Vers 1130, à Sens, au sud-est de Paris, un nouveau style architectural apparaît subrepticement, léger, élancé, lumineux, lors de la construction de la cathédrale Saint-Étienne. Il va s'imposer avec éclat lors de la consécration de l'abbatiale de Saint-Denis en 1144... Il sera plus tard tourné en dérision par les artistes de la Renaissance et qualifié de « gothique » (« digne des Goths barbares ! ») par Raphaël lui-même, comme d'ailleurs tout l'art médiéval (c'est seulement au XIXe siècle que l'on distinguera l'art roman et l'art proprement gothique).
L'art gothique est fondé sur trois innovations-clé : l'arc brisé, la voûte sur croisées d'ogives et l'arc-boutant. Il est célébré aujourd'hui pour son caractère tout à la fois rationnel et symbolique.
Mais plus encore que ces éléments de structure, ce qui fait sa particularité est sa capacité à saisir la lumière et élancer ses voûtes à des hauteurs jusque-là inconcevables. Tous ses éléments architecturaux participent à la stabilité de l'édifice, que l'on veut aussi élevé et lumineux que possible pour traduire l'élan des fidèles vers le ciel.
Lieu de naissance : le Bassin parisien
À ses débuts, ce style tout à fait original est baptisé « art ogival », par référence à l'ogive ou à l'arc brisé, ou encore « art français » (en latin francigenum opus) car il naît et se diffuse dans le Bassin parisien.
Il se substitue rapidement à l'art roman ou romain, c'est-à-dire d'inspiration byzantine. Cet art religieux s'était épanoui en Occident après l'An Mil, à l'occasion du renouveau de l'Église. Il se caractérisait par une voûte en berceau d'une seule travée et soutenue par de solides parois en pierre.
À sa différence, l'architecture gothique conçoit des voûtes par travée, chaque voûte étant supportée par les quatre piliers de la travée. Les murs n'ont dès lors plus rien à supporter. Ils peuvent être amincis et percés de hautes verrières. Avec ce nouveau style « ogival », plus rien ne retient les ambitions des maîtres d'ouvrage... Chaque évêque un tant soit peu ambitieux veut dès lors une cathédrale plus haute et plus lumineuse que celle du voisin !
« L'éclosion de l'art des cathédrales fut étonnamment rapide : Chartres se construit en 26 ans, Reims plus vite encore, entre 1212 et 1233. Une telle vivacité s'explique par l'élan de prospérité qui, surgissant des campagnes, emportait l'économie urbaine. Mais elle fut aussi l'effet d'un autre développement, qui n'est pas dissociable du premier, le développement de la connaissance », écrit le grand historien Georges Duby.
L'art gothique se déroule sur quatre siècles, suivant trois à quatre grandes périodes :
La première et la plus brillante, aux XIIe et XIIIe siècles voit apparaître les plus belles cathédrales :
- dans une première étape, de 1130 à 1230 environ, celles de Noyon (1140-1186), Sens (1130-1170), Laon (1174-1233), Paris (1163-1245). Saint-Denis (1132-1144 pour le chœur) ;
- dans une deuxième étape, jusqu'en 1300 environ, celles de Chartres (achevée en 1230), Bourges (1235), Soissons (1235), Reims (1241), Strasbourg, Le Mans (1254), Amiens (1288), Troyes, Beauvais, sans compter la Sainte Chapelle (1248).
Le XIVe siècle voit l'apparition du « gothique rayonnant » à Rouen, Clermont, Auxerre, Limoges... mais aussi, très au-delà du bassin parisien à Albi (Sainte-Cécile), Perpignan...
Le XVe siècle et la fin du Moyen Âge voient enfin, avec l'apparition de l'arc en accolade, l'émergence du « gothique flamboyant ». Cet art gothique va perdurer au début du siècle suivant, en pleine Renaissance, sous une forme de plus en plus éloignée de la rigueur rationnelle des débuts.
