ça s'est passé un...

10 juin

événements

10 juin 1190 : Mort de Frédéric Barberousse

Le 10 juin 1190, l'empereur d'Allemagne Frédéric de Hohenstaufen, dit Barberousse, se noie en voulant se baigner dans un torrent glacé de Cilicie, au sud de l'actuelle Turquie. Il allait se joindre à la 3e croisade avec son armée. Sa mort désempare ses fidèles et laisse face à face les rois de France et d'Angleterre, Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion. Pendant longtemps en Allemagne, les pauvres gens rêveront d'un possible retour du prestigieux empereur.

10 juin 1791 : Le Québec à la conquête de sa souveraineté

Le 10 juin 1791, le roi anglais George III signe l'Acte constitutionnel du Canada. Il partage la colonie nord-américaine en deux provinces :
– Ă€ l'ouest de la rivière Outaouais (Ottawa en anglais), est crĂ©Ă© le Haut-Canada, Ă  dominante anglophone.
– Ă€ l'est, le Bas-Canada rĂ©unit les Canadiens de souche française. Il compte 160.000 habitants dont seulement 20.000 anglophones. Sa capitale est la ville de QuĂ©bec...

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10 juin 1794 : La Grande Terreur

Le 10 juin 1794, Ă  Paris, la loi du 22 prairial An II rĂ©duit les procès rĂ©volutionnaires Ă  de simples formalitĂ©s. C'est le dĂ©but de la « Grande Terreur Â» qui entraĂ®nera la mort sur l'Ă©chafaud de milliers de simples suspects, jusqu'Ă  la mort du premier responsable de cette loi, Maximilien de Robespierre, le 10 thermidor suivant (28 juillet 1794)...

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10 juin 1805 : Traité entre Washington et le pacha de Tripoli

Au début du XIXe siècle, Youssouf Karamanlis, pacha de Tripoli (Libye) se pique d'imposer un tribut aux navires qui longent ses côtes. Le président américain Thomas Jefferson prend mal la chose. Le 10 juin 1805, après un blocus et quelques escarmouches, il impose un traité par lequel le pacha s'engage à mettre fin à la piraterie...

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10 juin 1837 : Le palais de Versailles retrouve sa splendeur

Le palais de Versailles retrouve sa splendeur le 10 juin 1837. Ce jour-là, à l'occasion du mariage du prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans, le roi Louis-Philippe 1er inaugure en son sein un Musée de l'Histoire de France. Au fronton des deux ailes du palais est gravée la formule : «À toutes les gloires de la France».

Le «roi-bourgeois» a formulé le projet de ce musée quatre ans plus tôt, dans un esprit d'oecuménisme, afin de rassembler les Français de toutes tendances politiques autour de leur Histoire commune...

10 juin 1868 : Assassinat du prince de Serbie Michel III Obrénovic

Le 10 juin 1868, le prince de Serbie, Michel III Obrénovic est assassiné. Un an plus tôt, il avait obtenu le départ de la dernière garnison turque de Serbie et fait de Belgrade la capitale de la principauté.

Les Serbes obtiendront leur indépendance pleine et entière en 1878 avec le traité de Berlin.

10 juin 1903 : Le roi et la reine de Serbie assassinés

Dans la nuit du 10 au 11 juin 1903, le roi de Serbie Alexandre 1er Obrenovitch et la reine Draga Machin (sic) sont assassinĂ©s dans leur chambre par un petit groupe de vingt-huit officiers ralliĂ©s Ă  la famille rivale des Karageorgevitch. Leur corps sont dĂ©fenestrĂ©s et hachĂ©s menu au sabre par les insurgĂ©s...

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10 juin 1924 : Enlèvement du député Matteotti

Giacomo Matteotti (22 mai 1885 - 10 juin 1924)Le 10 juin 1924, des miliciens fascistes enlèvent le député italien Giacomo Matteotti (39 ans), secrétaire général du parti socialiste et principal opposant à l'autorité grandissante de Mussolini. On ne retrouve son cadavre que deux mois plus tard. Sa mort provoque une vague d'indignation en Italie et à l'étranger.

Le fascisme perd une bonne part de la sympathie qu'il s'était acquise dans les milieux intellectuels et politiques. Mussolini, qui n'avait pas souhaité la mort de Matteotti pas plus que d'aucun autre opposant, n'en couvre pas moins les responsables. Il poursuit la mise en place d'un pouvoir dictatorial.

10 juin 1940 : L'Italie déclare la guerre à la France

Le 10 juin 1940, l'Italie dĂ©clare la guerre Ă  la France et Ă  l'Angleterre, tandis que ces deux pays tentent dĂ©sespĂ©rĂ©ment de rĂ©sister Ă  l'invasion allemande. Mussolini se repentira sur le tard de ce « coup de pied de l'âne Â» qui entraĂ®nera son rĂ©gime dans la dĂ©bâcle hitlĂ©rienne.

L'entrée de l'Italie dans la guerre favorisera paradoxalement les Alliés. En 1941, Hitler devra différer l'attaque de l'URSS pour secourir Mussolini empêtré dans les Balkans et en Grèce, de sorte que le terrible hiver russe frappera les Allemands avant qu'ils aient le temps de conquérir Moscou. En 1943 enfin, c'est par la Sicile que les Anglo-Saxons entameront la reconquête du continent.

