événements
3 juillet 324 : Constantin vainc Licinius à Andrinople
Suit à l'échec du pouvoir collégial instauré par Dioclétien, l'empire romain se trouve partagé entre deux empereurs : Constantin domine l'Occident et Licinius l'Orient. Constantin pénètre avec son armée en Thrace et se porte à la rencontre de son concurrent (qui est aussi le mari de sa soeur Constantia).
Les deux armées, fortes de plusieurs dizaines de milliers d'hommes chacune, s'affrontent le 3 juillet 324 devant Hadrianopolis (Andrinople), sur les bords de l'Hèbre. Vaincu, Licinius s'enfuit vers Byzance et traverse l'Hellespont en direction de la Bythinie (Asie mineure). Il est rattrappé et vaincu à Chrysopolis par son adversaire. Constantin, désormais maître de tout l'empire, relègue Licinius à Thessalonique et le fait étrangler quelques mois plus tard, sous le prétexte d'une conspiration.
3 juillet 987 : Sacre de Hugues Capet
Le 3 juillet 987, le comte de Paris Hugues Capet est sacré roi des Francs sous le nom de Hugues 1er à Reims, par l'évêque Adalbéron. Le premier, il fixe sa résidence à Paris.
Marié à une princesse carolingienne, Adélaïde de Poitou, il se présente en continuateur de la dynastie précédente mais pour assurer la survie de la sienne propre, il associe d'emblée son fils Robert (15 ans) au pouvoir et le fait sacrer dès le 25 décembre 987 à Orléans.
3 juillet 1187 : Saladin victorieux à Hattîn
Le 3 juillet 1187, les Francs de Palestine sont écrasés par le sultan Saladin au pied de la colline de Hattîn, près du lac de Tibériade. Cette bataille se solde par la reconquête de Jérusalem par les musulmans. Côté chrétien, l'incompétence du roi de Jérusalem, Guy de Lusignan, et la trahison de Gérard de Ridefort, grand maître de l'ordre du Temple, sont à l'origine du désastre...
3 juillet 1315 : Louis X le Hutin : « selon le droit de nature, chacun doit naître franc »
Le roi de France Louis X le Hutin publie un édit qui affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc ». En référence à cet édit, on en viendra bien plus tard à affirmer joliment : « le sol de France affranchit l'esclave qui le touche » (en entrant dans le pays, l'esclave devient aussi libre qu'un quelconque étranger)...
3 juillet 1608 : Samuel de Champlain fonde Québec
Samuel de Champlain, un explorateur natif de Brouage, remonte le Saint-Laurent et débarque le 3 juillet 1608 au pied du cap Diamant. Il fonde à cet endroit la ville de Québec. Cela lui vaudra d'être surnommé plus tard le «Père de la Nouvelle-France»...
3 juillet 1866 : « Coup de tonnerre » à Sadowa
Le 3 juillet 1866, les Prussiens du roi Guillaume 1er, commandés par le feld-maréchal Helmuth von Moltke, écrasent les Autrichiens de François-Joseph 1er et du maréchal Benedek à Sadowa (Königgrätz en allemand), en Bohême, près de l'Elbe. Cette seule bataille met fin à la guerre entre les deux pays. Elle fait en Europe l'effet d'un « coup de tonnerre » car nul n'imaginait une victoire aussi complète de la Prusse...
3 juillet 1940 : Attaque de Mers el-Kébir
Le 3 juillet 1940, la Royal Navy attaque la flotte française amarrée dans la base nord-africaine de Mers el-Kébir. Seuls contre les nazis après l'armistice franco-allemand, les Anglais craignent non sans raison que la flotte française ne soit réquisitionnée par les Allemands. Sous le nom de code Catapult, ils lancent une opération destinée à s'emparer de tous les navires français à leur portée ou de les neutraliser.
La brutalité de l'attaque de Mers el-Kébir (près de 1300 morts) réveille en France une anglophobie latente. C'est une aubaine pour les partisans d'une collaboration avec l'occupant. Quelques jours plus tard, l'Assemblée nationale issue des élections de 1936 et du Front populaire vote à une écrasante majorité les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
3 juillet 1974 : La France suspend l'immigration légale de travailleurs
Au nom de la « préférence nationale » en matière d'emploi, le 3 juillet 1974, en France, une directive suspend l'immigration légale de jeunes travailleurs du tiers monde. La nouvelle réglementation met fin à la « noria » entre pays de départ et pays de travail. Les travailleurs étrangers réclament de pouvoir s'établir définitivement en France avec leur famille. Le gouvernement cède à leur pression. Dès le 1er juillet 1975, Paul Dijoud, secrétaire d'État à l'immigration dans le gouvernement Chirac, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, encourage l'immigration familiale en l'accompagnant de primes et d'aides à l'installation. C'est le début d'un enchaînement absurde : l'État multiplie les encouragements financiers à l'entrée de non-travailleurs dans le pays (femmes, enfants...) et en même temps gémit de ne pouvoir correctement assimiler les nouveaux immigrants. L'économie quant à elle ne trouve plus dans l'immigration légale les travailleurs motivés dont elle aurait besoin. Les employeurs en manque de main d'oeuvre, dans la confection, le bâtiment ou les travaux agricoles bafouent la loi et le code de travail en multipliant les embauches d'étrangers en situation irrégulière...
Thomas, d'un mot hébreu qui signifie jumeau, est l'un des douze apôtres du Christ. Ses amis l'ayant assuré que le Christ était ressuscité après la crucifixion et qu'ils l'avaient vu, il déclare ne vouloir les croire qu'à la condition de le voir aussi, ainsi que de toucher ses plaies.
Peu après, le Christ ressuscité se manifeste à lui et exauce ses voeux. Thomas, bouleversé, confesse sa foi. Mais le Christ le réprimande pour n'avoir pas voulu croire sans voir. Après l'Ascension du Christ, Thomas évangélisera les Malabares des Indes. Un grand nombre de ceux-ci se disent encore aujourd'hui « chrétiens de Saint Thomas ».
Naissance
Louis XI
3 juillet 1423 à Bourges - 30 août 1483 à Plessis-lez-Tours
C'est à 38 ans seulement que Lous XI monte sur le trône. Né de Charles VII et Marie d'Anjou, il s'est très tôt révolté contre son géniteur dans l'impatience de lui succéder.
Mais une fois sur le trône, le 22 juillet 1461, il a lui-même affronté avec brio la dernière rébellion de grands féodaux, la mal-nommée «Ligue du Bien public». Il réparera pour finir ses écarts de jeunesse en restaurant le royaume dans toute sa puissance...
Décès
André Citroën
9 février 1878 à Paris - 3 juillet 1935 à Paris
André Citroën fonde en 1915 à Paris, quai de Javel, une usine de munitions qu'il convertit après la Grande Guerre en une usine d'automobiles. Il va dès lors employer son génie à créer des modèles plus innovants les uns que les autres. En 1929, il produit 100.000 véhicules soit le tiers de la production française. L'industriel témoigne aussi d'une grande imagination dans la promotion de sa marque : illumination de la tour Eiffel, croisière jaune,...
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