La beauté féminine

Du jugement de Pâris à Miss Monde

Miss France, miss Monde, top models et régimes minceur : notre époque est obsédée par la beauté féminine. Pourtant, rien de neuf dans la recherche de la beauté à tout prix. Elle a toujours été pour les femmes un atout pour s'imposer aux hommes et exercer une influence sur le cours des choses.

Yves Chenal

Les Trois Grâces, par Pierre-Paul Rubens (1577-1640), vers 1635, musée du Prado, Madrid

Quand la beauté conduit au désastre

Diao Chan, l'une des Quatre Beautés de la Chine antique (gravure ancienne)Nous sommes sur l'Olympe il y a quelques siècles. Les déesses grecques Athéna, Héra et Aphrodite se disputent la pomme d'or « à la plus belle », que leur a lancée la déesse de la discorde Eris. Zeus décide alors de faire appel au prince troyen Pâris pour les départager dans ce qui peut être considéré comme le lointain ancêtre du concours Miss France.

Curieusement, ce concours ne se joue pas sur les qualités esthétiques des déesses, mais sur les promesses qu'elles font au jeune homme. Or, plutôt que la gloire militaire ou le pouvoir, Pâris choisit l'amour de la plus belle femme du monde, Hélène, que lui promet Aphrodite. Mal lui en prend, puisque de là naît la guerre de Troie qui détruit finalement la cité.

En Chine, on entretient encore le souvenir des « Quatre Beautés », quatre femmes qui, entre le VIIe siècle avant notre ère et le VIIIe après J.-C., ont fasciné leurs contemporains et joué un rôle politique de premier plan.

La première d'entre elles, Xi Shi, aurait été un instrument politique pour Goujian, roi de Yue, qui l'aurait repérée pour sa beauté et offerte à son ennemi Fuchai, le roi de Wu, qui l'avait autrefois emprisonné et lui imposait de payer un tribu.

Fuchai en tomba éperdument amoureux et, suivant les conseils de la belle, exécuta son fidèle conseiller. Devenu indolent, il négligea les affaires de l'État si bien qu'après quelques années Goujian prit sa revanche en anéantissant les troupes de Fuchai, qui se suicida.

Dès l'Antiquité, premier Âge d'Or des produits de beauté

Buste de Nefertiti (XIVe siècle av. J.-C., Neues Museum, Berlin)Les tombes de l'Égypte ancienne nous ont livré des flacons contenant des restes de préparations, auxquels s'ajoutent des textes médicaux conservés sur papyrus.

Comme on peut s'en rendre compte sur l'illustration ci-contre, la beauté de Nefertiti, épouse du pharaon Akhenaton, a beau remonter au XIVe siècle avant notre ère, elle demeure étonnamment actuelle.

On peut en dire autant des dames égypto-romaines de l'oasis du Fayoum, dont nous pouvons voir les beaux portraits funéraires comme celui ci-dessous.

Les Grecques et les Romaines, tout comme les Égyptiennes, nous ont laissé de nombreux objets de toilette : miroirs, spatules divers, cuillers, palettes pour les fards...

Autant dire que l'industrie de la beauté n'est pas apparue au XXe siècle !

Portrait funéraire d'une jeune femme égypto-romaine (oasis du Fayoum, 1er-IIIe siècle)La céruse, ou blanc de plomb, fut très utilisée jusqu'à l'époque moderne pour éclaircir la peau et cacher les imperfections.

Cette mixture comportait toutefois des risques pour la santé, signalés déjà par Pline l'Ancien : il fallait être prête à souffrir pour être belle.

Moins dangereux étaient les bains de lait d'ânesse qui, si l'on en croit l'expérience de Cléopâtre, préservait le velouté de la peau.

Notons toutefois que, contrairement à ce qu'on croit souvent, sa beauté n'était peut-être pas si extraordinaire que cela, certaines représentations semblent indiquer le contraire.

En revanche elle alliait intelligence, culture, charme et courage, qui lui permirent de devenir le modèle de la séductrice dans l'histoire.

