ça s'est passé un...

6 septembre

événements

6 septembre 1522 : Le tour du monde de Magellan et Del Caño

Le 6 septembre 1522, au coucher du soleil, une nef en piteux état entre dans le port de San Lucar, en Andalousie. À son bord, 18 hommes épuisés, conduits par le basque Sébastian Del Cano (un ancien bagnard).

C'est tout ce qui reste des 5 caravelles et des 265 marins qui ont quitté l'Espagne trois ans auparavant, en direction de l'ouest, sous la direction de Fernand de Magellan...

Suite de l'article

6 septembre 1689 : Traité sino-russe de Nertchinsk

Le 6 septembre 1689, par le traité de Nertchinsk, les Chinois rejettent les Russes bien au-delà du fleuve Amour. Grâce à l'artillerie mise au point avec le concours des missionnaires jésuites, l'empereur Kangxi (ou K'ang-hi) a pu quatre ans plus tôt s'emparer du fort russe d'Albazin, sur le fleuve Amour. Ce traité est négocié par l'intermédiaire de deux jésuites de la cour de Pékin, dont l'astronome français Jean-François Gerbillon. Il reviendra aux deux prêtres de rédiger le traité en latin puis de le traduire en mandchou, russe, mandarin et mongol.

6 septembre 1901 : McKinley assassiné !

Le 6 septembre 1901, le président américain William McKinley (58 ans) arrive à Buffalo, dans l'État de New York, pour inaugurer la Pan-American Exposition.

Avocat originaire de l'Ohio, d'abord élu à la Chambre des Représentants, McKinley s'est signalé le 1er octobre 1890 par la mise au vote d'une grande loi protectionniste qui porte son nom, le « McKinley Tariff » : elle porte à 50% en moyenne les tarifs douaniers sur les importations.

McKinley est élu une première fois à la présidence des États-Unis en novembre 1896 sous l'étiquette républicaine. Il engage contre l'Espagne une guerre très profitable qui marque le début de l'impérialisme américain et lui vaut une réélection triomphale.

C'est donc l'esprit serein, impeccablement vêtu comme à son habitude, qu'il se rend à Buffalo. Après un discours d'inauguration, il assiste en fin d'après-midi à une fête au Temple de la Musique et serre les mains du public quand il tombe en arrière, frappé de deux balles en pleine poitrine.

L'assassin est un ouvrier anarchiste au chômage d'origine polonaise, Leon Czolgosz (28 ans), qui voyait dans le Président un « ennemi du peuple ». Il sera électrocuté le 29 octobre suivant.

McKinley en s'écroulant, murmure à son secrétaire : « My wife, be careful, Cortelyou, how you tell her - oh, be careful » (« Ma femme, faites attention en lui disant la nouvelle, Cortelyou, faites attention »). Il meurt après une semaine d'agonie. Le vice-président Théodore Roosevelt (42 ans), qui lui succède, va poursuivre sa « diplomatie du gros bâton » (« Speak softly and carry a big stick » ; en français : « Parlez avec douceur mais portez un gros bâton »).

6 septembre 1914 : La première bataille de la Marne

Le 6 septembre 1914, un mois après la percée allemande en Belgique, le général Joseph Joffre et le général Joseph Gallieni, gouverneur militaire de Paris, lancent sur le flanc ennemi la VIe armée du général Maunoury. Celle-ci oblige les généraux von Kluck et von Bülow à battre en retraite vers l'Aisne.

Grâce à cette contre-offensive de la Marne, les Français échappent à une défaite sans rémission (une seconde bataille de la Marne aura lieu à la fin de la guerre, en juillet 1918).

Suite de l'article

C'est sa fête : Bertrand

Le saint du jour, originaire d'Avignon, figure parmi les premiers « Frères prêcheurs » de saint Dominique de Guzman. Dans la région de Toulouse, alors imprégnée de l'hérésie cathare, il s'est efforcé de ramener les hérétiques vers la foi catholique. Il a fondé le couvent dominicain de Saint-Jacques, à Paris, près de la rue du même nom. Il est mort en 1230.

Naissances

Guillaume Dubois

6 septembre 1656 à Brive-la-Gaillarde (Limousin, France) - 10 août 1723 à Versailles

Fils d'un modeste apothicaire de Brive, repéré pour son intelligence et son adresse, Guillaume Dubois est chargé de l'éducation du duc Philippe de Chartres, neveu de Louis XIV. Il obtient de marier son élève à Mlle de Bois, fille légitimée du roi et de Mme de Montespan. 

Portrait du cardinal Guillaume Dubois, archevêque de Cambrai, Hyacinthe Rigaud, XVIIIe siècle.Philippe, devenu duc d'Orléans à la mort de son père puis Régent, le 2 septembre 1715, garde Dubois à ses côtés comme conseiller.

Le précepteur entre au Conseil d'État. Il négocie le 4 janvier 1717 le traité de La Haye avec l'Angleterre et les Provinces-Unies, contre l'Espagne. Ce succès lui vaut d'être nommé ministre des Affaires étrangères. Il déjoue la conspiration de Cellamare, l'ambassadeur espagnol qui projetait de transférer la régence au roi d'Espagne !

Là-dessus, pétri d'ambition, celui que l'on surnomme « l'abbé Friponneau » en raison de sa liaison avec Mme de Tencin, obtient l'archevêché de Cambrai, illustré par Fénelon, mort un peu plus tôt.