Laon était au XIIe siècle une riche et prestigieuse cité, érigée au sommet d'une butte-témoin, au nord-est de Soissons. L'évêque Gauthier de Mortagne la dota de l'une des premières et des plus belles cathédrales gothiques. Les principaux travaux s'étalèrent de 1155 à 1174.
La cathédrale vaut à la ville le surnom de « montagne couronnée ». Elle a inspiré les constructeurs des cathédrales de la deuxième génération (Notre-Dame de Paris, Chartres....).
En forme de croix latine, elle se signale par un choeur presque aussi long que la nef et, à la croisée du transept, une tour-lanterne de plus de 40 mètres.
Ses parois latérales présentent une élévation à quatre niveaux (rare) : arcades, tribune, triforium et verrières.
En témoignage de reconnaissance pour les boeufs qui ont hissé sur la colline les pierres calcaires nécessaires à la construction, les constructeurs en ont figuré seize au sommet des tours !
Une expérimentation continue
Pour la construction des églises, l'art ogival reprend la forme de croix latine en honneur dans les églises romanes, avec une nef centrale et deux nefs transversales (les transepts).
Pour le reste, c'est le fruit d'une expérimentation continue d'un chantier au suivant, avec des succès repris et amplifiés par les maîtres d'oeuvre, mais aussi des échecs, dont les enseignements sont également pris en compte.
Il tire parti de l'invention de la croisée d'ogives et des arcs-boutants pour multiplier les ouvertures dans les murs et porter la nef à de très grandes hauteurs.
La voûte d'arêtes est au coeur du style gothique. Selon ce principe, la nef est divisée en travées plus ou moins carrées.
La voûte de chaque travée est supportée par les piliers des quatre angles, grâce à des arcs brisés dont les pieds reposent sur ces piliers et qui se rejoignent au centre, à la clé de voûte.
Les murs latéraux, entre les piliers, ne supportent de ce fait aucun poids. Cela leur permet d'atteindre de grandes hauteurs et d'être évidés pour faire place à d'immenses verrières (vitraux ou rosaces).
Les arcs brisés, dans la voûte de chaque travée, délimitent des demi-cylindres qui se pénètrent à angle droit. Les raccords sont cachés par des nervures en pierre : les ogives. Pour cette raison, les arcs brisés qui supportent la voûte sont appelés croisées d'ogives.
Les travées sont séparées par des arcs-doubleaux.
Notons sur plusieurs édifices de la première période (Paris, Laon, Bourges, Soissons) des travées doubles, avec deux fois trois compartiments (en incluant les nefs latérales) et, au milieu, entre les deux travées, un arc-doubleau secondaire. Cette voûte sexpartite sur plan carré sera vite abandonnée au profit de la voûte sur plan barlong, qui n'embrasse qu'une seule travée, avec une répartition des efforts équilibrée sur chaque pilier.
L'effort qui s'exerce sur les piliers est équilibré par des contreforts extérieurs, rectilignes ou inclinés, avec une fonction d'étai. Pour que ces étais ne s'écrasent pas eux-mêmes sous la pression de la voûte de la nef, ils sont supportés par un arc. C'est l'arc-boutant.
D'origine romaine, il a été utilisé pour la première fois dans les églises après l'effondrement de la voûte de l'abbatiale de Cluny, en 1125.
Sa culée est généralement surmontée d'un clocheton en pierre (le pinacle), dont le poids contribue à contrecarrer la poussée latérale exercée par la nef. Parfois, comme à Beauvais, la plus haute cathédrale de la première époque gothique, les arcs-boutants sont reliés entre eux par des tirants en fer pour plus de sûreté.
L'extrados de l'arc-boutant sert à l'évacuation des eaux pluviales : celles-ci sont rejetées le plus loin possible par les gargouilles.
Vus du ciel, les arcs-boutants qui corsettent l'édifice sur son pourtour donnent à l'église gothique l'allure d'un insecte monstrueux.
Pour que les contreforts extérieurs atteignent le haut de la nef centrale, on surélève les nefs latérales ou déambulatoires avec des tribunes. Les tribunes n'ont donc qu'une fonction structurelle.
