événements
29 août 1526 : Soliman triomphe à Mohacs
Le 29 août 1526, le sultan ottoman Soliman II le Magnifique bat les Hongrois à Mohacs. La Hongrie disparaît en tant qu'État indépendant...
29 août 1533 : Exécution de l'Inca Atahualpa
Le 29 août 1533, Pizarre met à mort l'Inca Atahualpa. Le conquistador, un vacher illettré reconverti à cinquante ans dans la guerre de pillage, n'hésite pas à trahir sa promesse d'épargner l'Inca si celui-ci lui remettait la rançon exigée. Pizarre lui-même finira sous le poignard de ses acolytes. Mauvais prémices pour le Pérou colonial.
29 août 1660 : Charles II rentre à Londres
Le 29 août 1660, le roi Charles II revient triomphalement à Londres. La dictature de Cromwell et de son fils ayant conduit l'Angleterre dans une impasse, le général Monk a demandé au fils du roi Charles 1er, celui-là même qui avait été décapité, de rentrer d'exil. L'héritier des Stuart y consent. Dans une déclaration préliminaire, il proclame une amnistie générale et la liberté de conscience. C'est pour l'Angleterre un pas décisif sur la voie de la démocratie.
29 août 1805 : Naissance de la Grande Armée
Rassemblée à Boulogne et initialement destinée par Napoléon Ier à envahir l'Angleterre, l’armée des côtes de l’Océan prend le nom de « Grande Armée » le 11 fructidor an XIII (29 août 1805) pour se distinguer de la « petite armée » qui opère au même moment en Italie. Sont alors formés sept corps d’armée (les « sept torrents ») sous le commandement de Bernadotte, Davout, Soult, Ney, Lannes, Marmont et Augereau. Leur objectif est de gagner à marches forcées le Rhin, à la rencontre des Autrichiens. Les soldats parcourent 40 km par jour avec un barda de 40 kg sur le dos. Pas étonnant qu'ils en viennent à se qualifier de « grognards ». S'ensuivent les victoires d'Ulm et d'Austerlitz.
En octobre 1808, cette Grande Armée cesse officiellement d’exister. Napoléon commande alors une armée d’Espagne, puis une armée d’Allemagne. Une seconde Grande Armée est constituée en 1811 en prévision de la campagne de Pologne, qui débouchera sur la tragique campagne de Russie. L’état-major général est placé sous le commandement du fidèle maréchal Alexandre Berthier tandis que la Maison de l’Empereur est confiée au grand écuyer le général de Caulaincourt.
29 août 1842 : Le traité de Nankin met fin à la guerre de l'opium
Le 29 août 1842, le traité de Nankin met fin à la « guerre de l'opium ». Le gouvernement chinois renonce à interdire l'importation de la drogue en provenance des Indes britanniques...
29 août 1914 : « Situation inchangée de la Somme aux Vosges »
Par ce mémorable communiqué du Grand Quartier Général daté du 29 août 1914, au premier mois de la Grande Guerre, les Français découvrent avec stupeur que leur pays a été envahi et que leurs armées battent en retraite sur tous les fronts. Jusque-là, tous les communiqués du quartier général du général Joffre laissaient supposer que l'offensive allemande était contenue, voire stoppée !... Ainsi la guerre moderne amenait-elle avec elle la propagande et le mensonge.
29 août 1944 : La tragédie de la vallée de la Saulx
Le 29 août 1944, à l'approche de l'armée américaine, des soldats de la Wehrmacht instaurent la terreur dans quatre villages de la vallée de la Saulx, à la limite entre les départements de la Marne et de la Meuse (Lorraine). 86 hommes de 16 à 85 ans sont enlevés à leur famille et abattus en représailles suite à des actes de résistance, par des militaires du 29e régiment de la 3e division de Panzer-Grenadiers, sous le commandement du général major Hans Hecker.
Quatre jours plus tôt, le 25 août 1944, jour de la Libération de Paris, le 17e bataillon SS basé à Châtellerault assaille le village de Maillé (600 habitants, Indre-et-Loire), là aussi en représailles à une attaque de la Résistance survenue peu avant. Les mitrailleuses et le canon font 124 victimes parmi les 600 habitants, dont 26 enfants et deux nouveaux-nés.
La vallée de la Saulx et Maillé figurent parmi les cinq grands massacres commis en France par les Allemands en 1944, avec Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), Tulle (Corrèze) et Ascq (Nord). Tous furent l’œuvre des SS sauf celui de la vallée de la Saulx.
