Le drame que vit le Venezuela cinq ans après la mort du charismatique Hugo Chávez (5 mars 2013) n’a rien pour surprendre dès lors que l’on se penche sur l’histoire longue de ce pays. Celle-ci est en effet depuis un siècle et davantage rien d’autre qu’une litanie de dictatures et de coups d’État à peine entrecoupée d’épisodes démocratiques.
Il serait trop court de faire remonter les malheurs du Venezuela à la découverte et à l’exploitation du pétrole, au début du XXe siècle. En effet, dès la colonisation espagnole, la contrée est passée à côté de toutes les opportunités.
La région a pu accueillir de premières communautés humaines il y a environ 16000 ans. Toutefois, le grandiose bassin de l’Orénoque et la chaîne andine ne peuvent tirer fierté d’aucune grande civilisation précolombienne à l’image du Pérou ou du Mexique. La colonisation espagnole n’a pas elle-même laissé de grands témoignages comme dans la Colombie voisine.
Le pays, très largement métissé, avec une dominante hispanique et amérindienne et une forte composante africaine, n’a pas non plus la flamboyance du Brésil voisin… mais il en a la violence et dispute au Brésil ainsi qu’à la Colombie et à l’isthme américain la première place sur le podium peu enviable de la criminalité.
Une colonie délaissée
Christophe Colomb aborde le delta de l'Orénoque le 2 août 1498, lors de son troisième voyage, sans y prêter grande attention. Mais l'année suivante, le littoral est exploré avec plus de soin par Alonso de Ojeda et Amerigo Vespucci, celui-là même qui laissera son prénom au continent américain. L'explorateur florentin aurait appelé la région Venezuela (« petite Venise » en espagnol) en raison d'une lointaine analogie entre les habitations sur pilotis du lac Maracaibo et les palais de la célèbre lagune !
Attribué à l’Espagne par Christophe Colomb, le Venezuela fait l'objet d'une tentative de colonisation par une famille de banquiers allemands d'Augsbourg, mandatés par l'empereur Charles Quint, les Welser.
Au vu de leur insuccès et de leurs pillages, la couronne reprend la région sous son autorité en avril 1556. Elle-même n'y porte pas grand intérêt car elle est dépourvue de métaux précieux à la différence du Mexique et du Pérou. Elle la rattache donc à la vice-royauté du Pérou.
Quelques conquistadors s'occupent de soumettre les Indiens de la région. Le plus connu est Diego de Losada. Il capture Guaicaipuro, chef de la tribu Caribe, et quelques mois plus tard, le 25 juillet 1567, fonde Caracas, où s'établissent le gouverneur et l'évêque de la région.
La région est alors constitué de cinq provinces, le Venezuela proprement dit - autour du lac du même nom -, Cumaná, Mérida ou Maracaibo, l'île de Margarita, enfin Guayana. Son développement économique demeure très lent faute de ressources spéculatives. Pour ne rien arranger, la ville de Maracaibo et ses voisines sont plusieurs fois au cours du XVIIe siècles pillées et ravagées par les pirates anglais et français.
En violation de la loi espagnole qui interdit de commercer avec des puissances étrangères et hostiles, les colons ne se privent pas de vendre leurs productions agricoles aux Anglais et aux Hollandais de passage.
À partir de 1620, l'introduction du café, du tabac et surtout du cacao va apporter des ressources bienvenues. Elle va susciter l'arrivée de colons en provenance des îles Canaries mais aussi entraîner au XVIIIe siècle l'importation d'esclaves noirs. Il va en résulter la formation d'une société métissée et très inégalitaire.
En 1721 est fondée à Caracas une Université royale et pontificale.
Quelques années plus tard, le 25 septembre 1728, le roi d'Espagne décide de mettre fin à la contrebande pratiquée par les Hollandais de Curaçao et les flibustiers, qui prive la Couronne de recettes fiscale. Il accorde à des commerçants basques de Caracas un monopole sur le commerce vénézuélien et notamment les exportations de cacao. La nouvelle compagnie (Real Compañía Guipuzcoana) va développer l'économie de plantation, construire des infrastructures et encourager l'immigration européenne.
