ça s'est passé un...

28 octobre

événements

28 octobre 312 : Constantin victorieux au Pont Milvius

Le 28 octobre 312, Constantin bat son rival Maxence au Pont Milvius, sur le Tibre, à quelques kilomètres au nord de Rome. Après avoir réunifié l'empire romain sous son autorité, il va légaliser la religion chrétienne et donner à l'empire une nouvelle capitale, la future Constantinople.

Par son action, Constantin apparaît comme l'empereur romain le plus important après César et Auguste...

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28 octobre 1839 : Reprise de la guerre sainte en Algérie

Le 28 octobre 1839, le duc d'Orléans, fils du roi Louis-Philippe, s'engage dans le défilé des « Portes de fer » afin d'établir une liaison entre Alger et Constantine. Abd el-Kader dénonce cette intrusion sur son territoire et en prend prétexte pour annoncer le 18 novembre 1839 la reprise de la guerre sainte (jihad ou djihad) au général Bugeaud, de retour en Algérie. Sans attendre, ses troupes ravagent la plaine de la Mitidja, autour d'Alger, où déjà commencent à s'installer des colons français...

28 octobre 1886 : La Liberté éclairant le monde

« La Liberté éclairant le monde » est inaugurée à l'entrée du port de New York le 28 octobre 1886. Ce cadeau de la France aux États-Unis célèbre l'amitié franco-américaine...

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28 octobre 1918 : La Tchécoslovaquie proclame son indépendance

Le 28 octobre 1918, la Tchécoslovaquie proclame son indépendance sur les ruines de l'empire austro-hongrois.

Cet État slave artificiel est créé à partir de la Bohème-Moravie et de la Slovaquie. Sur les frontières du « quadrilatère de Bohème », dans les monts Sudètes, il compte une importante minorité germanophone d'environ 3 millions de personnes soit plus du quart de la population totale du pays. À l'Est, la Slovaquie compte elle-même d'importantes minorités hongroises et polonaise. Par son hétérogénéité et avec des frontières étirées et indéfendables, le nouvel État va devenir le maillon faible de l'Europe...

28 octobre 1940 : Le Grec Metaxàs répond « Ochi » à Mussolini

Le 28 octobre 1940, le Premier ministre Ioannis Metaxàs répond fermement « Ochi » (« non ») à un ultimatum du dictateur italien Mussolini qui le somme de laisser ses troupes entrer dans son pays.

Le petit royaume grec est aussitôt envahi par les troupes italiennes qui occupent déjà l'Albanie voisine. À la surprise générale, les Grecs résistent avec une âpreté étonnante à l'invasion et parviennent à repousser les Italiens...

Le jour du Ochi

Depuis la Libération du pays, le 28 octobre a été proclamé fête nationale. Cet anniversaire rappelle l'héroïque résistance du peuple grec à l'invasion italo-allemande.

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28 octobre 1958 : Élection du pape Jean XXIII

Au Vatican, Jean XXIII est élu pape par le conclave le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois.

À la mort de Pie XII, le conclave manque cruellement de ressources pour rajeunir les cadres de l'Église. Son effectif n'est que de 53 cardinaux, pour la plupart d'un âge avancé. Et le candidat le mieux placé à la succession du souverain pontife est l'archevêque de Milan, Giovanni Battista Montini (62 ans), que Pie XII n'a pas voulu nommer cardinal.

Les cardinaux veulent se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action. Ils portent leur choix sur Angelo Roncalli. Né près de Bergame (Italie du nord) le 25 novembre 1881, dans une famille très pauvre de dix enfants, il s'est signalé par une extrême bonté pendant toute sa vie consacrée à l'Église, y compris quand il a accédé au prestigieux patriarcat de Venise.

Mais le nouvel élu provoque d'emblée la surprise en annonçant un « aggiornamento » (mise à jour) de l'Église catholique, autrement dit un grand concile oecuménique en vue d'adapter l'Église au monde moderne. Ce sera Vatican II...

28 octobre 1962 : Référendum sur l'élection du Président

Le général de Gaulle, président de la République française, soumet une révision majeure de la Constitution au référendum de ses concitoyens. Il s'agit d'instituer l'élection du président au suffrage universel direct (et non plus par un collège de grands électeurs). Cette formule n'a connu qu'un précédent en France : l'élection du premier président de la République en 1851 : le prince Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier et futur Napoléon III.

