ça s'est passé un...

9 avril

événements

9 avril 1682 : Cavelier de la Salle baptise la Louisiane

Le 9 avril 1682, Robert Cavelier de la Salle prend possession du Mississippi au nom de la France...

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9 avril 1834 : Seconde insurrection des canuts

À Lyon, le 9 avril 1834, les ouvriers de la soie, les canuts, se soulèvent après que des meneurs ont été traduits en justice pour avoir dénoncé des baisses de salaires et fait grève. Le ministre de l'Intérieur Adolphe Thiers laisse les manifestants ériger des barricades puis fait donner la troupe. Celle-ci va méthodiquement reconquérir la ville.

On comptera environ 600 morts et 10 000 arrestations au cours de la « Sanglante semaine » du 9 au 15 avril 1834. Autrement plus féroce que lors de la première révolte des canuts (1831), cette répression est un prélude à la « Semaine sanglante » de 1871 par laquelle le même Thiers mettra un terme à la Commune de Paris.

9 avril 1865 : Fin de la guerre de Sécession

Le 9 avril 1865, la bataille d'Appomattox met fin à la guerre de Sécession. Le général Lee capitule face au général Grant.

C'est la défaite définitive des Sudistes après une lutte impitoyable de quatre ans, qui aura fait 617.000 victimes. Ainsi, la guerre la plus dure qu'aient jamais livrée les États-Unis aura été une guerre civile...

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9 avril 1867 : Les États-Unis achètent l'Alaska à la Russie

Le 9 avril 1867, les États-Unis achètent l'Alaska à la Russie. Le président des États-Unis saute sur l'affaire que lui présente le tsar, malgré les réticences de son opinion publique à payer 7 millions de dollars pour quelques déserts de glace. Nul n'imagine le bénéfice que le pays retirera un jour de sa nouvelle acquisition : bases stratégiques, pétrole…

9 avril 1940 : Hitler envahit la Norvège

Le 9 avril 1940, les armées de Hitler envahissent la Norvège. Les Alliés franco-anglais répliquent par un débarquement sur la côte septentrionale de la Norvège, en vue de protéger les gisements de fer de Suède. Tandis que le gros de leurs armées reste l'arme au pied le long de la frontière française, ils engagent à Narvik leur première campagne contre la Wehrmacht.

9 avril 1945 : Le pasteur Dietrich Bonhoeffer assassiné

Le 9 avril 1945, quelques semaines avant la capitulation de l'Allemagne nazie, le pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer (39 ans) est pendu dans sa cellule pour avoir dénoncé dès le début la dictature hitlérienne. Il avait aussi tenté d'ouvrir des négociations avec les Alliés par l'intermédiaire de protestants suédois. On lui doit cette formule : « Celui-là seul qui crie en faveur des juifs a le droit de chanter du grégorien ».

9 avril 1948 : Massacre de Deir Yassin

Dans le cadre de la guerre d'indépendance d'Israël, le village musulman de Deir Yassin, en Judée, à proximité de Jérusalem, est attaqué le 9 avril 1948 par des combattants de l'Irgoun, un groupe militaire clandestin sioniste dirigé par Menahem Begin. Plusieurs dizaines de Palestiniens, essentiellement des combattants, sont tués dans les combats. L'Irgoun, qui n'a pas réussi à s'emparer du village, reçoit des renforts de la Haganah, l'armée régulière juive, commandée par David Ben Gourion. Mais l'émotion internationale suscitée par l'attaque conduit ce dernier à s'en désolidariser et à en rejeter la responsabilité sur l'Irgoun. De leur côté, les Arabes y voient la preuve que les juifs, sur le point de fonder l'État d'Israël, s'apprêtent à en tuer ou chasser les Palestiniens.

9 avril 2003 : Entrée des Américains à Bagdad

Le 9 avril 2003, une armée coalisée sous commandement américain entre à Bagdad d'où s'est enfui le dictateur Saddam Hussein...

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C'est sa fête : Gauthier

Abbé de Saint-Martin de Pontoise, au nord de Paris, Gauthier est aimé de ses moines mais, par souci d'humilité, ne veut pas les diriger. Il porte sa démission au pape. Celui-ci la refuse. C'est à Pontoise que Gauthier meurt le 8 janvier 1099 (l'année de la prise de Jérusalem par les croisés).

Naissances

Léopold II

9 avril 1835 à Bruxelles (Belgique) - 17 décembre 1909 à Laeken (Bruxelles, Belgique)

Biographie  Léopold II

Léopold II devient roi des Belges le 17 décembre 1865, à la suite de son père Léopold 1er de Saxe-Cobourg, élu roi en 1831. Né 30 ans plus tôt à Bruxelles, le nouveau souverain s'est préparé à sa tâche en multipliant les voyages. «Mon seul voeu, c'est qu'après moi la Belgique soit plus grande, plus forte et plus belle,» dit-il en montant sur le trône.