« Est-ce un visage ou un ulcère ? »

Dès l'Antiquité, des voix s'élèvent contre les soins portés à la beauté : il ne s'agit pas de s'opposer à une quelconque « dictature de la beauté » mais de dénoncer la dépravation morale qu'implique ce souci.

Femme à sa toilette, avec miroir, Ier s., Pompéi, villa d'ArianePourquoi, disent les esprits chagrins, les femmes se fardent-elles sinon pour tromper leurs maris et s'adonner à la la luxure et à la prostitution ?

Le poète romain Juvénal se demande dans ses Satires : « Un visage qui a besoin de tant de préparations, auquel il faut ces cataplasmes humides, est-ce un visage ou un ulcère ? » L'auteur comique Plaute se moque pour sa part des femmes qui tentent de cacher leur âge en faisant dire à un de ces personnages : « Car ces vieilles qui s'enduisent de parfums, qui essaient de se rajeunir, décrépites, édentées, qui cachent les défauts de leur corps par du fard, quand la sueur se mélange aux parfums, aussitôt elles sentent comme si un cuisinier avait mélangé des sauces : tu ne sais ce qu'elles sentent, sinon que tu t'aperçois d'une seule chose : elles sentent mauvais ».

Les auteurs chrétiens de la fin de l'empire romain reprennent ses critiques en les aggravant : depuis Ève, la femme est la tentatrice, la beauté vient donc du diable, si bien que le souci de la beauté est un péché (bien qu'Ève ne soit pas décrite comme belle dans la Bible).

Tertullien écrit ainsi au IIe siècle : « Oui, elles insultent au Seigneur, les femmes extravagantes qui blanchissent leur peau ou en polissent les inégalités avec des pâles étrangères, qui colorent leurs joues avec le vermillon, qui prolongent le contour de leurs paupières avec une poussière impure. L'empreinte de la main divine leur déplaît apparemment; elles rougissent d'elles-mêmes à leurs propres yeux; elles condamnent, Dieu dans son œuvre. »

Le Moyen Âge, le temps de la dame idéale

La séduction féminine demeure suspecte aux yeux du clergé jusqu'à l'orée du deuxième millénaire. Non sans raison. De Frédégonde la mérovingienne à Judith la carolingienne, le haut Moyen Âge nous offre quelques piquants portraits de femmes fatales !

Après la mort de sa première épouse, Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne, refuse tout contact avec des concubines ou des prostituées alors que ses conseillers (y compris des ecclésiastiques !) le lui recommandent comme moindre mal, pour éviter un nouveau mariage et des querelles de succession.

L'empereur tient bon et décide de se remarier en 819. Les plus belles jeunes filles de l'Empire lui sont présentées, et il craque pour la magnifique Judith, de la puissante famille bavaroise des Welfs.

Vierge à l'Enfant : Nostre Dame de Grasse, XVe siècle (musée des Augustins, Toulouse, Photo Daniel Martin)Bien plus jeune que son mari, elle acquiert rapidement une grande influence sur lui et place ses proches aux postes de pouvoir, et donne naissance à un nouvel héritier, Charles, au grand dam des enfants du premier lit : Judith obtient en effet que Charles ait une part de l'héritage, ce qui provoque la révolte des fils de Louis, en 830 puis de nouveau en 833, pour aboutir aux serments de Strasbourg (842) et au partage de Verdun (843). Petite cause, grands effets...

Après l'An Mil, la beauté féminine fait un retour en grâce, du moins sous une forme sublimée. Dans la littérature courtoise et profane, la Dame est ainsi une figure centrale, à la fois belle et inaccessible.

Dans les cathédrales, la Vierge Marie, d'abord représentée de manière neutre, devient à l'époque gothique clairement féminine, avec des traits délicats et une poitrine arrondie.

Au XVe siècle, dans les cités et les cours médiévales, beauté et noblesse d'âme se confondent, mais aussi beauté et noblesse tout court.

Seules les femmes assez riches pour ne pas s'user aux tâches ménagères peuvent conserver une allure digne, répondre aux canons du temps et s'acheter les préparations cosmétiques et les parfums hérités de l'Antiquité ou importés d'Orient à la faveur des croisades.

