Ravagée par les guerres de religion, l'Allemagne va rester une mosaïque d'États et de principautés. La Prusse en émerge lentement au XVIIIe sicèle et la vie culturelle sera aimantée par les Lumières puis les idées révolutionnaires venues de Paris. Le sentiment national que cristallise le rejet de Napoléon bute sur la résolution des princes et il en sera de même lors des révolutions françaises de 1830 et 1848, empêchant l’émergence d’un État national. Il faudra attendre Bismarck et 1871 pour que naisse un Empire réunissant tous les structures politiques allemandes, à l’exception de l’Autriche. Deux guerres mondiales seront ensuite nécessaires pour que l’Allemagne retrouve une stabilité politique propice à la paix en Europe.
La férule de Metternich
Lorsqu’en 1806, l’empereur François II dépose la couronne impériale, l’empire n’est plus qu’une coquille vide. Dans cette « Troisième Allemagne » que Napoléon veut insérer entre la Prusse et l’Autriche, il fait appliquer les principes de la République française, introduit le Code civil, modernise le système scolaire et agraire. Mais Napoléon sera aussi l’ennemi contre lequel le peuple allemand s’unifie. Le sentiment national mobilisé lors de la « Bataille des nations » en 1813 libère les peuples allemands de la tutelle française et nourrit chez eux l’espoir de changements sur le plan intérieur.
C’était sans compter sur la volonté de restauration des princes qui en 1815 formalisent dans la Confédération Germanique une structure qui préserve la souveraineté et l’autonomie des 38 (puis 41) États qui la constituent et en garantit la sécurité extérieure. Sous la férule du très conservateur prince de Metternich, elle devient progressivement un instrument de répression de toute velléité démocratique, même si certains États comme la Bavière, le Pays de Bade et le Wurtemberg accordent à leur peuple une constitution.
Suite à la première grande manifestation pour une Allemagne unie et libérale organisée à la Wartburg en 1817 par les corporations d’étudiants, Metternich renforce la censure et propage un esprit de restauration qui traque toute opposition politique. La révolution de 1830 venue de France vient raviver les forces contestataires, tout particulièrement dans les pays du sud-ouest de l’Allemagne.
Considérée comme un des hauts-faits de l’opposition libérale et démocratique rassemblée autour du drapeau noir-rouge-or, la fête de Hambach en 1832 débouche cependant à nouveau sur une vague de répression. La bourgeoise libérale se retire de toute vie politique, se recentre sur la vie familiale dans une époque que l’on nomme le « Biedermeier ».
C’est une nouvelle fois la France qui, par la Révolution de 1848, revient mettre le feu aux poudres en Allemagne. Cette fois-ci, les révolutionnaires commencent par être victorieux : les princes, après parfois de sanglants combats, acceptent de mettre en place des constitutions, un parlement est élu et siège dans l’église Saint Paul à Francfort avec la double mission de rédiger une constitution pour l’ensemble de l’Allemagne et de décider entre une « petite » et une « grande », avec ou sans l’Autriche.
La constitution établit pour la première fois une liste des droits fondamentaux et opte pour un système de monarchie constitutionnelle. Mais devant tant de nouveautés qui ébranlent leurs pouvoirs, les princes se réorganisent et font intervenir les troupes ; les députés sont forcés à quitter le Parlement, nombreux sont ceux qui émigrent aux États-Unis. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV refuse une couronne qui n’est pour lui qu’un « simulacre de diadème, pétri de crasse et d’argile ».
La révolution de 1848 a échoué, renvoyant pour longtemps le peuple allemand dans un apolitisme petit-bourgeois et une obéissance aveugle au gouvernement des États. On en revient en 1851 à la Confédération germanique de 1815, marquée plus que jamais par une rivalité permanente entre l’Autriche et la Prusse, qualifiée de « dualisme ». La Prusse mise sur l’économie. À partir de 1833, elle est à l’initiative d’une union économique et douanière, le Zollverein, que viendront rejoindre progressivement 80% des États allemands non-autrichiens.
