Événements
11 décembre 969 : Jean Tzimiscès tue l'empereur de Byzance et prend sa place
Le 11 décembre 969, le général byzantin Jean Tzimiscès, amant de l'impératrice Théophano, fait assassiner l'empereur Nicéphore II Phocas et prend sa place...
11 décembre 1518 : Zwingli, un Suisse rival de Luther
Le 11 décembre 1518, le chapitre de Zurich élit le prédicateur Ulrich Zwingli à la cure de la cathédrale. C'est le début d'une réforme religieuse originale, concurrente de celle de Luther...
11 décembre 1792 : Louis XVI devant la Convention
Le 11 décembre 1792, Louis Capet, anciennement Louis XVI, comparaît devant la Convention. L'assemblée nationale s'est constituée en tribunal. Elle siège dans la salle du Manège, aux Tuileries.
11 décembre 1813 : Traité de Valençay
Le 11 décembre 1813, le roi d'Espagne Ferdinand VII, interné au château de Valençay par la volonté de Napoléon 1er, se voit proposer par l'ambassadeur de ce dernier la restitution de son royaume.
Ferdinand, que son peuple surnomme «Le Désiré», signe le traité de Valençay et peut rentrer à Madrid après 5 ans d'exil, heureux bénéficiaire de la résistance populaire à l'occupant.
11 décembre 1937 : L'Italie se retire de la SDN
Daniel est l'un des quatre grands prophètes de l'Ancien Testament. Un Livre lui est consacré.
Esclave pendant la captivité des Hébreux à Babylone, il s'attire la jalousie des conseillers du roi Darius. Ils le font jeter dans la fosse aux lions. Miraculeusement épargné, Daniel est extrait de la fosse sur ordre du roi.
Naissances
Hector Berlioz
11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André (Isère, France) - 8 mars 1869 à Paris
Très proche du cénacle romantique et de Victor Hugo, le compositeur Hector Louis Berlioz obtient un triomphe précoce avec la Symphonie fantastique en 1830.
Lauréat du prix de Rome la même année, il se voit obligé de résider en Italie. Il multiplie ensuite les voyages à travers l'Europe. En Russie, il est chaleureusement accueilli par le public et les compositeurs de la nouvelle vague. Cela sans jamais retrouver l'estime du public parisien.
Il est profondément affecté par l'indifférence qui accueille en 1846 la damnation de Faust. « La France, au point de vue musical, n'est qu'un pays de crétins et de gredins ; il faudrait être diablement chauvin pour ne pas le reconnaître », écrit-il dans une lettre à Joseph d'Ortigue le 15 mars 1848 (
Cette indifférence le poursuit après sa mort : les pouvoirs publics, pourtant si enclins à peupler le Panthéon de gloires oubliées, lui en ont encore refusé l'entrée à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.
Alfred de Musset
11 décembre 1810 à Saint-Denis - 2 mai 1857 à Paris
Né dans une famille aristocratique et cultivée, Alfred de Musset s'afflige de n'avoir pas connu les heures glorieuses de la Révolution et de l'Empire.
Désabusé et incroyant, il se jette faute de mieux dans la débauche et l'alcool, ce qui lui vaudra une fin prématurée. Il écrit dans un poème :
« Je ne crois pas, ô Christ ! à ta parole sainte :
Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. »
Après un essai infructueux au théâtre et la fréquentation épisodique du Cénacle romantique de Charles Nodier et Victor Hugo, il révèle son talent de poète et de dramaturge à la faveur de sa rencontre explosive et passionnelle avec George Sand. Elle ne durera que quelques mois, de juin 1833 à mars 1835 mais l'amènera à produire plusieurs chefs-d'oeuvre : Lorenzaccio, Les Caprices de Marianne, La confession d'un enfant du siècle, Il ne faut jurer de rien...
Alexandre Soljénitsyne
11 décembre 1918 à Kislovodsk (Russie) - 3 août 2008 à Moscou (Russie)
Écrivain russe, lauréat du prix Nobel de littérature en 1970, Alexandre Soljénitsyne publie en France, en décembre 1973, L’Archipel du Goulag. Basé sur les témoignages de 227 rescapés des camps russes, son ouvrage dissèque la mécanique intrinsèque de la répression soviétique.
Le 12 février 1974, l'écrivain est arrêté. Accusé de trahison, il est expulsé d'URSS. Une première depuis Trotski ! Traduit en français quelques mois plus tard, L’Archipel du Goulag lance le « tournant anti totalitaire » et fait entrer le mot « goulag » dans le langage courant.
Réfugié en Suisse puis aux États-Unis, Soljenitsyne est alors le plus célèbre « dissident soviétique ». Mais sa critique de la société occidentale et sa foi orthodoxe lui valent peu à peu d'être étiquetté « réactionnaire ». Après le démantèlement de l'URSS, il fait son retour en Russie en 1994.
Décès
Marie Walewska
7 décembre 1786 à Brodne (Pologne) - 11 décembre 1817 à Paris
Marie épouse à 17 ans le comte Walewski,... de 50 ans son aîné ! Deux ans plus tard, en 1806, Napoléon Ier séjourne à Varsovie. La jeune Polonaise se laisse convaincre qu'elle pourrait être utile à sa patrie, que les pays voisins se sont partagée une décennie plus tôt. C'est ainsi qu'elle devient (sans trop de mal) la maîtresse de Napoléon. Celui-ci crée l'année suivante un « grand-duché de Varsovie » avec les territoires polonais repris à la Prusse. Mais, avouons-le, le sacrifice de Marie n'y est pour rien. Plus important est le fait qu'elle donne le jour à un enfant de l'empereur, le 4 mai 1810, le comte Alexandre Walewski. Rassuré sur sa fertilité, Napoléon divorce aussitôt de Joséphine et épouse l'archiduchesse Marie-Louise. Sans rancune, Marie rejoindra l'ex-empereur dans son exil de l'île d'Elbe avant de se remarier avec le général d'Ornano...
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