Le triforium, galerie supérieure, a été au départ nécessité pour cacher la partie opaque des murs de la nef, où s'appuient les toitures du déambulatoire. Il deviendra à terme purement décoratif.
Les gargouilles évacuent les eaux de pluie en les empêchant de ruisseler le long des façades. Ces dispositifs essentiels au bon entretien de l'édifice offrent aux sculpteurs prétexte à donner libre cours à leur imagination et à réaliser des figures monstrueuses.
Symbolisme et raison
Soulignons-le : l'art ogival est rationnel. Il se signale par la valorisation de la structure (arc brisé, arc-boutant, croisées d'ogives....) et l'absence de décoration superflue.
Il est avant tout symbolique et l'on peut en apprécier toute la beauté en contemplant la façade abondamment sculptée et surtout l'intérieur de la nef.
Sur le portail principal, les colonnes-statues représentent l'élan des hommes, souvent des apôtres, des prophètes ou des rois de l'Ancien Testament, vers le Christ en majesté. Celui-ci est souvent représenté sur le tympan, au-dessus du portail, dans une mandorle (ouverture en amande qui figure le paradis).
Les statues et les parois des édifices étaient à l'origine peintes de couleurs très vives que nous avons aujourd'hui du mal à nous représenter (il en allait de même pour la statuaire de la Grèce classique qui était tout sauf blanche).
La grande hauteur de la nef, la finesse des piliers et la lumière tamisée des vitraux expriment le désir d'élévation vers Dieu
Les vitraux historiés (dico) sont un élément essentiel de l'art gothique. Ils décrivent les scènes de l'Évangile et de l'Ancien Testament à l'attention des chrétiens analphabètes. Ils décrivent aussi des scènes de la vie quotidienne ou encore, dans le cas des rosaces en bout de nef, des symboles théologiques.
Dans une ballade écrite pour sa mère en 1456, le poète François Villon exprime la vocation éducative de ces décors :
Femme je suis pauvrette et ancienne,
De rien ne sait, aucune lettre ne lu,
À l'église je vois, dont je suis paroissienne,
Paradis peint où sont harpes et luths
Et un enfer où damnés sont bouillus ;
L'un me fait peur, l'autre joie et liesse.
En cette foie, je veux vivre et mourir.
On peut apprécier la sauvage beauté des verrières et de leurs vives couleurs (dont le bleu, apparu au XIIe siècle seulement) dans le choeur de la magnifique cathédrale de Bourges et surtout à Chartres.
Chartres demeure le plus beau témoignage de l'art médiéval du vitrail avec pas moins de 103 verrières d'origine, y compris trois rosaces (ce n'est pas sans raison que la ville héberge aujourd'hui un centre international du vitrail).
Les verrières, constituées de vitraux aux vives couleurs, tamisent la lumière de sorte que la nef baigne dans une semi-pénombre empreinte de mystère et de surnaturel. Ainsi le voulaient les maîtres d'œuvre du Moyen Âge.
Plus tard, à l'époque baroque, on enrichira les églises de décorations somptueuses et l'on souhaitera mettre en valeur celles-ci. À cette fin, on fera pénétrer un maximum de lumière dans la nef en remplaçant les sombres vitraux par des verrières claires, généralement transparentes. Beaucoup de vitraux gothiques ont disparu pour cette regrettable raison.
Notons que Chartres recèle le seul grand « labyrinthe » encore en état en France (pas moins de 13 mètres de diamètre). Ce dallage symbolise au milieu de la nef le chemin qui mène à Jérusalem. À défaut de faire le pèlerinage en vrai, des pénitents le parcourent régulièrement pieds nus.
La cathédrale de Chartres est la plus riche en vitraux avec pas moins de 2600 m2 de verrières. Sa façade a été reconstruite suite à un incendie (1134) ; le reste de l'église, y compris la rosace, après un autre incendie en 1194, en 25 ans seulement, grâce aux ressources assurées par une précieuse relique : la « chemise de la Vierge ». La tour de gauche est plus tardive. Les trois portails sculptés de la façade sont l'une des premières illustrations de la sculpture gothique en France... Chartres est aujourd'hui l'une des cathédrales les mieux conservées : 80% de son gros oeuvre est d'origine.