Des cheveux blonds, un front haut, éventuellement épilé comme ci-dessous chez Agnès Sorel, un teint pâle mais des joues roses, des seins ronds et petits (avec diverses techniques pour éviter qu'ils ne se développent trop : les jeunes filles absorbent des mixtures de vinaigre et de déjections de colombes, ou ont des plaques pressées sur leur poitrine pour la comprimer), une taille élancée, des mains fines et longues, un ventre qui peut être légèrement proéminent, signe de fécondité : voilà le portrait de la femme idéale.

Portrait d'Agnès Sorel, école de Jean  Fouquet (milieu du XVe siècle, collection particulière)

Les canons de la beauté vus par un poète de la Renaissance

Si l'obsession des mensurations peut donner l'impression que le corps féminin est comme découpé au scalpel, cette tradition remonte loin. Citons par exemple un sonnet des Regrets de Joachim du Bellay (1522-1560) :

Diane chasseresse (école de Fontainebleau, milieu XVIe siècle) Ô beaux cheveux d'argent mignonnement retors !
Ô front crêpe et serein ! et vous, face dorée !
Ô beaux yeux de cristal ! ô grand bouche honorée,
Qui d'un large repli retrousses tes deux bords !

Ô belles dents d'ébène ! ô précieux trésors,
Qui faites d'un seul ris toute âme enamourée !
Ô gorge damasquine en cent plis figurée !
Et vous, beaux grands tétins, dignes d'un si beau corps !

Ô beaux ongles dorés ! ô main courte et grassette !
Ô cuisse délicate ! et vous, jambe grossette,
Et ce que je ne puis honnêtement nommer !

Ô beau corps transparent ! ô beaux membres de glace !
Ô divines beautés ! pardonnez-moi, de grâce,
Si, pour être mortel, je ne vous ose aimer.

Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa soeur la duchesse de Villars (fin du XVIe siècle, école de Fontainebleau)

De la beauté contrainte à la libération de la femme

À la fin du Moyen Âge, les femmes de la bourgeoisie imitent les nobles dans la recherche de la beauté, et aussi imposent leur beauté, plus en chair, celle des tableaux flamands, qui nous rappelle qu'il existe aussi d'autres goûts que ceux promus par les canons : on pense naturellement aux Trois Grâces représentées par Rubens au XVIIe siècle (voir plus haut).

Anne de Clèves  (22 septembre 1515  ; 16 juillet 1557), vue par Hans HolbeinMais l'idéal de beauté demeure celui de la sveltesse, et les femmes nobles sont prêtes à tout pour l'atteindre. Le corset apparaît ainsi à la fin du XVIe siècle et connaît dès le XVIIe siècle un grand succès : il est particulièrement appliqué aux jeunes filles, dont la silhouette est ainsi allongée, par contraste avec la lourdeur des formes des femmes du peuple.

L'importance de la beauté pour les femmes apparaît a contrario dans l'exemple d'Anne de Clèves, quatrième épouse du roi d'Angleterre Henri VIII : le roi l'avait choisie sans l'avoir rencontrée, d'après un portrait réalisé par Hans Holbein et les conseils de ses proches. Mais lors de la rencontre le 3 janvier 1540, il s'avéra qu'elle était moins belle que le roi ne l'avait cru.

Le mariage eut tout de même lieu, mais fut rapidement annulé : vu le destin de certaines des autres épouses du roi, ce ne fut peut-être pas un si grand mal que cela pour la malheureuse !

Elisabeth Vigée-Lebrun (1755-1842), autoportrait au chapeau de paille, vers 1782 (National Gallery, Londres)Au Siècle des Lumières, le XVIIIe, les traits individuels sont valorisés en même temps que la personnalité des femmes.

Les corsets disparaissent. Les toilettes se font plus légères. À Versailles, en 1783, la reine Marie-Antoinette elle-même ose s'afficher dans une simple robe de mousseline, sans apprêts apparents ni chichis.

À la veille de la Révolution, une forme de beauté plus naturelle est ainsi en voie de triompher, en lien avec l'émancipation des femmes.