La tentation de l'indépendance
En 1717, Madrid crée la vice-royauté de Nouvelle-Grenade, qui inclut autour de Bogotá les États actuels de Colombie, Équateur et Panamá. La province de Venezuela (autour du golfe de même nom) lui est rattachée en 1739.
En 1776 enfin, le Venezuela est réuni à Trinité-Orénoque (Trinidad-Orinoco) et la Nouvelle-Andalousie (l'est de l'Orénoque). L'ensemble forme la capitainerie générale du Venezuela, au sein de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade. Le siège en est fixé à Caracas. C'est de cet ensemble que va sortir le Venezuela indépendant.
En 1806, Francisco de Miranda, un officier qui a combattu aux côtés des insurgés nord-américains puis des révolutionnaires français. tente de débarquer sur les côtes vénézuéliennes mais, faute de soutien local, il est repoussé par les troupes royalistes et doit reprendre le chemin de l'exil.
La conjoncture se retourne en 1808, quand les troupes de Napoléon occupent l'Espagne et renversent la monarchie légitime. La bourgeoisie « créole » de Caracas se fait à l'idée de s'auto-administrer, voire de s'émanciper complètement à l'imitation des États-Unis.
Le 19 avril 1810, la municipalité insurrectionnelle de Caracas enlève le pouvoir au capitaine général, le représentant officiel de Madrid. Mais les grands propriétaires terriens à l'origine de ce mouvement d'humeur se ménagent une solution de repli en se prononçant « pour le maintien des droits de Ferdinand VII ».
Une Société patriotique et du peuple se réunit pour réfléchir à l'avenir du pays. En son sein, Simón Bolívar (27 ans) plaide pour l'indépendance et obtient l'appui de Francisco de Miranda, de retour d'exil.
C'est ainsi que le 5 juillet 1811, un Acte d'indépendance officialise la naissance de la Confederación Americana de Venezuela.
Miranda se voit confier la direction des affaires comme général en chef mais pour peu de temps. Son armée est désorganisée à la suite d'un terrible tremblement de terre qui ravage plusieurs villes, le 26 mars 1812. Pour des raisons obscures, le 25 juillet 1812, lui-même propose aux royalistes un armistice à San Mateo.
Pour ne rien arranger, Bolívar, devenu son rival, le fait arrêter sur l'inculpation de trahison et le livre aux Espagnols le 30 juillet 1812 ! Le grand révolutionnaire finira sa vie en prison.
C'est la fin de ce qu'il est convenu d'appeler la « Première République » vénézuélienne et le rétablissement éphémère de la capitainerie générale de Caracas !
Guerres intestines
Le 6 août 1813, Bolívar s'empare de Caracas et reçoit de la municipalité le titre de Libertador (le « Libérateur »). Bien qu'admirateur de la démocratie britannique, lui-même devient dictateur et tente d'imposer son autorité par une répression brutale... C'est qu'une bonne partie de la population demeure opposée à l'indépendance.
La guerre civile et les méthodes cruelles de Bolívar favorisent le retour des Espagnols. Battu et en fuite, Bolívar reprend la lutte avec l'aide intéressée des Anglais. Il s'empare de la région de l'Orénoque puis franchit les Andes et tombe par surprise sur les Espagnols à Boyaca le 7 août 1819.
Fort de sa victoire, Bolívar peut faire son entrée non à Caracas mais à Bogota, capitale de la colonie voisine du Venezuela, la Nouvelle-Grenade (aujourd'hui la Colombie) ! L'horizon du Libertador dépasse désormais le seul Venezuela et embrasse l'ensemble de l'Amérique hispanophone.