En 1835 avait été inauguré le premier trajet de chemin de fer qui sera bientôt conduit par les locomotives de Borsig. En 1870, le réseau ferré allemand aura dépassé celui de l’Angleterre, permettant le transport rapide des matières premières et par voie de conséquence le développement de l’industrie lourde et textile qui deviennent le fer de lance de l’économie allemande.
En 1858, l’arrivée au pouvoir en Prusse de Guillaume Ier, proche de certains milieux libéraux modérés, inaugure une ère aussi nouvelle qu’ambigüe pour le pays. Désireux d’ouvrir le parlement et le gouvernement aux forces libérales, ce sont néanmoins ces dernières qui vont s’opposer fortement à son projet de réforme de l’armée.
Face à ce blocage constitutionnel, le roi recours à une solution lourde de conséquences pour l’avenir de la Prusse : il nomme Otto von Bismarck à la tête du gouvernement. Grand propriétaire foncier, représentant de la Prusse au parlement de Francfort, ministre à Saint-Pétersbourg et à Paris, ce grand homme politique conservateur va mettre son sens de la Realpolitik et son art oratoire au service de la Prusse, n’hésitant pas pour ce faire à passer outre la constitution.
La République mal-aimée
Trois guerres, contre le Danemark, l’Autriche et la France confortent la place toujours plus prépondérante de la Prusse au sein de la Confédération, qui se dissout au profit de la Confédération du Nord en 1867 ; dernier pas avant la fondation de l’Empire allemand le 18 janvier 1871 dans la Galerie des glaces à Versailles, un Empire qui rassemble autour de la Prusse tous les États allemands, hormis l’Autriche, avec à sa tête l’empereur Guillaume Ier.
Bismarck sera durant dix-sept ans chancelier d’un Empire à la fois conservateur sur le plan social et politique et moderne sur le plan économique et industriel. Dans cette monarchie constitutionnelle bicamérale où tous les hommes élisent au scrutin universel le Reichstag, la vie politique s’est étoffée d’un grand nombre de partis depuis la révolution de 1848.
Si Bismarck construit avec doigté et génie un système d’alliances équilibrées qui préserve l’Allemagne de ses voisins sans l’isoler, la tâche est plus difficile sur le plan intérieur. Soucieux d’un attachement irréductible de la population aux intérêts allemands, Bismarck combat les catholiques suspectés d’ultramontanisme dans un « Kulturkampf » resté célèbre.
Pour venir réduire l’influence toujours croissante des socialistes suite au contexte de crise économique, il alterne la carotte – avec l’entrée en vigueur de la sécurité sociale – et le bâton, les lois d’exception. Mais Bismarck n’aura plus le dernier mot face au nouvel empereur Guillaume II, au tempérament impatient et impulsif, pressé de gouverner sans être cornaqué.
Lorsque le Chancelier de fer démissionne en 1890, l’Allemagne est la première puissance militaire au monde et s’apprête à le devenir sur le plan économique. Sa population s’est accrue de 50%, les succès industriels et scientifiques se multiplient au début du siècle. Fait plus inquiétant, la société est de plus en plus imprégnée de valeurs militaristes, les chefs militaires gagnent en influence auprès d’un empereur souvent indécis et faible et un gouvernement civil en retrait.
L’irrésistible ambition de dépasser la flotte anglaise, le début d’une politique coloniale agressive, la non-reconduction des alliances isolent des gouvernants allemands qui se sentent encerclés par d’autres alliances, telles que l’Entente cordiale de 1904, puis la Triple Entente conclue en 1907. Convaincue que la guerre serait de courte durée et confiante dans sa suprématie militaire, l’Allemagne, alliée à l’Autriche, déclare la guerre à la France et à la Russie. La population allemande suit ses chefs militaires comme un seul homme, dans une Union sacrée qui sera cependant de courte durée. Tous les partis politiques votent à l’unanimité les crédits de guerre.
