Le mot homosexualité désigne une préférence pour les personnes du même sexe. Apparu en 1869 à l'initiative du médecin autrichien Karoly Maria Kertbeny, il s'est progressivement substitué au mot sodomie, dérivé de Sodome, ville pécheresse citée dans la Genèse. Tandis que la sodomie désignait tout comportement sexuel non conventionnel, l'homosexualité prétend définir d'un point de vue médical et scientifique l'état physiologique ou psychologique d'une personne orientée vers les gens de son sexe,
La vogue actuelle du globish (anglais d'aéroport) met de plus en plus en avant l'expression gay attitude et le terme gay pour désigner l'homosexualité et les homosexuels masculins, sans connotation médicale ou scientifique. L'expression gay attitude (« nature joyeuse ») est d'abord apparue dans les années 1950 en Californie pour simplement désigner une manière détendue de se comporter, à l'opposé des manières puritaines.
Les relations sexuelles entre adultes et enfants n'ont rien à voir ni de près ni de loin, avec l'homosexualité. Mais la confusion est entretenue dans le langage courant par une injure qui se réfère à la racine grecque qui désigne les enfants (παιδιά, paidiá) mais vise spécifiquement les homosexuels : « p... ! »
• Pour désigner une personne sexuellement attirée par les enfants ou les adolescents, on emploie usuellement le mot pédophile mais il s'agit à proprement parler d'un contresens car la racine grecque du mot désigne toute personne qui a simplement de l'amitié (φιλία, filía) pour les enfants.
• Les pervers sexuels mériteraient d'être plutôt qualifiés de pédérastes (« qui a des rapports sexuels avec les enfants »).
L'homosexualité féminine est appelée depuis le Moyen Âge saphisme et ses pratiquantes lesbiennes, bien entendu en référence à la poétesse Sappho et à son île de Lesbos, qui n'a aujourd'hui rien de très poétique...
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