Les troupes espagnoles sont enfin chassées de la région à l'issue de la bataille de Carabobo, le 24 juin 1821, du nom d'un village à l'ouest de Caracas. Bolívar n'y montre pas un grand courage mais ses troupes, renforcé par un bataillon de volontaires anglais, l'emportent néanmoins sur les Espagnols. Le Libertador peut enfin établir la République de Grande-Colombie à la place de l'ancienne vice-royauté de Nouvelle-Grenade.
L’ère des caudillos
Une page se tourne en 1830 avec la mort du général Sucre et celle de Bolívar. Le « Libertador » a l’amertume de voir l’effondrement de la Grande-Colombie.
La même année en effet, un autre héros de l’indépendance, José Antonio Páez, obtient par les armes la sécession du Venezuela. Il donne une Constitution à la nouvelle République et en devient le président.
C’est le premier représentant du « caudillisme », de caudillo, « chef de guerre » en espagnol) : durant plus d’un siècle, une longue série de militaires vont se succéder à la tête du pays par des moyens plus ou moins légaux et avec le soutien de l’oligarchie et des grands propriétaires.
Il va sans dire que les classes populaires ne tireront durant cette période aucun bénéfice de leur indépendance retrouvée en dépit de l’émergence en 1840 d’un Parti libéral fondé par Antonio Leocadio Guzmán. S’opposant au Parti conservateur de Páez, il prône la fin de l’esclavage, que Bolívar avait seulement aboli sur le papier, et même de la peine de mort !
Après la dictature des frères José Tadeo et José Gregorio Monagas, en 1847-1858, une guerre éclate entre les conservateurs, aussi appelés « Mantuans », et les libéraux, aussi appelés « fédérés ». Cette guerre « fédérale » se solde en 1863 par la victoire des seconds, sous la conduite de Juan Crisóstomo Falcón.
Les Vénézuéliens peuvent alors caresser l’espoir d’entrer pour de bon en démocratie.
Une très libérale Constitution est promulguée et le pays est transformé en une fédération de vingt États (à l’image des États-Unis !).
Mais le rêve ne dure pas. Le « Grand Citoyen » Falcón est renversé en 1868 et, au terme d’une nouvelle période d’anarchie, le général Antonio Guzmán Blanco prend le pouvoir.
En près de deux décennies, il va entamer la modernisation du pays et l’embellissement de la capitale (routes, chemins de fer, monuments…). Il va aussi introduire un enseignement primaire gratuit et obligatoire.
Cipriano Castro : un air de déjà vu
Après cette période de relative stabilité, le pays connaît de nouvelles secousses. Elles s’achèvent avec la prise de pouvoir du général Cipriano Castro, qui s’installe à Caracas le 22 octobre 1899, à la tête d’une armée privée de soixante hommes !
Son action à la tête du Venezuela témoigne de troublantes similitudes avec celle d’Hugo Chávez, qui accèdera à la présidence par les élections très exactement un siècle plus tard !
Le caudillo Castro doit en premier lieu faire face à l’opposition de l’oligarchie des grands propriétaires et des banquiers. Il s’ensuit une courte guerre civile, la dernière à ce jour. Elle se solde le 21 juillet 1903 par la victoire des partisans de Cipriano Castro.
Mais à cela s’ajoute un blocus maritime de l’Angleterre et de l’Allemagne. C’est que le caudillo, confronté à d’insondables difficultés financières, a suspendu le paiement de la dette extérieure.
Il a aussi nationalisé la compagnie anglaise qui fournit Caracas en électricité, en guise de représailles contre le soutien financier accordé par l’Angleterre à ses opposants.
Le conflit est résolu grâce à la pression de l'opinion publique européenne et à la médiation du président américain Theodore Roosevelt. Mais Cipriano Castro n’a pas le temps de jouir de son succès...
L’un de ses comparses, le général Juan Vicente Gómez, vice-président et chef de l’armée, le dépose le 19 décembre 1908.
