Citations et Mots d'Histoire

Apogée de l'Europe

Léon Gambetta    (1838 - 1882)

« Pour reprendre véritablement le rang qui lui appartient dans le monde, la France se doit de ne pas accepter le repliement sur elle-même. C'est par l'expansion, par le rayonnement dans la vie du dehors, par la place qu'on prend dans la vie générale de l'humanité que les nations persistent et qu'elles durent ; si cette vie s'arrêtait, c'en serait fait de la France »

Républicain de gauche et laïc, Léon Gambetta a été aussi l'un des pionniers des conquêtes coloniales ainsi que l'atteste ce discours prononcé à Angers le 7 avril 1872 (*).


« Et je ne fais que traduire les sentiments intimes du peuple de France en disant du cléricalisme ce qu'en disait un jour mon ami Peyrat : Le cléricalisme ? voilà l'ennemi ! »

Cette formule, qui fait référence à un discours d'Alphonse Peyrat (1863), a été prononcée par Léon Gambetta, député du Bas-Rhin, à la Chambre des députés le 4 mai 1877. Elle répond à une pression de l'épiscopat français en faveur d'une restitution de Rome au Saint-Siège (En 1870, le royaume d'Italie s'était emparé de la Ville éternelle et en avait fait sa capitale). De sa naissance, en 1870, à 1905 (loi de séparation des Églises et de l'État) et au-delà, la IIIe République n'a pas eu de plus grande obsession que de réduire l'autorité spirituelle du clergé catholique.


« Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre »

Cette invite comminatoire a été adressée publiquement à Lille par Léon Gambetta au président de la République, le maréchal Marie de Mac-Mahon, au terme de la crise institutionnelle ouverte le 16 mai 1877. Ce jour-là, le président avait renvoyé le président du Conseil, Jules Simon, puis il avait dissous la Chambre des députés. La nouvelle majorité législative ayant récusé le ministère choisi par le président de la République, celui-ci n'avait eu d'autre choix que de s'incliner en décembre 1877 puis de démissionner le 30 janvier 1879. Après lui, aucun président de la IIIe République n'osa plus dissoudre la Chambre des députés.


« Il n'y a pas de question sociale »

Ce mot de Léon Gambetta, républicain de gauche au verbe tonitruant, a été prononcé en 1871, peu après l'écrasement sanglant de la Commune par les républicains portés au pouvoir par la défaite de Sedan. Il est vrai que la IIIe République ne s'est guère préoccupée des questions sociales et de la condition ouvrière de sa naissance, en 1871, à l'avènement du Front Populaire, en 1936.

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