événements
20 septembre 1187 : Saladin met le siège devant Jérusalem
Le 20 septembre 1187, le sultan Saladin met le siège devant Jérusalem après avoir écrasé les Francs à Hattîn.
20 septembre 1378 : Grand Schisme d'Occident
Le 20 septembre 1378, 13 cardinaux, pour la plupart français, se réunissent en secret à Anagni, au sud de Rome.
Mécontents du pape imposé par le peuple romain, le 8 avril 1378, sous le nom d'Urbain VI, ils désignent comme pape le prélat savoyard Robert de Genève. Le nouvel élu prend le nom de Clément VII et s'installe à Avignon, qu'avait abandonné le 17 janvier 1377 son prédécesseur Grégoire XI. Il se pose aussitôt en concurrent d'Urbain VI, qualifié d'« antipape ».
20 septembre 1792 : Droit au divorce et interdiction des voeux perpétuels
Avant de se séparer et laisser la place à la 1ère République française, l'Assemblée législative vote le 20 septembre 1792 une loi qui, tout à la fois, autorise le divorce et interdit les vœux perpétuels (la possibilité d'entrer au couvent). Pour les révolutionnaires, en effet, la Liberté exige qu'aucun engagement ne soit irrévocable !
Dans le même temps, les officiers municipaux se voient confier la tenue des registres d'état-civil (naissances, mariages et décès). Cette fonction capitale, dévolue aux curés depuis l'ordonnance de Villers-Cotterêts, va ajouter au prestige des conseils municipaux institués par la loi du 14 décembre 1789.
Notons qu'un an plus tôt avait déjà été institué le mariage civil.
20 septembre 1792 : Modeste canonnade à Valmy
Le 20 septembre 1792, devant le moulin de Valmy, la Révolution française est sauvée in extremis de l'invasion étrangère.
Les généraux Dumouriez et Kellermann, aux côtés desquels se tient le duc de Chartres (futur Louis-Philippe 1er), font reculer les Prussiens du duc de Brunswick, lequel est en compagnie du poète Goethe...
20 septembre 1870 : Les troupes piémontaises entrent à Rome
Le 20 septembre 1870, quelques jours après la chute du Second Empire français, les troupes piémontaises entrent à Rome. Le roi Victor-Emmanuel profite de la chute de Napoléon III, qui s'opposait à l'annexion par l'Italie des dernières possessions du pape, pour achever l'unification de la péninsule.
Le pape Pie IX se considère dès lors prisonnier au Vatican. Ses successeurs feront de même jusqu'aux accords de Latran qui, en 1929, transformeront le Vatican en un État souverain.
20 septembre 1946 : Première édition du festival de Cannes
Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise, née en 1932, le gouvernement français du Front Populaire décide de créer un festival du cinéma concurrent. Le lieu choisi est Cannes, sur la Côte d'Azur...
John Davy, religieux anglais, est condamné à mort et exécuté le 8 juin 1537 avec huit autres moines pour avoir refusé de reconnaître la primauté spirituelle du roi Henry VIII sur le pape.
Naissance
Louis de La Trémoille
20 septembre 1460 à Bommiers (Berry) - 24 février 1525 à Pavie (Italie)
Petit-fils d'un conseiller du roi de France Charles VII, Louis II de La Trémoille, vicomte de Thouars, devient à 28 ans, pendant la «Gerre folle», lieutenant général de l'armée royale. Il vainc les seigneurs rebelles à Saint-Aubin-du-Cormier, le 28 juillet 1488.
Parmi les vaincus figure le duc Louis II d'Orléans qui va succéder sur le trône à Charles VIII sous le nom de Louis XII. Sans rancune, il va obtenir de La Trémoille qu'il le serve loyalement.
En 1499-1501, La Trémoille conquiert la Lombardie et s'en prend même au royaume de Naples. Il se distingue plus tard, en 1509, à Agnadel. Il connaît cependant une grave défaite à Novare, le 6 juin 1513, face aux Suisses, ce qui oblige Louis XII à évacuer le Milanais.
Gouverneur de Bourgogne, La Trémoille négocie trois mois plus tard, le 13 septembre 1513, avec les mêmes Suisses la levée du siège de Dijon, capitale de la province. Héros de Marignan (1515), où périt son fils Charles, il meurt lui-même à Pavie dix ans plus tard. Contemporain et rival de Bayard, il a été surnommé «le chevalier sans reproche».
Décès
Kitagawa Outamaro
1753(Japon) - 20 septembre 1806 à Edo (Japon)
Ce grand maître de l'estampe est l'un des meilleurs témoins de la longue période de stabilité qu'a vécue le Japon sous le nom de «période d'Édo».
Il loge comme ses confrères près du quartier des plaisirs de Yoshiwara, à Édo (aujourd'hui Tokyo), et les bourgeois de la capitale impériale lui achètent des souvenirs de leurs bons moments passés auprès des courtisanes.
C'est un «monde flottant» où le temps s'écoule sans qu'il y paraisse...
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