De façon inattendue, c'est dans l'Espagne rigoriste et inquisitoriale qu'éclate un coup de tonnerre.

Le peintre Francisco Goya (1746-1828) s'autorise vers 1800 deux représentations féminines d'un érotisme torride : La Maja ubrana (habillée) et La Maja desnuda (traduction inutile). Dans les deux cas, l'érotisme du modèle est immanquable : regard aguicheur et formes mises en valeur pour la première, corps offert de la seconde.

Mais il faut savoir terminer une révolution. Au siècle suivant, la bourgeoisie accède aux commandes de la société et renvoie les femmes à leur rôle de potiche. On pense ici à Arnolphe, dans L'École des Femmes (Molière) :
« Tant, que j’aimerais mieux une laide, bien sotte,
Qu’une femme fort belle, avec beaucoup d’esprit »
.

Dans les années 1820-1830 la cambrure des reins devient un des critères de l'élégance (faut-il ici parler de beauté ?). Engoncées dans leur corset, les femmes de la bonne société souffrent le martyr au point de risquer l'évanouissement ou pire. Mais c'est le prix à payer pour être admirées...

La beauté, souvent froide, aspire à manipuler les hommes avant d'être aimée. Ainsi de la Duchesse de Langeais chez Balzac : « La plus réelle beauté, la figure la plus admirable n’est rien si elle n’est admirée : un amant, des flagorneries sont les attestations de sa puissance. Qu’est un pouvoir inconnu ? Rien. Supposez la plus jolie femme seule dans le coin d’un salon, elle y est triste. Quand une de ces créatures se trouve au sein des magnificences sociales, elle veut donc régner sur tous les cœurs, souvent faute de pouvoir être souveraine heureuse dans un seul. Ces toilettes, ces apprêts, ces coquetteries étaient faites pour les plus pauvres êtres qui se soient rencontrés, des fats sans esprit, des hommes dont le mérite consistait dans une jolie figure ».

La comtesse Virginie de Castiglione en 1863 (Florence, 22 mars 1837 ; Paris, 28 novembre 1899)Quelques décennies plus tard, à partir des années 1870-1880, les robes se rapprochent des jambes, laissant apparaître la silhouette d'une manière nouvelle : si les postiches fessiers disparaissent, les fesses ressortent d'autant plus, tout comme les seins. Mais la minceur demeure un idéal à atteindre à coups de régimes ou de massages réalisés à l'aide d'objets divers (rouleaux, puis stimulateurs électriques...).

Si les canons de la beauté évoluent, son utilisation à des fins politiques demeure à travers les âges.

En témoigne la comtesse de Castiglione, une Italienne considérée comme la plus belle femme de son temps, que le Premier ministre de Piémont-Sardaigne envoya à Paris afin qu'elle se glisse dans le lit de Napoléon III et oriente sa politique en faveur de l'unification italienne. Commença alors une liaison de deux ans dont l'influence sur l'Histoire de l'Italie est toujours discutée. 

Après la chute du Second Empire, la narcissique comtesse s'enferma dans son appartement teint en noir, refusant qu'on voie les ravages du temps sur son visage.

Libération de la femme ou tyrannie de la beauté ?

À la beauté quelque peu figée et hiératique du siècle bourgeois s'oppose au tournant du XXe siècle une autre beauté qui se veut plus « naturelle », celle des femmes qui pratiquent la gymnastique, la bicyclette et les bains de mer. 

Une belle en maillot de bain vers 1920Elle annonce les tendances qui se manifesteront dans les décennies suivantes : disparition progressive du corset au profit des gaines puis des sous-vêtements, et valorisation du bronzage.

C'est là une évolution majeure dans l'histoire de la beauté, qui finalement n'en connaît pas tant que cela.

Jusque là, la beauté était toujours pâle (y compris dans d'autres civilisations, comme en Orient, au Japon ou en Chine) : les femmes nobles fuyaient le soleil pour ne pas ressembler au peuple.