10 juin 1942 : Le martyre de Lidice

Le 10 juin 1942, un détachement de SS pénètre dans le village tchèque de Lidice, sous le commandement du Standartenführer Max Rostock. 263 adultes, dont 71 femmes, sont fusillés près d'une ferme. 198 autres sont déportés à Ravensbrück. Parmi les 98 enfants, une partie sont dispersés dans des orphelinats et les autres envoyés au camp d'extermination de Chelmno (16 seulement survivront à ces épreuves). Le village est pour finir incendié et rasé, y compris le cimetière !

Cet acte de barbarie fait suite à l'assassinat de Reinhard Heydrich, « protecteur du Reich » en Bohême-Moravie, par des résistants tchèques commandités par Londres, deux semaines plus tôt. Deux ans plus tard, jour pour jour, un autre village, Oradour-sur-Glane, connaîtra le même sort.

10 juin 1942 : Bir-Hakeim relève l'honneur de la France

Du 27 mai au 10 juin 1942, à Bir Hakeim, en Libye, la résistance héroïque autant qu'inattendue d'une petite troupe de Français qui ont répondu à l'Appel du général de Gaulle permet à la VIIIe Armée britannique de contrer l'offensive de l'Afrikakorps du maréchal Rommel et de la vaincre...

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10 juin 1944 : Le martyre d'Oradour-sur-Glane

Le 10 juin 1944, deux ans après le massacre de Lidice, 642 habitants du village d'Oradour-sur-Glane, une bourgade proche de Limoges, sont assassinés dans des conditions abominables par une compagnie de 120 hommes de la division SS Das Reich. Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie...

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C'est sa fĂŞte : Landry

Évêque de Paris au temps du roi Dagobert, vers 650, Landry fonde l'Hôtel-Dieu, sur l'île de la Cité, pour accueillir les pauvres et les infirmes.

Naissances

René Duguay-Trouin

10 juin 1673 à Saint-Malo - 27 septembre 1736 à Paris

Biographie René Duguay-Trouin

Né dans une famille d'armateurs malouins, René Trouin, sieur du Gué, est le moins connu des grands corsaires français.

Il pratique très jeune la guerre de course. À la tête du Sans-Pareil, il s'empare à 24 ans d'un convoi hollandais de 12 navires marchands et 3 vaisseaux de guerre et capture par-dessus le marché le vice-amiral Wassenaër. L'exploit lui vaut le grade de capitaine de frégate dans la Marine de Louis XIV, la Royale.

En 1707, il intercepte un convoi anglais de 70 navires au large du Portugal. En 1711, il s'empare de Rio de Janeiro et impose au gouverneur de la colonie portugaise une colossale rançon ! Il lutte ensuite contre les pirates Barbaresques et s'éteint le 27 septembre 1736, couvert d'honneurs mais sans avoir jamais cessé de souffrir du... mal de mer.

Antoine Quentin Fouquier-Tinville

10 juin 1746 à HerouĂ«l (Aisne) - 7 mai 1795 à Paris

Biographie Antoine Quentin Fouquier-Tinville

Antoine Quentin Fouquier de Tinville, dit Fouquier-Tinville, assume la fonction d'accusateur public (ou procureur) du Tribunal révolutionnaire, de sa création, le 10 mars 1793, à la chute de Robespierre, le 9 Thermidor An II (27 juillet 1794). Fils d'un cultivateur picard, il était déjà procureur sous l'Ancien Régime.

Il va très vite s'imposer comme l'homme-clé de l'institution. C'est lui qui rédige les actes d'accusation, supervise le fonctionnement des procès et organise les exécutions. Au tribunal, il lit l'acte d'accusation, interroge les prévenus et prononce le réquisitoire au nom de la Nation.

Il va user de son autorité pour envoyer à la guillotine aussi bien d'innocents suspects que Charlotte Corday, meurtrière de Marat, la comtesse du Barry, l'ex-reine Marie-Antoinette ou des chefs de la Révolution comme ses propres amis Danton, Robespierre et même son cousin Camille Desmoulins.

Craint et admiré à la fois, il habite au sein même de la Conciergerie. Il dort très peu et chaque matin descend au greffe par l'escalier de la tour Bonbec (ainsi nommée parce que s'y tenaient sous l'Ancien Régime les séances de torture qui faisaient se délier la langue des prévenus).  

Bourreau de travail, très procédurier et attaché à la stricte application de la loi, Fouquier-Tinville consulte dans son cabinet les dossiers, prépare les procès et gère le personnel du tribunal. Après la chute de Robespierre, il va être arrêté et comparaîtra lui-même devant le Tribunal révolutionnaire le 8 Germinal An III (28 mars 1795). Le 6 mai suivant, il sera condamné à mort et guillotiné le lendemain sur la place de Grève, devant l'Hôtel de Ville de Paris.

Du 6 avril 1793 au 7 mai 1795, le tribunal va voir passer 5 215 accusés et en envoie 2 791 à la guillotine, surtout après la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui inaugure la Grande Terreur. Il est supprimé le 31 mai 1795, l'une de ses dernières victimes étant Fouquier-Tinville lui-même...

Gustave Courbet

10 juin 1819 à Ornans (Doubs, France) - 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz (Suisse)

Biographie Gustave Courbet

Bourgeois voltairien et anticlérical, convaincu de son génie («Je peins comme un Dieu», dit-il), Gustave Courbet cultive une technique de peinture conventionnelle mais se veut révolutionnaire et provocateur par le choix des sujets, ce qui lui vaut d'être désigné comme le chef de file de l'école réaliste sous Napoléon III, aux côtés de Daumier et Millet...

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