À la mort de Saint Louis en 1270, le royaume de France est à l’apogée de sa puissance. Cependant, il apparaît très vite de premiers signes d’essoufflement : tout d’abord, les Français perdent leur emprise en Sicile suite aux Vêpres Siciliennes. Peu après disparaît le dernier état latin du Levant, ce qui réduit encore le rayonnement de l’Occident.
Lorsque Philippe le Bel monte sur le trône en 1285, il se retrouve face à une situation financière catastrophique. Outre la suppression de l’ordre des Templiers et l’expulsion des Juifs, il décide de taxer les biens de l’Eglise, ce qui réveille la rivalité avec le pape. Les cardinaux français et italiens entrent en guerre ouverte pour le contrôle de la papauté. Finalement, ce sont les Français qui gagnent, mais le nouveau pape a tellement d’ennemis à Rome qu’il s’installe près d’Avignon : c’est le début de la lignée des papes d’Avignon.
Par ailleurs, la fin des grands défrichements combinée au refroidissement climatique crée des famines de plus en plus récurrentes qui entraînent des révoltes, notamment en Flandre. Ça se combine avec un problème dynastique : la descendance de Philippe le Bel ne parvient pas à faire d’héritier, sauf sa fille qui a épousé le roi d’Angleterre. Les Grands de France ont alors recours à une branche cadette, celle des Valois, dont la légitimité reste fragile. Les prétentions du roi d’Angleterre sur le trône de France vont marquer le début de la Guerre de Cent Ans.
Vincent raconte...
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