Il y a juste un détail gênant : Dubois, simple abbé, n'est pas prêtre ! Qu'à cela ne tienne. Mgr Tressan, évêque de Nantes, accepte de lui conférer en une seule messe tous les ordres, le sous-diaconat, le diaconat et la prêtrise ! Si bien que le 9 juin 1720, Dubois est sacré archevêque. « Ce sacre va permettre à l'abbé de faire sa première communion », commente le duc de Mazarin.

Cela ne suffisant pas à sa gloire, il exige la barrette de cardinal et l'obtient l'année suivante sans avoir jamais su célébrer une messe. 

En 1722, enfin, Guillaume Dubois est nommé Principal ministre par le Régent, une fonction qui n'avait plus été portée depuis la mort de Mazarin, six décennies plus tôt. Il est aussi élu à l'Académie française et à la présidence de l'Assemblée du clergé. Il décède le 10 août 1723, quelques semaines avant le Régent. Son ambition  et ses mœurs légères auront réussi à occulter ses mérites de diplomate et homme d'État.

Gilbert de La Fayette

6 septembre 1757 à Chavagnac (Auvergne, France) - 20 mai 1834 à Paris

Biographie Gilbert de La Fayette

Le marquis Gilbert Motier de La Fayette (on écrit aussi Lafayette), «héros des deux Mondes», demeure après plus de deux siècles le principal trait d'union entre la France et les États-Unis.

Mais son rôle historique ne se résume pas à ses années de jeunesse passées à combattre aux côtés des «Insurgents» américains. Il a aussi joué un rôle moteur dans les débuts de la Révolution française et à nouveau dans la révolution des Trois Glorieuses qui vit le remplacement de Charles X par Louis-Philippe 1er à la tête de la France.

Abd el-Kader

6 septembre 1808 à Mascara (Algérie) - 26 mai 1883 à Damas (Syrie)

Biographie  Abd el-Kader

Abd el-Kader, héros de la résistance algérienne à la conquête française, est né dans une famille de descendants du Prophète. Son père lui fait donner une éducation arabe classique. En 1832, les tribus de la région de Mascara lui offrent le titre de sultan. C'est le début d'une aventure épique qui se concluera le 23 décembre 1847 par sa reddition aux Français.

Il est exilé en France puis dans l'empire ottoman, à Damas. En juillet 1860, à la tête de sa troupe de cavaliers algériens, il sauve de la mort plusieurs milliers de chrétiens poursuivis par des fanatiques, ce qui lui vaudra la grand-croix de la Légion d'honneur. Il est initié au Caire à la loge maçonnique Les Pyramides. Le 6 juillet 1966, longtemps après sa mort, sa dépouille sera inhumée au cimetière d'El-Alia, près d'Alger.

Décès

Soliman le Magnifique

vers 1495 - 6 septembre 1566 à Szigervar (Hongrie)

Biographie  Soliman le Magnifique

Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleyman Kanouni) ou le Grand (Suleyman Asametleu) par les Turcs, est le plus grand sultan ottoman... et celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).

Il noue une alliance avec le roi François 1er contre Charles Quint, conquiert la Hongrie et met le siège devant Vienne.

Avec Soliman, marié à Roxelane (Khurrem), l’empire turc atteint sa plus grande expansion territoriale et manifeste une effervescence artistique dont témoignent les réalisations de l'architecte Sinan, comme les mosquées Suleymaniye ou Selimiye.

Jean-Baptiste Colbert

29 août 1619 à Reims - 6 septembre 1683 à Paris

Biographie Jean-Baptiste Colbert

Fils d'un marchand drapier de Reims, Jean-Baptiste Colbert débute comme commis aux bureaux de la Guerre, sous l'autorité du ministre Le Tellier, dans le gouvernement du cardinal Mazarin. Celui-ci ne tarde pas à le remarquer et lui confie la gestion de son immense fortune. C'est sur Colbert qu'il s'appuie aussi lorsque les troubles de la Fronde l'obligent à s'exiler. À sa mort, le 9 mars 1661, le cardinal le recommande spécialement au jeune roi Louis XIV.

Jaloux de son rival Fouquet, le surintendant des Finances, aussi m'as-tu-vu que lui-même est discret, froid, laborieux et ordonné, Colbert dénonce ses malversations au roi et contribue à sa chute.

Contrôleur général des finances à partir de 1665, Colbert va donner sa pleine mesure en servant le roi jusqu'à sa mort tout en se gardant de se mettre en avant. Comblé de faveurs, il gère avec rigueur les finances du royaume. Il crée en 1681 la Ferme générale, en charge de la collecte des impôts. Adepte du mercantilisme, il a donné son nom à une doctrine, le colbertisme (l'intervention de l'administration dans l'activité économique).

Aucune réaction disponible

Respectez l'orthographe et la bienséance. Les commentaires sont affichés après validation mais n'engagent que leurs auteurs.

Actualités de l'Histoire
Revue de presse et anniversaires

Histoire & multimédia
vidéos, podcasts, animations

Galerie d'images
un régal pour les yeux

Rétrospectives
2005, 2008, 2011, 2015...

L'Antiquité classique
en 36 cartes animées

Frise des personnages
Une exclusivité Herodote.net