Pour contourner l'opposition de tous les partis à l'exception du sien, le président n'hésite pas à trahir l'esprit de sa Constitution : il recourt à la procédure du référendum selon l’article 11 alors qu’une révision de la Constitution relève normalement du seul article 89. Mais celui-ci requiert au préalable un vote conforme de l'Assemblée nationale et du Sénat, ce que de Gaulle n’aurait pas obtenu. Le président du Sénat Gaston Monnerville s'en indigne à juste titre et  parle de « forfaiture » !

Le référendum intervient le 28 octobre 1962, peu après l'attentat raté du Petit-Clamart contre le général de Gaulle (28 août 1962). Dans l'émotion du moment, la révision est approuvée à une assez large majorité (61,7% de oui contre 38,2% de non). La première élection présidentielle au suffrage universel direct a lieu en 1965. Elle reconduit le général de Gaulle à l'Élysée pour un deuxième mandat qui sera interrompu en 1969 par une démission inopinée.

28 octobre 1997 : Fin du service militaire obligatoire

Le 28 mai 1996, le président de la République française Jacques Chirac annonce la fin du service militaire obligatoire au détour d'une allocution télévisée. La décision est spontanément approuvée par les éditorialistes, la classe politique et l'opinion publique. La loi du 28 octobre 1997 va l'officialiser en « suspendant » la conscription. Celle-ci pourra être rétablie en cas de crise grave menaçant l'existence de la nation...

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C'est leur fête : Simon et Jude

Simon et son frère Jude sont cités parmi les Douze apôtres qui accompagnent Jésus. Surnommé le Zélote, Simon devait venir de la secte du même nom. Elle était formée de nationalistes juifs partisans de chasser les Romains sans plus attendre.Avec son frère, il ira prêcher l'Évangile en Perse et c'est là qu'ils seront tous les deux martyrisés.

Naissances

Maurice de Saxe

28 octobre 1696 à Goslar (Saxe, Allemagne) - 30 novembre 1750 à Chambord

Biographie Maurice de Saxe

Maurice de Saxe est un fils adultérin de l'Électeur de Saxe et de la comtesse Aurore de Königsmarck, né en 1696 et légitimé par son père à l'âge de quinze ans. Il se bat dès l'âge de douze ans et apprend sur le tas l'art de la guerre...

Louis Blanc

28 octobre 1811 à Madrid (Espagne) - 6 décembre 1882 à Cannes

Biographie Louis Blanc

Né à Madrid dans la famille d'un inspecteur général des finances du roi Joseph Bonaparte, Louis Blanc connaît une jeunesse difficile avant de devenir journaliste, se rallier au socialisme et fonder à Paris, en 1839, La Revue du Progrès.

La même année, il se fait connaître par son livre L'Organisation du travail, dans lequel il dénonce la concurrence, néfaste pour les ouvriers car elle écrase les salaires et pour les patrons car conduit aux monopoles. « La concurrence tue la concurrence », dit-il superbement. Pour y remédier, il préconise un régime d'associations organisé par l'État, à charge pour lui de réguler la production et de créer des « ateliers sociaux », avec les mêmes salaires pour tous, des chefs élus et un partage des bénéfices en trois (primes aux salariés, fonds de solidarité et investissements). Ces associations ressemblent assez à des coopératives de production. 

En 1841, il publie un pamphlet historique contre le régime de Louis-Philippe : Histoire de dix ans. Le roi le compare « au feu d'une batterie de canons contre les bastions du loyalisme ».  Un peu plus tard encore, c'est une Histoire de la Révolution française dont il met en avant les aspects sociaux.

Quand le roi est renversé, en février 1848, les ouvriers imposent la présence de Louis Blanc au sein du gouvernement provisoire. Le meneur tente mais en vain de créer et obtenir un ministère du Travail. Mais le gouvernement l'écarte en lui confiant la présidence de la commission du Luxembourg, créée le 28 février en vue d'améliorer la condition ouvrière. Il limite les horaires de travail et fonde des bureaux de placement gratuits et tente aussi de mettre en oeuvre ses ateliers sociaux. Il en crée trois, dans la sellerie, la confection et la passementerie. Malgré la fermeture de la commission en mai 1848, les « ateliers Luxembourg » vont atteindre un total de 120 en 1851.

Le gouvernement provisoire va toutefois contrecarrer l'initiative en ouvrant les Ateliers nationaux. Leur échec dramatique va rejaillir sur le socialisme de Louis Blanc. Rendu à tort responsable des massacres de juin 1848, ce dernier va s'exiler en Angleterre et n'en reviendra qu'à la chute de Napoléon III.

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