Constance Sereni et Pierre-François Souyri (Flammarion, 254 pages, 22 euros, 2015)

À la fin 1944, quand la défaite est devenue inéluctable, l'état-major japonais a recruté les premières « unités spéciales d'attaque ». Rien moins que des bombes humaines lancées contre les navires de guerre américains.
À défaut de dommages importants, ces jeunes aviateurs délibérément sacrifiés par leur hiérarchie vont provoquer chez l'ennemi une psychose sans précédent.
Les Américains veulent y voir la preuve que les Japonais sans exception sont prêts à se battre jusqu'à la mort et se suicider pour l'honneur du pays et de son Empereur. D'où leur conclusion que la capitulation du Japon, en dépit de son extrême faiblesse, pourrait se révéler très coûteuse en vies humaines (américaines)... à moins d'employer la bombe atomique.
La réalité est infiniment plus nuancée ainsi que le montrent Constance Sereni et Pierre-François Souyri, deux remarquables connaisseurs et historiens du Japon...
Lire la suite : De la guerre sino-japonaise à celle du Pacifique
Publié ou mis à jour le : 10/06/2016 09:42:47
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