Tout en préservant les apparences constitutionnelles, il va exercer un pouvoir de plus en plus dictatorial et répressif jusqu’à sa mort le 17 décembre 1935, tantôt comme président élu, tantôt en se satisfaisant de ses fonctions à la tête des armées.
La chose lui est assez facile car le président est élu non pas par les citoyens mais par les députés et les sénateurs du Congrès (comme en France avant la réforme constitutionnelle de 1962).
Juan Vicente Gómez va avoir soin de placer ses proches et les membres de sa famille à la tête de toutes les grandes institutions, en leur assurant de juteux profits. C’est que sous sa dictature débute l’exploitation du pétrole autour du lac de Maracaibo. Elle procure à l’oligarchie d’État de colossales redevances.
Avec ce dictateur s’achève l’époque du caudillisme… dont les albums de Tintin nous offrent une pittoresque caricature.
Espérances démocratiques
C’est encore un général, Eleazar López Contreras, qui est élu à la présidence le 19 avril 1936. Ministre de la Guerre dans le précédent régime, il va néanmoins tenter d’orienter le pays vers la démocratie. Une gageure à une époque où, en Amérique latine comme en Europe, les régimes autoritaires avaient plutôt le vent en poupe !
Aux élections suivantes, en avril 1941, un nouveau général démocrate est élu, Isaías Medina Angarita. Mais des conflits de personnes amènent un coup d’État le 18 octobre 1945 et la prise de pouvoir par une junte, sous la direction de Rómulo Betancourt.
L’une de ses premières initiatives est le décret du 31 décembre 1945 qui fixe à 50% la participation de l’État dans les activités pétrolières. Les États-Unis, tout à l’euphorie de leur victoire, ne pipent mot.
Le 24 novembre 1948, les militaires renversent le gouvernement présidé par l’écrivain Rómulo Gallegos, cofondateur du parti Action démocratique avec Rómulo Betancourt. Il s’ensuit une nouvelle période de turbulences qui abouti à la nomination du colonel Marcos Pérez Jiménez comme président par intérim le 2 décembre 1952.
L’intérim se transforme vite en une dictature adossée à une police brutale dite « Sécurité nationale ». Cette dictature s’accompagne d’un vaste programme de travaux publics financée par le boom pétrolier : autoroute Caracas-La Guaira, téléphériques d’Avila et de Mérida etc. Mais la crise sociale et l’aggravation des inégalités entraînent grèves générales et manifestations de rue.
Le dictateur est contraint de s’enfuir le 23 janvier 1958. Il laisse la place à une nouvelle junte présidée par le contre-amiral Wolfgang Larrazábal.
Des élections générales amènent au pouvoir le démocrate Rómulo Betancourt.
Il va devoir faire face à plusieurs complots et attentats attisés de l’étranger par Fidel Castro, tout juste arrivé à la tête de Cuba, comme par le vieux dictateur de la République dominicaine, Rafael Leonidas Trujillo. Celui-ci est impliqué dans un attentat à la voiture piégée, le 24 juin 1960, qui va provoquer la mort d’un militaire et brûler les mains du président Betancourt.
En dépit de tout, ce dernier arrive à lancer une réforme agraire. Son ministre des Mines et des Hydrocarbures, Juan Pablo Pérez Alfónzo, convainc également l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak et le Koweït de créer avec le Venezuela l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en vue de contrecarrer la baisse du prix du pétrole (et des redevances) par les grandes compagnies pétrolières.
En 1963 a lieu une transition démocratique… pour la première fois dans l’histoire du pays ! Le vainqueur est Raúl Leoni. Il va poursuivre les réformes sociales. Il s’ensuit alors de réels progrès : alphabétisation, baisse de la mortalité infantile, hausse de l’espérance de vie…
La malédiction de l’or noir
Le président suivant, Rafael Caldera, doit gérer le premier choc pétrolier, consécutif à la guerre du Kippour. Sous l’action de l’OPEP, le prix du baril passe de 3 à 14 dollars. Il s’ensuit un bond pharamineux du budget vénézuélien, de 14 à 42 milliards de bolivars (la monnaie nationale).