L’enthousiasme des débuts retombe rapidement dans cette guerre où les généraux Hindenburg et Ludendorff court-circuitent un Parlement qui tente en vain en juillet 1917 de faire adopter une résolution de paix et un régime de monarchie parlementaire. Les chefs des armées se retirent pour laisser à la République proclamée le 9 novembre 1918 la lourde tâche de faire accepter la défaite par une population bercée jusqu’au bout dans l’illusion de la victoire. Un cadeau empoisonné pour cette République de Weimar qui doit en outre accepter l’humiliation du Traité de Versailles qu’elle signe le 28 juin 1919, sans avoir été invitée à la table des négociations.
Le montant exorbitant des réparations, la perte de la Silésie et l’occupation de la rive gauche du Rhin, le désarmement imposé et l’article 231 qui impute à l’Allemagne l’unique responsabilité du déclenchement de la guerre limitent d’entrée de jeu la marge de manœuvre d’une République qui doit aux Corps francs d’avoir survécu aux soulèvements révolutionnaires de l’automne 1918.
Ce fut une République malaimée de sa population qui resta souvent nostalgique des temps anciens, mais une République tout de même, dotée d’une Constitution qui garantissait les droits fondamentaux. Elle eut seulement la faiblesse d’accorder à son président des droits dignes d’un empereur et de faciliter ainsi en toute légalité une évolution vers un régime autoritaire.
Ses dirigeants devront régulièrement faire face aux forces extrémistes de gauche comme de droite qui nourrissent une guerre civile latente et qui n’hésitent pas à assassiner de grands hommes politiques comme Walther Rathenau. Les gouvernements démissionnent tous les six mois, incapables d’assurer une coalition stable, les forces de gauche n’arrivent pas à se fédérer pour contrer la montée du national-socialisme.
Du pouvoir absolu à la ruine
Condamnés à chercher un impossible juste milieu entre une politique d’exécution du Traité et la préservation de la bonne santé d’une économie qui pourrait garantir l’adhésion des Allemands au nouveau régime, ses dirigeants seront confrontés à l’hyperinflation galopante de 1923, provoquée par l’occupation de la Ruhr, puis ensuite en 1930 à un chômage massif, dû pour sa part au krach boursier américain.
Aux cinq premières années de quasi guerre civile et d’inflation succèdent à partir de 1923 cinq années de répit grâce au gouvernement de Gustav Stresemann qui met fin à la résistance passive des Allemands dans la Ruhr, rétablit la valeur de la monnaie et réintègre l’Allemagne dans le concert des grandes nations. Le prix Nobel de la paix qu’il obtient avec Aristide Briand en 1926 honore son engagement pour la pacification des relations franco-allemandes et l’entrée de l’Allemagne au sein de la Société des nations en 1926. Après avoir quasiment réglé la question des réparations avec le plan Young en juin 1929, il meurt début octobre 1929, quelques semaines avant le jeudi noir de Wall Street.
Particulièrement touchée en raison de l’importance des investissements américains, l’Allemagne plonge dans une crise économique qui se transforme rapidement en crise sociale et politique. Les gouvernements présidentiels déconnectent le Parlement des décisions politiques et préparent de fait le terrain à une gouvernance autoritaire. Le maréchal Hindenburg est réélu président en 1932.
Les victoires du parti national-socialiste à des élections qui se succèdent désormais à un rythme effréné, les lobbys des grands propriétaires terriens et du monde de l’industrie font élire Hitler au poste de chancelier le 30 janvier 1933. Le contexte international donne le dernier coup de grâce à une démocratie en manque de démocrates.
Après une tentative de putsch avortée en 1923 à Munich, Hindenburg nomme le 30 janvier 1933 Hitler chancelier d’un peuple habitué depuis l’échec de la Révolution de 1848 à voir les problèmes se résoudre par le haut. Avec la loi sur les pleins pouvoirs voté par le Reichstag en mars 1933, le destin de la démocratie est définitivement scellé.