Compagnons et techniques de construction
Contrairement à des idées reçues, l'art ogival n'est pas anonyme. Certains architectes comme Pierre de Montreuil, qui a construit la Sainte Chapelle, ou Jean d'Orbais, qui a construit Reims, sont ainsi restés très célèbres. Villard de Honnecourt est quant à lui surtout connu pour ses cahiers et ses croquis, qui témoignent de l'art de construire.
Foin de modestie, les maîtres d'ouvrage et les architectes se font volontiers représenter au coeur de leur oeuvre. Ainsi, dans certaines cathédrales, le nom de l'architecte en chef se retrouve à l'endroit le plus prestigieux du monument, au coeur du « labyrinthe ». L'illustre Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte Chapelle, est inhumé quant à lui dans la chapelle de la prestigieuse abbaye de Saint-Germain-des-Près.
Dans la basilique de Saint-Denis, le maître d'ouvrage, l'abbé Suger, figure sur plusieurs vitraux et diverses inscriptions citent son nom.
Les artisans qui travaillent sous les ordres de l'architecte et du maître d'ouvrage appartiennent à des corporations d'artisans très qualifiés et imbus de leur talent, d'où sortiront plus tard les francs-maçons.
Il y a d'abord le tailleur de pierres (il marque chaque pierre d'un signe de reconnaissance en vue de son salaire) ; le maçon assemble les pierres ; le mortellier fait le mortier à base de chaux ; le charpentier, qui réalise les charpentes et les échafaudages, acquiert son savoir-faire au terme d'une très longue formation ; le forgeron réalise et entretient les outils ; il fabrique aussi les renforts métalliques qui servent à consolider les parois ; il y a encore les couvreurs, les verriers et bien sûr les sculpteurs, que les contemporains appellent du joli nom d'« imagiers »...
Les échafaudages sont élevés au fur et à mesure de la construction des murs. Ils sont arrimés à ceux-ci grâce à des trous dans la pierre : les « trous de boulins ».
Après les façades et les arcs-boutants, les constructeurs assemblent la grande charpente. Celle-ci va ensuite servir de plate-forme pour les engins de levage, notamment la chèvre, d'origine romaine, qui permet de lever jusqu'à 600 kg avec un volant.
Le chantier d'une cathédrale mobilise au maximum 300 personnes en même temps.
Les chanoines et le financement
Le maître d'ouvrage qui finance la construction d'une cathédrale est en général constitué par le chapitre, c'est-à-dire l'ensemble des chanoines du diocèse concerné (ce sont les prêtres qui entourent et assistent l'évêque).
Le chapitre fait appel à la fortune de ses membres et n'hésite pas à piocher dans les ressources du diocèse (dons des fidèles, revenus des propriétés).
Les difficultés de financement ont cependant empêché beaucoup de cathédrales d'être terminées selon le plan initial. Certaines, comme Notre-Dame de Paris, n'ont pu, en particulier, se doter de tours complètes.
Dans les villes en plein essor en Occident au XIIIe siècle, la construction des cathédrales est suivie par la population avec beaucoup de ferveur :
• Pour des raisons d'abord religieuses car dans la société de cette époque, chacun se veut bon chrétien.
• Pour des raisons plus prosaïques aussi car une belle cathédrale avec les reliques d'un saint prestigieux est source de prestige pour la ville, attire des pèlerins et favorise le commerce.
Les vastes édifices religieux de cette époque servent aussi de lieux de réunions et de rencontres pour les habitants.
Ils sont très animés à toute heure du jour, y compris en-dehors des messes.
Après Sens, Saint-Denis et Laon, l'art ogival s'épanouit au XIIIe siècle à Chartres, Reims, Soissons, Strasbourg, Amiens, Troyes, Bourges.... sans oublier la Sainte Chapelle de Paris, construite en 1244-1248 (un siècle après la basilique de Saint-Denis).
