événements
22 juin 168 av. J.-C. : Bataille de Pydna
Le 22 juin 168 avant JC, les Romains écrasent le roi de Macédoine à Pydna. Rome établit en Macédoine des États à sa dévotion. La Grèce courbe l'échine devant son nouveau maître.
22 juin 1476 : les Suisses défont Charles le Téméraire à Morat
Les habitants de Berne sont entrés en conflit avec l'ambitieux duc de Bourgogne Charles le Téméraire pour la domination du Jura et de l'Alsace. Financés par la France et associés aux autres cantons de la Confédération suisse, ils surprennent l'armée bourguignonne à Grandson, au sud du lac de Neuchâtel, le 2 mars 1476. Les soldats bourguignons, en fait composée de mercenaires, essentiellement des « piétons » lombards, se débandent, non sans avoir pendu la garnison suisse de la place de Grandson. Les piquiers suisses s'emparent sans coup férir du butin du Téméraire.
Ce dernier reconstitue son armée et repart à l'offensive. Il se dirige vers Morat, ancienne possession savoyarde occupée par Berne et défendue par une garnison de 2 000 hommes sous les ordres de son ancien ami Adrien de Bubenberg. L’armée bourguignonne forte de 30 000 soldats, commence le siège de la ville le 9 juin. Mais le 22 juin 1476, l’armée des Confédérés, avec des contingents bâlois, fribourgeois, soleurois, schaffhousois, valaisans, neuchâtelois, gruyériens, biennois, auxquels s’ajoutent des Alsaciens, des Lorrains, des Rhénans et des Autrichiens, attaque les Bourguignons. Le choc entre fantassins suisses et cavaliers bourguignons se dénoue en une heure et se solde par cinq heures d'épouvante au cours desquelles les vainqueurs massacrent leurs prisonniers en représailles du massacre de Grandson.
Le « Grand-Duc du Ponant » (Grand Duc d'Occident) ne s'en remettra pas... Dans l'Histoire militaire de la Suisse, la bataille de Morat occupe la place d'honneur comme le souligne ce distique relatif aux guerres de Bourgogne : « Charles le Téméraire perdit à Grandson le bien (sa fortune matérielle), à Morat le courage (à la suite de la destruction de son armée), à Nancy la vie ».
22 juin 1636 : Le Japon se replie sur lui-même
Le 22 juin 1636, interdiction est faite aux Japonais de quitter leurs îles. Avec cette décision du shogun Tokugawa, le Japon se replie totalement sur lui-même pour plus de deux cents ans...
22 juin 1774 : Acte de Québec
Le 22 juin 1774, Londres promulgue l'Acte de Québec (Quebec Act) et remet en vigueur les lois françaises dans la « Belle Province ». Le gouvernement anglais veut de cette façon s'allier les élites québécoises face à l'insurrection des Treize colonies (les futurs États-Unis).
C'est ainsi que les habitants de l'ex-Nouvelle-France retrouvent le droit de pratiquer leur langue et leur religion, leurs lois civiles, leur système seigneurial et obtiennent un siège au Conseil du Canada. Leur territoire est même quadruplé par adjonction de terres vierges.
Comprenant qu'ils n'ont plus rien à attendre de la France, les Québécois renoncent à se rebeller sans pour autant prendre l'uniforme anglais.
En 1791, un Acte constitutionnel permet aux francophones de participer à l'administration de leur province. Mais leurs rapports avec la Couronne britannique vont se dégrader au XIXe siècle.
22 juin 1815 : Seconde abdication de Napoléon Ier
Au soir de Waterloo, Napoléon Ier prend à cheval la route de Paris. Épuisé, il arrive le 21 juin au palais de l’Élysée, où l’attend sa deuxième défaite. Sous la pression des deux Chambres, il abdique dès le lendemain en faveur de son fils le roi de Rome, âgé de 5 ans.
Il propose alors de redevenir simple général pour protéger la France de l’invasion, mais le gouvernement provisoire s’y refuse et son représentant Joseph Fouché lui suggère de quitter Paris pour Rochefort, un port de l'Atlantique, en l'entretenant dans l'espoir d'une fuite aux États-Unis. L'ancien ministre de la Police de l'Empereur veut surtout qu'il libère la place au plus vite...
22 juin 1929 : Le Vatican « s'arrange » avec le Mexique
Le 22 juin 1929, le Vatican signe avec le gouvernement mexicain du président Portes Gil les arrangements (« los Arreglos »)...
22 juin 1940 : Armistice franco-allemand
Le 22 juin 1940, la France du maréchal Pétain signe à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, un armistice avec l'Allemagne d'Adolf Hitler. Entre cette date et l'invasion de l'URSS, l'Angleterre de Churchill sera seule au monde à combattre le nazisme...
22 juin 1941 : La Wehrmacht envahit l'URSS
Le 22 juin 1941, à 4 heures du matin, Staline est réveillé par un coup de fil du général Joukov dans sa datcha des environs de Moscou : «C'est la guerre !»
Les troupes allemandes viennent de pénétrer en Union soviétique. Cette guerre non déclarée survient un an jour pour jour après l'armistice franco-allemand...
22 juin 1986 : Maradona venge l'Argentine
C'est l'un des buts les plus célèbres de toute l'histoire du football... et il a été marqué de la main. Encore aujourd'hui, de nombreux Anglais tremblent d'indignation lorsqu'on leur rappelle ce quart de finale de la Coupe du Monde mexicaine...
Alban était un païen qui vivait en Angleterre au temps de l'empereur Dioclétien.
Il hébergea par charité un prêtre chrétien pourchassé par la police. Lorsque celle-ci frappa à sa porte, elle s'empara d'un homme vêtu d'un habit ecclésiastique. C'était Alban qui, pour sauver son hôte, avait emprunté son manteau. Le malheureux fut flagellé et décapité en 287. C'est le premier martyr dont s'honorent les Anglais. Sa ville natale porte le nom de Saint-Alban in Hertfordshire.
Naissance
André-Hercule de Fleury
22 juin 1653 à Lodève - 29 janvier 1743 à Issy
Précepteur du roi Louis XV, André-Hercule de Fleury devient son Premier ministre en 1726. Il reçoit par la même occasion le chapeau de cardinal comme avant lui les Premiers ministres Richelieu, Mazarin et Dubois. Il va gouverner le pays avec sagesse et modération jusqu'à sa mort, le 29 janvier 1743, à l'âge de 90 ans (cela fait de lui le plus vieux Premier ministre qu'ait eu la France).
Décès
Armand Fallières
6 novembre 1841 à Mézin, Lot-et-Garonne - 22 juin 1931 à Villeneuve-de-Mézin, Lot-et-Garonne
Succédant à Émile Loubet, Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République française le 17 janvier 1906 comme candidat des gauches.
Sa mine débonnaire lui vaut le surnom de «Père Fallières». Un jour qu'il se promène sur les Champs-Élysées, un garçon de café mécontent de sa politique extérieure lui tire la barbe...
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