Gagné par la folie des grandeurs, le président suivant, Carlos Andrés Pérez, va paradoxalement surendetter l’État en vue de faire enfin du Venezuela un « Grand pays » ! Son successeur Luis Herrera Campins va déclarer à la surprise générale en 1978 qu'il « a reçu un pays hypothéqué »… mais il va lui-même trouver moyen d’accroître la dette !
L’inflation et la crise entraînent une brutale dévaluation de la monnaie le vendredi 18 février 1983. À l’issue de ce « vendredi noir », le nouveau président Jaime Lusinchi va devoir enfin remettre l’économie et les finances d’aplomb sous la surveillance de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
En 1988 lui succède un revenant, Carlos Andrés Pérez, bien que pèsent sur lui de graves accusations de corruption.
Le nouveau président annonce aussitôt un « paquet » de mesures énergiques, comme la fin des subventions et du contrôle des prix ainsi qu’une augmentation du prix de l’essence.
Il s’ensuit quelques jours plus tard, les 27 et 28 février 1988, des émeutes et des pillages d’une violence rare. Le président fait suspendre les garanties constitutionnelles et engage la répression par l’armée. Ce « Caracazo » va laisser de nombreuses victimes sur le pavé.
C’est dans cette situation sociale très tendue que survient quelques années plus tard, le 4 février 1992, un coup d’État à l’initiative de plusieurs officiers.
Comme souvent en Amérique latine, les officiers issus des classes populaires manifestent des préoccupations sociales plus évidentes que les politiciens civils issus de la haute bourgeoisie. C’est le cas de ceux-ci qui, toutefois, sont interceptés et arrêtés.
Parmi eux figure un dénommé Hugo Chávez. Devant les caméras, il assume la responsabilité de ses actes tout en déclarant « pour l’instant » renoncer à de nouvelles actions illégales.
C’est encore un revenant, Rafael Caldera, qui gagne les présidentielles de 1993. D’emblée, pour calmer la grogne sociale, il rétablit le contrôle des prix et baisse le prix de l’essence en-dessous même de son prix de revient !
Cela n’empêche pas l’ex-putschiste Hugo Chávez, candidat du Movimiento V República (MVR), de remporter à la surprise générale et de façon régulière les présidentielles de 1998.
Avant de prendre le pouvoir, il a prévenu qu’il organiserait un référendum pour changer la Constitution de 1961, jugée responsable de la corruption endémique. C’est ainsi qu’il fait approuver le 19 décembre 1999 une nouvelle Constitution : suppression du Sénat, mandat présidentiel de six ans au lieu de cinq etc.
Le nouveau président engage très vite des réformes radicales dans les domaines agraire et pétrolier, en invoquant les mânes du « Libertador » Simon Bolivar, quoique celui-ci n’ait jamais manifesté de compassion pour le sort des humbles. Il tisse aussi des rapports étroits avec Cuba et son ami Fidel Castro. Dans le même temps, il multiplie les diatribes contre Washington et attise dans son propre pays les dissensions de classes tout en renforçant les contrôles policiers.
Victime d’un cancer, il décède le 5 mars 2013 à 59 ans. Son dauphin Nicolas Maduro, qui n’a pas son charisme, lui succède à la tête d’un pays sinistré.
L'Amérique latine s'émancipe
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DEFEBVRE (10-02-2019 09:52:01)
Et rien sur le rôle des USA - CIA, pressions financières et économiques ... -, du FMI contre Chavez notamment, qui, quand il "attise dans son propre pays les dissensions de classes" ne fait que lu... Lire la suite
Pierre Brivot (09-02-2019 21:22:33)
Pour mieux comprendre la situation au Venezuela Ayant passé de nombreux mois dans ce pays, surtout dans ses îles bien sûr mais également dans quelques villes principales et secondaires entre le... Lire la suite