La mise au pas assure l’exclusion ou l’autodissolution volontaire des partis autres que le NSDAP, qui subit une épuration durant la nuit des longs couteaux. La mort d’Hindenburg assure à Hitler la fonction de « Führer et chancelier du Reich ». Plus rien ni personne ne s’oppose désormais à la réalisation de son programme racial d’exclusion, puis d’extermination des juifs : lois de Nuremberg en 1935, « Nuit de cristal » en 1938 et conférence de Wannsee en 1942 qui décide de la « solution finale » coûteront la vie à 6 millions de Juifs.
Sur le plan extérieur, Hitler s’emploie avec l’assentiment massif de la population à effacer les humiliations du Traité de Versailles. Tout en affirmant sa volonté de préserver la paix, Hitler fait sortir l’Allemagne de la SDN, annexe en 1938 l’Autriche et obtient lors de la conférence de Munich l’assentiment des puissances occidentales pour rattacher les Sudètes au Reich. Le pacte de non-agression stratégiquement signé avec l’Union soviétique en août 1939 donne les mains libres à Hitler pour gagner la « Blitzkrieg ».
L’occupation de la Pologne, du Danemark, de la Norvège, de la France, de la Hollande, de la Belgique et du Luxembourg lui permet de se consacrer à l’objectif idéologique premier : faire de la Ostpolitik en Union soviétique le moyen de résoudre la question de l’espace vital, du Lebensraum. Mais le déclenchement de l’« opération Barbarossa » en juin 1941 avec l’envahissement de l’US va rapidement mettre un terme à l’accumulation de victoires. La bataille de Stalingrad inaugure une série de défaites en Europe et en Afrique que l’entrée des États-Unis dans la guerre rend définitives et meurtrières pour la population civile allemande.
Le sort de l’Allemagne fait l’objet dès 1943 de conférences interalliées qui auront pour objectif de démanteler l’industrie de guerre, de dénazifier une population enrôlée dans les mouvements idéologiques, de démocratiser des générations habituées à vouer un culte au Führer et imprégnés d’une propagande qui, en dépit de quelques mouvements de résistance rapidement écrasés, a infiltré tous les domaines, politiques et culturels.
Le 8 mai 1945 entérine la capitulation d’une Allemagne dont le sort est désormais soumis à la politique des Alliés. Douze millions de réfugiés fuient ou sont expulsés de terres qui avaient été allemandes souvent depuis des siècles, ce qui reste du territoire divisé en quatre zones et occupé. Le devenir de l’Allemagne est étroitement lié à la guerre froide qui impose progressivement un choix idéologique et qui scelle la division de l’Allemagne : une RFA construite sur les valeurs occidentales et une RDA, satellite du bloc soviétique. Les secteurs occidentaux de l’ancienne capitale Berlin également occupée deviennent rapidement l’enjeu d’un combat pour la liberté que les Occidentaux défendent lors du pont aérien de 1948.
À partir de 1949, la RDA se structure à l’image des autres pays du bloc de l’Est : économie planifiée, idéologie marxiste-léniniste, antifascisme, mouvements de jeunesse et organisations syndicales au service du parti socialiste unifié édifient un État qui se définit comme « l’État des paysans et des ouvriers ». Mais les Allemands de l’Est ont du mal à adhérer à cette nouvelle société organisée selon le principe du « centralisme démocratique ».
Le plan en dix points de Helmut Kohl
Les chars soviétiques doivent intervenir pour réprimer le soulèvement du 17 juin 1953 initiée par des ouvriers du prestigieux chantier de la Stalinallee. Il faudra ensuite la construction du Mur en août 1961 pour mettre un terme à la fuite de centaines de milliers de personnes qui met en danger l’économie de la RDA. Pendant que la RDA gagne progressivement sa souveraineté politique et s’intègre dans les organisations du bloc soviétique, où elle s’y profile comme le meilleur élève, sa population surveillée par la Stasi tente de trouver son bonheur dans l’intimité du cercle privé.
