Le 5 mai 1992, les joueurs de l’Olympique de Marseille et du Sporting club de Bastia s’échauffent sur la pelouse du stade Armand-Cesari, à Furiani (Haute-Corse), près de Bastia. Ils s’apprêtent à disputer une demi-finale de la Coupe de France, diffusée en direct sur la chaîne TF1. À 20h23, une tribune de 9 300 places montée dans l’urgence s’effondre. 18 personnes meurent, 2 357 sont blessées. Consternation et deuil en Corse et dans les milieux footballistiques. De mauvais esprits soulèvent des questions sur les conditions dans lesquelles a été construite la tribune. Ils n'auront jamais de réponse...
Des drames similaires émaillent hélas l'histoire du football. Le plus grave à ce jour est survenu dans le stade d'Hillsborough à Sheffield (Angleterre), le 15 avril 1989, lors d'un match entre Liverpool FC et Nottingham Forest, où l'entrée en force de supporters de Liverpool a provoqué une bousculade et causé la mort de 97 personnes. Un autre drame parmi les plus notables est survenu le 29 mai 1985 au Stade du Heysel, à Bruxelles (Belgique), du fait d'une bagarre entre des supporters de Liverpool et de la Juventus de Turin, lors de la finale de la Coupe d'Europe entre ces deux équipes. Il s'en est suivi la mort de 39 personnes et quelques centaines de blessés. Ce drame a entraîné une sévère condamnation du hooliganisme, une forme de violence caractéristique des clubs britanniques de l'époque.
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