Le 28 novembre 1284, l'écroulement de la voûte du choeur de la cathédrale de Beauvais, trop haute et démesurée, marque la fin de la grande époque de l'art ogival français, plus tard appelé gothique.
Art français, art européen
L'échec relatif de Beauvais ne ralentit pas la diffusion de l'art gothique. Celui-ci sort du bassin parisien et entame sa diffusion dans toute l'Europe. Dès 1230, Burgos et Tolède, en Espage, se dotent de cathédrales dans le nouveau style imité de celui de Bourges.
En Rhénanie, Cologne se dote d'une cathédrale sur le modèle d'Amiens (1248-1322), la « mère de toutes les cathédrales allemandes ». Ses tours seront achevées en... 1880.
L'Angleterre cultive au XVe siècle une esthétique particulière avec de larges fenêtres et de minces meneaux (style perpendiculaire) et des nefs jusqu'à six fois plus longues que larges. L'Italie développe également un style propre, avec peu d'arcs-boutants, pas de triforium, mais des placages en marbre et beaucoup de sculptures, comme à Milan.
En Flandre, pays le plus prospère de l'époque, Bruges se dote de nombreux édifices civils et religieux (hôtel de ville, béguinage, chapelle du Saint-Sang...) ; Anvers érige une cathédrale somptueuse à sept nefs (1352-1411).
Incompréhension
L'art français, magnifique création du Moyen Âge, a été tourné en dérision au XVIe siècle par les artistes de la Renaissance, à commencer par Raphaël. Ce dernier, exclusivement attaché à l'art antique, y aurait vu un art tout juste digne des Goths barbares et, le premier, l'aurait qualifié d'art «gothique» dans une lettre au pape Léon X. C'est ce qualificatif qui lui est en définitive resté.
Au XVIIIe siècle, les ecclésiastiques ont fait tout leur possible pour éradiquer l'art gothique qu'ils avaient en horreur. À Notre-Dame et en bien d'autres églises, ils ont détruit à la masse les vitraux d'origine et effacé les peintures vives des murs, des colonnes et des statues.
Il n'est pas exagéré d'affirmer que les cathédrales et les églises médiévales ont davantage souffert des curés du siècle des « Lumières » que des sans-culottes de la Révolution. Fort heureusement, l'art gothique a été réhabilité par les romantiques du XIXe siècle, Victor Hugo en tête (Notre-Dame de Paris).
À propos des cathédrales, je recommande la lecture d'un petit livre illustré de Jean Gimpel : Les bâtisseurs de cathédrales (Seuil, Le temps qui court).
On peut aussi aborder les aspects strictement artistiques avec un petit guide illustré de nombreux croquis : L'art gothique (La grammaire des styles, Flammarion, 1930).
La construction d'une cathédrale gothique est au coeur de l'un des plus beaux romans historiques qui soient : Les piliers de la Terre, par Ken Follett (1989, traduction française, Stock, disponible en livre de poche).
Jean sans Terre (1167-1216)
Vos réactions à cet article
Recommander cet article
Voir les 6 commentaires sur cet article
patrick deschard (09-06-2024 12:58:23)
Très bel article. A souligner le point suivant : XIIè siècle est celui de l'expansion des villes d'ou nécessité de bâtiments de surfaces importantes. Or pour faire grand au sol, sans risqu... Lire la suite
André MARTIN (29-07-2015 16:40:19)
Il me semble que les ogives (arcs ogifs diagonaux) ne sont pas des arcs"brisés". Ce sont les formerets qui sont "brisés". Les doubleaux en plein cintre.
N'est-il pas ?
Jules FOUGNARD (21-03-2013 19:33:31)
Bonjour, J'aime bien votre commentaire que je reproduis ci-dessous. Cordialement. Il n'est pas exagéré d'affirmer que les cathédrales et les églises médiévales ont davantage souffert des cu... Lire la suite