29 août 1949 : Première bombe atomique soviétique
Le 29 août 1949, les Soviétiques procèdent à leur premier essai d'une bombe atomique sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan. Il intervient quatre ans après le premier essai américain près de Los Alamos (Nouveau-Mexique). La bombe soviétique a une puissance de 22 kilotonnes, soit dix de plus que celle d'Hiroshima.
Les Américains découvrent l'essai grâce à des enregistrements recueillis par un bombardier B-29 sur une bande de papier radiosensible, les Américains ont appris avec stupeur que les Soviétiques venaient de procéder à leur premier essai atomique quatre ans après celui de Trinity, à Los Alamos. Le président Harry S. Truman, qui n’y croyait pas, malgré les avertissements d’Oppenheimer et des autres scientifiques, y voit un motif de relancer la course aux armements. Le 31 janvier 1950, il annonce officiellement autoriser les recherches en vue de de développer au plus vite la bombe thermonucléaire ou bombe H (pour bombe à hydrogène), des centaines de fois plus puissante que la bombe d'Hiroshima !
Le premier essai thermonucléaire américain a lieu le 1er novembre 1952 dans l'atoll Eniwetok (îles Marshall). Mais les Soviétiques mènent le leur sitôt après, le 12 août 1953 avec une bombe qui a l'avantage de pouvoir être transportée par avion. Les essais se multiplient dès lors des deux côtés mais aussi chez les Britanniques, les Français et les Chinois, avec qui plus est des risques accrus de retombées radioactives.
29 août 1966 : Dernier concert des Beatles
À San Francisco le 29 août 1966 se tient le dernier concert public des Beatles.
Composé de quatre jeunes Anglais de Liverpool (John Lennon, né en 1940 (et assassiné en 1980), Paul McCartney, né en 1942, George Harrison, né en 1943 et Ringo Starr, né en 1940), le groupe s'est formé à la fin de la décennie précédente. Inspiré par le « dieu de Memphis », Elvis Presley, il renouvelle le rock'n roll avec une verve très britannique. Il prend son nom fétiche en 1960 mais c'est seulement à partir de 1963 que ses tubes (chansons à succès) vont faire se trémousser la jeunesse de tous les continents. Cette « Beatlemania » festive marque l'apogée des années « jeunes » (1943-1968), période d'intense créativité culturelle servie par une jeunesse nombreuse.
Après leur tournée aux États-Unis et leur concert de San Francisco, les Beatles donnent ensemble un dernier concert improvisé sur le toit de leur studio londonien, le 30 janvier 1969 ! La prestation est interrompue par la police au bout de trois quarts d'heure pour cause de vacarme... Miné par les dissensions, le groupe se sépare. C'en est fini du rock'n roll.
La sainte de ce jour est une martyre légendaire des premiers siècles. On lui a consacré une basilique, Sainte-Sabine de Rome.
Naissances
Jean-Baptiste Colbert
29 août 1619 à Reims - 6 septembre 1683 à Paris
Fils d'un marchand drapier de Reims, Jean-Baptiste Colbert débute comme commis aux bureaux de la Guerre, sous l'autorité du ministre Le Tellier, dans le gouvernement du cardinal Mazarin. Celui-ci ne tarde pas à le remarquer et lui confie la gestion de son immense fortune. C'est sur Colbert qu'il s'appuie aussi lorsque les troubles de la Fronde l'obligent à s'exiler. À sa mort, le 9 mars 1661, le cardinal le recommande spécialement au jeune roi Louis XIV.
Jaloux de son rival Fouquet, le surintendant des Finances, aussi m'as-tu-vu que lui-même est discret, froid, laborieux et ordonné, Colbert dénonce ses malversations au roi et contribue à sa chute.
Contrôleur général des finances à partir de 1665, Colbert va donner sa pleine mesure en servant le roi jusqu'à sa mort tout en se gardant de se mettre en avant. Comblé de faveurs, il gère avec rigueur les finances du royaume. Il crée en 1681 la Ferme générale, en charge de la collecte des impôts. Adepte du mercantilisme, il a donné son nom à une doctrine, le colbertisme (l'intervention de l'administration dans l'activité économique).
Dominique Ingres
29 août 1780 à Montauban - 14 janvier 1867 à Paris
Jean Dominique Ingres, artiste surdoué, partagé entre sa passion pour le dessin et celle pour le violon (d'où l'expression : «violon d'Ingres»), s'est formé à la peinture dans l'atelier de David...
Opportuniste, il traverse sans encombre deux monarchies, deux empires, deux républiques et trois révolutions.
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