Le 18 octobre 1912, la Serbie, la Bulgarie, le Monténégro et la Grèce se coalisent contre la Turquie et franchissent ses frontières. Usé et vieilli, l'empire ottoman ne résiste pas à cette première guerre balkanique, fomentée par le ministre russe des Affaires étrangères Izvolski.
Après une campagne de trois semaines, il perd les territoires qui lui restent en Europe à l'exception de la région de Constantinople, sa capitale. Par le traité de Londres du 30 mai 1913, il renonce à ces territoires, essentiellement la Macédoine et sa capitale Salonique. Il reconnaît aussi l'indépendance de l'Albanie et cède la Crète à la Grèce.
Mais les vainqueurs se montrent incapables de s'entendre sur le partage des dépouilles et vont bientôt s'affronter dans une seconde guerre balkanique.
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