Louise Brooks (14 novembre 1906, Cherryvale, Kansas ; 8 août 1985, Rochester, NY)Dans l'Entre-Deux-Guerres, tout s'inverse : le teint bronzé devient un signe de distinction, en liaison avec la vogue des bains de mer, et les industriels proposent en conséquence des produits pour brunir le teint ainsi que les premières lampes à bronzer dans les années 1930.

Très vite toutefois, on voit apparaître une tyrannie de la beauté : les mensurations recommandées par les journaux se font de plus en plus exigeantes, la chirurgie esthétique fait elle aussi son apparition pour lutter contre les rides, refaire le nez...

La création du concours Miss France en 1920 reflète cette évolution.

Après la Seconde Guerre mondiale, la tendance ne fait que s'accroître avec les « progrès » (si on ose dire) du star-system. Dorénavant, chaque femme se voit proposer des modèles de beauté au cinéma, dans les revues, puis à la télévision, et l'industrie des cosmétiques prend des proportions nouvelles.

Le poids idéal diminue toujours, et avec la montée en puissance des top-models à partir des années 1980, on est passé d'un modèle de beauté du type « pin-up », sublimé par Marylin Monroe (une beauté à laquelle la proximité du pouvoir fut peut-être fatale), à un modèle bien plus élancé (songeons à l'épouse actuelle d'un ancien président de la République française).

Gong Li dans le film Épouses et concubines (1991)L'Occident exporte ainsi son modèle de beauté dans le monde entier.

Mais qui sait si de nouveaux canons ne vont pas bientôt nous venir de Chine, à la suite de l'actrice Gong Li, avec la montée en puissance du cinéma et de l'industrie des cosmétiques dans l'Empire du Milieu ?

Là encore, la beauté en dit long sur notre société et sur la mondialisation que nous connaissons.

Bibliographie

On peut retrouver l'histoire de la beauté féminine dans l'ouvrage de Georges Vigarello, Histoire de la beauté, le corps et l'art d'embellir, de la Renaissance à nos jours, L'Univers Historique, 2004, ainsi que dans Le Bain et le Miroir, Soins du corps et cosmétiques de l'Antiquité à la Renaissance, catalogue d'expositions, Gallimard, 2009.

Et les hommes ?

Il est difficile de faire l'histoire de la beauté masculine car, dans les textes, en général écrits par des hommes, la beauté est presque toujours considérée comme un attribut essentiel des femmes.

Si la beauté est un atout essentiel pour les deux sexes, elles est chez les hommes moins souvent mise en avant que la force, le courage ou la respectabilité. C'est au point que des jeunes hommes se donnent l'air plus âgé pour justifier des responsabilités auxquelles ils aspirent... même si on connaît des modes et des évolutions de la silhouette. Le dandy au XIXe siècle met ainsi en avant sa délicatesse et pousse son raffinement jusqu'à l'extrême.

Aujourd'hui, nous assistons à une transformation des pratiques puisque chez les hommes le souci de l'esthétique devient de plus en plus important : les poils sur la poitrine, jusque là considérés comme naturels voire virils, sont de plus en plus pourchassés. Les entreprises de cosmétiques développent de plus en plus des gammes de produits pour les hommes, qui semblent ainsi rejoindre les femmes dans l'esclavage du beau.


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Mode et fantaisie
Publié ou mis à jour le : 2020-12-28 17:43:57

Voir les 4 commentaires sur cet article

Margane (13-07-2015 10:21:47)

Merci pour ce bel article qui magnifie la beauté.depuis toujours l'homme y est sensible de par sa nature :ses gènes et ses hormones. C'est ainsi: il existe les caractères sexuels primaires et les s... Lire la suite

Epicure (11-06-2015 17:11:58)

La beauté c'est ce qui séduit profondément un homme et en général 99,999% se mettent d'accord à propos d'une superbe fille de 17 ans ou 25 ans selon le degré de maturité qui leur plait. Le Sup... Lire la suite

B. Simon (11-06-2015 12:52:21)

Curieux canons de la renaissance: "Ô belles dents d'ébène ! ... Ô gorge damasquine en cent plis figurée !" Ne s'agit-il pas plutôt d'un poème satyrique? La beauté d'Elizabeth Vigée-Lebrun... Lire la suite

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