événements
22 janvier 1443 : Le roi Charles VII et Jacques Coeur fondent les galères
Le 22 janvier 1443, le roi Charles VII accorda à son Argentier Jacques Coeur le « privilège » d’enrôler par tous les moyens des rameurs pour ses navires de commerce. Le marchand, en effet, faisait face à une pénurie d’embauche de marins qui menaçait son négoce et avait demandé au roi d’autoriser l’utilisation des « méchantes gens » responsables de l’insécurité dans les villes, en tant que mariniers-avironneurs. Il obtint ce droit à la seule condition de fournir à ses marins sous contrainte une convenable rémunération. Ainsi fut fondée en France cette institution qui plus tard porterait le nom infamant de « galères »...
22 janvier 1879 : Les Zoulous humilient Sa Majesté à Isandhlwana
Le 22 janvier 1879, une armée zouloue de 20.000 hommes attaque les Anglais à Isandhlwana, en Afrique australe...
22 janvier 1905 : Dimanche rouge à Saint-Pétersbourg
Le 22 janvier 1905 est qualifié de « Dimanche rouge » par les Russes. Ce jour-là, 100.000 grévistes manifestent en silence et sans armes à Saint-Pétersbourg, devant le Palais d'Hiver. Tout d’un coup, les Cosaques chargent la foule. Dans les heures qui suivent, étudiants et ouvriers décrètent la grève. L’embrasement est aggravé par les échecs militaires du régime face au Japon.
Le tsar Nicolas II fait mine d’ouvrir la voie à un régime démocratique. Mais l’expérience ne durera pas et la Révolution démocratique avortée de 1905 ouvrira la voie à des révolutions autrement plus radicales en 1917...
22 janvier 1905 : Funérailles de Louise Michel
Louise Michel, anarchiste et militante active de l'extrême-gauche, est morte le 9 janvier précédent à Marseille, victime d'un coup de froid. Ses funérailles rassemblent une foule de plusieurs milliers de personnes à Paris, le dimanche 22 janvier 1905... le même jour que la première révolution russe.
L'égérie de la Commune de Paris sera inhumée au cimetière de Levallois, au nord-ouest de la capitale.
22 janvier 1963 : Traité d'amitié franco-allemand ou traité de l'Élysée
Le 22 janvier 1963, le traité d'amitié franco-allemand de l'Élysée, à Paris, consacre le rapprochement des deux anciens ennemis. Il est signé par le général de Gaulle, président de la République française, et le chancelier allemand Konrad Adenauer, qui, l'un et l'autre, partagent les mêmes convictions.
Mais le traité est vidé de son contenu par le préambule unilatéralement voté par le Bundestag le 15 juin 1963 : les députés allemands réaffirment à cette occasion leur lien avec les États-Unis et le Royaume-Uni, à la grande colère de De Gaulle, qui voit réduite à néant son aspiration à une Europe indépendante...
Archidiacre de l'évêque de Saragosse au IIIe siècle, le saint du jour a été torturé et tué par le gouverneur romain de la ville pendant la grande persécution de Dioclétien (304). L'abbatiale de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, lui a été consacrée le 23 avril 558.
Est-ce parce qu'il serait mort sur une roue de pressoir, ou parce que son nom comporte le mot « vin » qu'il fut choisi pour protéger les professionnels de la vigne ? On ne sait...
Toujours est-il que, depuis le Moyen Âge, il est sollicité et fêté par les vignerons, de la Champagne à l'Espagne en passant par la Bourgogne et le Bordelais, dans des défilés organisés tous les ans dans la bonne humeur par les différentes confréries locales avec cette prière : « Saint Vincent, patron des vignerons, obtiens-nous l'abondance des récoltes ! ».
Naissance
Antonio Gramsci
22 janvier 1891(Italie) - 27 avril 1937(Itzlie)
Membre fondateur puis chef du Parti communiste italien, Antonio Gramsci met ses théories sur le papier lorsque le régime fasciste de Mussolini le jette en prison. Il développe sa théorie de l’hégémonie culturelle, selon laquelle le combat des idées précède le combat politique. Cela lui a valu d'être devenu l’une des références du marxisme et connaît un regain d’intérêt dans le contexte d’instabilité politique de ce XXIème siècle, du moins dans l'extrême-gauche déboussolée par l'échec du marxisme-léninisme...
Décès
Victoria
24 mai 1819 à Londres (Angleterre) - 22 janvier 1901 à Osborne (île de Wight, Angleterre)
Quand Victoria (18 ans) est couronnée à Westminster le 20 juin 1837, la dynastie des Hanovre (plus tard Windsor) semble discréditée par la longue folie du roi George III et les frasques de ses deux fils et successeurs. Tout va changer pendant les 64 années de son règne. À la veille de sa mort, la monarchie anglaise est à son zénith. La reine, immensément populaire, est alors à la tête de la première puissance mondiale et d'un empire étendu au quart de la planète. Aussi ne faut-il pas s'étonner que l'époque ait été qualifiée de « victorienne » !
Victoria et son mari Albert de Saxe-Coburg-Gotha ont offert au peuple britannique l'image idéalisée du bonheur conjugal. Luthérien pieux, Albert a importé à la cour des mœurs austères qui ont donné à l'ère victorienne une réputation exagérée de pruderie. En essaimant dans toutes les cours royales, les neuf enfants du couple ont valu à la reine le surnom de « grand-mère de l'Europe ».
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