Succédant à Walter Ulbricht, Erich Honecker tente à partir de 1971 de lancer une nouvelle « politique économique et sociale » pour améliorer le quotidien des ménages est-allemands. La RDA se définit comme un « État socialiste », sans plus aucune référence à l’Allemagne, et obtient progressivement d’être reconnue sur le plan international par les États occidentaux. Mais les crises pétrolières et l’exploitation à outrance des mines à ciel ouvert qu’elles entraînent conduisent progressivement à une grave crise financière et écologique.
En 1976, la déchéance de nationalité de l’artiste très populaire Wolf Biermann, partisan d’un socialisme réformé, marque un tournant. L’insatisfaction croissante de la population qui voit en Gorbatchev un espoir de changement avalisé par le grand frère idéologique nourrit des mouvements de contestations toujours plus actifs. Hébergés au sein d’une Église protestante qui se définit comme « Église dans le socialisme », ils seront à l’origine de l’érosion progressive de l’autorité d’un gouvernement déconnecté de la réalité.
Les hommes et les femmes qui réfléchissent à la nouvelle constitution de la future RFA tirent les leçons des dysfonctionnements de la République de Weimar. Intitulée Loi Fondamentale pour en souligner le caractère provisoire dans l’attente de la réunification allemande, la constitution de la RFA, gardée avec vigilance par le tribunal constitutionnel fédéral de Karlsruhe, ancre le fédéralisme, limite les pouvoirs du président et inscrit de manière intangible les droits fondamentaux.
Les années de miracle économique et l’intégration dans les alliances de l’Occident sont les atouts qui permettent à la RFA durant les deux premières décennies sous Adenauer de retrouver rapidement sa place. La réconciliation franco-allemande initiée par le traité de l’Élysée en 1963, la construction de l’Europe qui en découle dans les années 1970 et 1980 sont au cœur d’une identité allemande résolument européenne.
Engagée avec les États-Unis dans un « partnership in leadership », elle accepte de payer le prix de la paix par une division de plus en plus inéluctable. La sécurité et la liberté passent avant l’unité de la nation. Après la construction du Mur s’ébauche sous l’impulsion du chancelier Willy Brandt dans le cadre de la Ostpolitik une politique de « changement par le rapprochement », une politique de « petits pas » à l’égard des pays de l’Est, et tout particulièrement de la RDA avec qui les relations se normalisent.
En dépit d’une économie florissante, bien qu’également affectée par les crises pétrolières, une partie de la société prospère commence à dénoncer l’immobilisme conservateur de leurs aînés. Mai 1968 conduit en RFA non seulement à une libération des mœurs mais également à une interrogation sur la responsabilité d’un passé qui ne passe pas. Mais l’État de droit résiste aux actes terroristes de l’« automne allemand » de 1977 et intègre les mouvements pacifistes et écologistes qui sont pour la première fois représentés au Bundestag en 1985.
L’ouverture du Mur le 9 novembre 1989 vient surprendre les gouvernements des deux Allemagnes. Les citoyens de RDA qui ont défilé au cri de « Nous sommes le peuple » sont rapidement débordés par un rythme dicté par les dizaines de milliers de personnes qui quittent chaque jour la RDA pour goûter aux fruits d’un système capitaliste autrefois défendus.
Le plan en dix points d’Helmut Kohl, le soutien infaillible des États-Unis et la progressive acceptation de l’unification allemande par la France, l’Union soviétique et la Grande-Bretagne et la coopération avec les députés de la chambre du peuple élue pour la première fois de son histoire librement font de chaque journée de cette année historique un pas vers la fin de la division de l’Allemagne. Le traité de Moscou signé en septembre et l’entrée en vigueur du Traité d’unification le 3 octobre font de l’Allemagne un État unifié aux frontières définitivement établies.
Berlin
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