Il réussit à consolider l'indépendance de la Belgique face aux visées de l'empereur des Français Napoléon III et surtout entreprend sur sa fortune personnelle la colonisation du bassin du Congo, au coeur de l'Afrique.

Léopold II est un géant exubérant et un bon vivant qui aime la bonne chère... ainsi que les femmes. Mal marié à 18 ans à une archiduchesse, il défraie la chronique mondaine lorsque, veuf avec trois filles, il se met en ménage à 69 ans avec une jeune femme de 16 ans, Blanche de Vaughan, à laquelle il donne deux fils et qu'il épouse peu avant sa mort. Sa veuve se remariera avec son ancien fiancé...

Léon Blum

9 avril 1872 à Paris - 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas

Biographie Léon Blum

Léon Blum, issu d'une riche famille israélite, entre à l'École normale supérieure mais choisit ensuite de s'orienter vers le droit. Il participe aux côtés de Jean Jaurès à la fondation de L'Humanité. Il fait scandale aussi avec un livre, Du mariage (1907), dans lequel il prône pour les femmes comme pour les hommes l'expérimentation sexuelle avant le mariage.

Brillant intellectuel, élu député de la Seine en 1919, Léon Blum prend la tête du parti socialiste (SFIO) après le congrès de Tours (1920). En 1936, il amène le Front populaire à la victoire aux élections législatives et devient président du Conseil. Il est contraint à la démission le 21 juin 1937.

Le 10 juillet 1940, il se range parmi les 80 députés qui refusent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est interné par le régime de Vichy, jugé à Riom pour sa supposée responsabilité dans la défaite de 1940 et livré aux Allemands. À la Libération, il dirige brièvement le gouvernement, pendant un mois, avant l'entrée en fonctions du président Vincent Auriol...

Décès

Guillaume d' Ockham

1285 à Ockham (Surrey) (Angleterre) - 9 avril 1347

Dès ses études à Oxford, Guillaume d'Ockham (on écrit aussi Guillaume d'Occam) manifeste avec violence son opposition à la théologie de saint Thomas d'Aquin. Moine franciscain, il s'oppose à la philosophie du « Docteur Angélique » car il estime que ni l'âme spirituelle, ni le Dieu créateur ne peuvent être accessibles par la raison. En matière théologique, pour Guillaume d'Ockham, la seule autorité qui vaille est l'Écriture. C'est un coup sérieux porté, sur le plan intellectuel, à la papauté, à un moment où celle-ci est en pleine crise du fait du Grand Schisme d'Occident ! Guillaume d'Ockham a inspiré à Umberto Eco le personnage de Guillaume de Baskerville, héros de son roman : Le Nom de la Rose. Il a aussi laissé son nom à un principe de raisonnement philosophique, le « rasoir d'Ockham » selon lequel moins une théorie fait intervenir d'hypothèses, meilleure elle est.

François Rabelais

vers 1493 à La Devinière (Touraine, France) - 9 avril 1553 à Paris

Biographie François Rabelais

Moine au couvent franciscain de Fontenay-le-Comte, François Rabelais découvre avec bonheur les auteurs de l'Antiquité. Il devient plus tard docteur en médecine de l'université de Montpellier et s'illustre comme professeur à l'Hôtel-Dieu de Lyon. C'est alors qu'il écrit les romans qui le rendront immortel : Pantagruel et Gargantua, puis le Tiers Livre et le Quart Livre.

D'une personnalité attachante, curieux et avide de voyages, non dépourvu de courage, François Rabelais est un parfait représentant de la Renaissance, contemporain des poètes Clément Marot, Pierre Ronsard, Joachim du Bellay. À la différence des autres humanistes de son temps, comme Guillaume Budé et Érasme, c'est en français et non en latin qu'il a choisi de s'exprimer.

Zao Wou-Ki

1er février 1920 à Pékin (Chine) - 9 avril 2013 à Nyon (Suisse)

Biographie  Zao Wou-Ki

Né à Pékin, dans une vieille famille aristocratique, Zao Wou-Ki se forme à la peinture à Hangzhou avant de gagner Paris en 1948. Il s'établit alors dans un atelier de la rue du Moulin-Vert (14e arrondissement), près de celui de Giacometti, et fréquente assidûment l'académie de la Grande-Chaumière, à Montparnasse. La révolution maoïste, un an plus tard, le contraint à prolonger son exil. En 1960, il s'établit dans la rue Jonquoy et va y demeurer 50 ans...

Zao Wou-Ki devient l'un des chefs de file de la nouvelle École de Paris avec une peinture abstraite chargée de lyrisme, qui n'est pas sans rappeler parfois la tradition chinoise et la calligraphie. Ses toiles, généralement de très grandes dimensions, séduisent par des couleurs vives qui font danser la lumière.

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