographe. Amoureux lui-même de l'image, il part en 1890 pour le Turkestan grâce au chemin de fer transcapien qui lui permet de rejoindre Samarcande. Son millier de prises de vue reste un témoignage inestimable sur les monuments et les populations de l'Asie centrale à la fin du XIXe siècle.
Vers une nouvelle route ?
Si les expéditions archéologiques parvenaient encore en ce début du XXe siècle à parcourir les anciens royaumes de la route de la soie, les réalités géopolitiques allaient rendre de plus en plus difficile le voyage d'ouest à est. En 1924, les cartes d'Asie centrale se couvrent des nouvelles frontières dessinées par les Soviétiques.
Leur intervention en Afghanistan en 1979 conduit le pays au chaos et déstabilise durablement la région. Il faut attendre 1991 et l'indépendance de ces républiques pour voir la fameuse route de nouveau accessible.
Les liaisons ferroviaires avec la Chine et l'Iran sont rétablies, les pipelines et gazoducs traversent les déserts et les camions au lourd chargement se lancent de nouveau à l'assaut des montagnes.
En ce début du XXIe siècle, près de dix siècles après son Âge d'or, la route de la soie n'a pas été oubliée, au contraire : devenue destination touristique, elle renaît également sous sa forme commerciale à l'initiative du président chinois Xi Jinping, avec un gigantesque réseau ferroviaire et autoroutier reliant la Chine et l'Europe occidentale via le Kazakhstan et la Russie (18 à 22 jours pour relier en train le Pacifique à l'Atlantique).
Gageons qu'avec ce New Silk Road Corridor, toute cette partie du monde, si longtemps inaccessible, sera bientôt désenclavée. Il reste à souhaiter qu'elle ne perde pas la part de mystère qui a fait rêver tant de voyageurs.
Sources bibliographiques
La Route de la Soie, éd. Gallimard (« Bibliothèque du voyageur »), 2010.
Jean-Pierre Drège, Marco Polo et la Route de la Soie, éd. Gallimard (« Découvertes » n°53), 1989.
François Pernot, Les Routes de la Soie, éd. Arthémis, 2001.
Jean-Paul Roux, L'Asie centrale. Histoire et civilisation, éd. Fayard, 1997.
Vos réactions à cet article
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Jean-Claude PETERS (30-04-2018 19:54:33)
Le Président chinois s'appelle Xi Jinping.
Amicalement.
Albert A (05-06-2013 17:01:48)
La route de la soie n'a pas véhiculé que des hommes des idées et des produits, elle a également facilité la transmission de la peste de l'orient vers l'oxccident.