événements
7 janvier 1598 : Boris Godounov devient tsar de Russie
Le jeune tsar Fédor 1er, fils d'Ivan IV le Terrible, meurt le 7 janvier 1598. Le régent Boris Godounov, son beau-frère, lui succède sur le trône.
7 janvier 1957 : Début de la bataille d'Alger
Le 7 janvier 1957, le gouvernement français confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié de musulmans) pour empêcher que se répètent des attentats aveugles comme ceux du Milk Bar et de la Cafétéria.
Assisté des colonels Marcel Bigeard, Roger Trinquier et Yves Godard, le général commande les 6 000 hommes de la dixième division parachutiste. Il a mission de mettre fin au terrorisme dans l'agglomération et va s'acquitter de sa tâche en ne reculant pas devant l'emploi de la torture, malgré les réticences du colonel Yves Godard et les protestations du général Jacques Pâris de la Bollardière ou encore du secrétaire de la police Paul Teitgen.
7 janvier 1974 : Les Britanniques instaurent la semaine de trois jours
Le 7 janvier 1974, le gouvernement conservateur d'Edward Heath impose la semaine de trois jours dans l'industrie britannique. Loin d'annoncer la fin du travail et la prospérité généralisée, la mesure reflète au contraire la situation désespérée de l'économie nationale, confrontée à une très dure grève des mineurs...
7 janvier 2015 : Attentats contre Charlie Hebdo et Hyper Casher
La France est sidérée en suivant quasiment en direct, dans les médias, l’agression du magazine satirique par deux jeunes hommes, dans le 11e arrondissement de Paris. Douze personnes sont massacrées et quatre grièvement blessées avant que les terroristes, qui se réclament de l’islamisme radical, ne soient pris en chasse par la police.
Le lendemain, un comparse tue une policière à Montrouge, au sud de la capitale, avant de prendre en otage les clients du supermarché Hyper Casher (israélite), à la porte de Vincennes. Il en assassine quatre avant d’être lui-même tué par la police. Les deux autres terroristes, traqués, se réfugient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à l’est de Paris, où ils sont abattus le 9 janvier par les forces de l’ordre.
Par une troublante coïncidence, l’écrivain Michel Houellebecq présentait sur les ondes, quelques heures avant l’agression de Charlie Hebdo, son nouveau roman, Soumission, qui mettait en scène une hypothétique soumission de la France à l’ordre islamique !
L'émotion est immense et quatre jours plus tard, le 11 janvier, quatre millions de Français descendent dans la rue...
Le dominicain Raymond de Peñafort est un spécialiste catalan du droit canon. Mort en 1275, il a introduit dans les couvents l'étude de l'arabe et de l'hébreu. Il s'est aussi dévoué à la prédication auprès des musulmans d'Espagne.
Naissances
Joseph Bonaparte (Giuseppe)
7 janvier 1768 à Corte (Corse) - 28 juillet 1844 à Florence (Italie)
Joseph est le frère aîné de Napoléon Ier. Le 1er août 1794, sa famille étant en exil à Marseille, il épouse Julie Clary, fille d'un négociant marseillais et soeur de Désiré, premier amour de Napoléon. Il se destinait au barreau mais il fut nommé député de la Corse au Conseil des Cinq-Cents, sous le Directoire, en 1796. Devenu ensuite ambassadeur à Rome, il aida son frère à organiser le coup d'État du Dix-Huit Brumaire. Il signa la paix de Lunéville (1801) et celle d'Amiens (1802). Napoléon Ier lui donna le trône de Naples en 1806 puis celui d'Espagne en 1807. Sage et bon, Joseph n'avait cependant pas l'énergie requise pour gouverner de tels pays. Il fut rapidement chassé d'Espagne. Après la chute de l'Empire, il s'exila aux États-Unis puis revint en Europe, en Angleterre et en Italie, se faisant appeler comte de Survilliers.
Charles Péguy
7 janvier 1873 à Orléans - 5 septembre 1914 à Villeroy
Unique enfant d'un menuisier et d'une rempailleuse de chaises, Charles Péguy est l'une des grandes figures morales de la IIIe République. Polémiste, écrivain, poète, dramaturge, socialiste, dreyfusard, catholique, patriote, il est tué sur le front dès les premières semaines de la Grande Guerre...
Il perd son père à l'âge de dix mois et est élevé avec amour par sa mère et sa grand-mère. Il gardera de son enfance le souvenir d'une période laborieuse et néanmoins heureuse. Enfant chéri de l'école républicaine, il parvient grâce à des bourses à entrer en 1894 à l'École Normale Supérieure. Dès l'année suivante, il milite dans une organisation caritative de Paris, La Mie de pain (toujours en activité). Il se rapproche aussi de Jean Jaurès, entre au parti socialiste et prend fait et cause pour le capitaine Dreyfus. Il se passionne aussi pour la figure républicaine et patriotique, bref socialiste, de Jeanne d'Arc. Il consacre à l'héroïne, qui n'a pas encore été canonisée, un drame dédié « À toutes celles et à tous ceux qui seront morts pour tâcher de porter remède au mal universel ».
Avec des amis de la rue d'Ulm (l'ENS), dont Léon Blum, Charles Péguy ouvre une librairie socialiste dans le Quartier Latin à Paris. Il se marie en 1897 avec Charlotte Baudouin, la soeur d'un ami. Le couple aura quatre enfants et l'écrivain gardera une sincère reconnaissance à l'égard de sa femme pour le soutien qu'elle lui aura apporté à travers les difficultés matérielles et les aléas de sa carrière.
Déjà, il est exclu en 1899 de la librairie et des cercles socialistes, du fait de son refus de se plier à la ligne officielle du parti. En janvier 1900, à l'aube du nouveau siècle, il publie une revue bimensuelle, Les Cahiers de la Quinzaine, dans laquelle il ne manque pas de dénoncer les dérives autoritaires qu'il décèle dans le mouvement socialiste.
Après le « coup de Tanger » (1905), il prend conscience de la menace que fait peser l'empire allemand sur la France millénaire. Au pacifiste Gustave Hervé qui publie un brûlot, Leur Patrie, il réplique par Notre Patrie et dès lors prend des positions politiques de plus en plus bellicistes et patriotiques, en tentant de concilier socialisme, patriotisme et christianisme mystique.
En janvier 1908, il confie à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé ma foi… Je suis catholique ». Devenu enfin un poète et écrivain renommé, il ne craint pas, à la veille de la Grande Guerre, de fustiger le pacifisme de son ancien ami Jaurès : « la politique de la Convention Nationale c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix ». Mobilisé, il écrit à un ami : « Je pars soldat de la République, pour le désarmement général et la dernière des guerres ».
Dans l'après-midi du 5 septembre 1914, au début de la contre-offensive de la Marne, le lieutenant Charles Péguy meurt « à l'ennemi », debout, frappé d'une balle au front, à la tête de ses hommes, près du village de Villeroy (Seine-et-Marne).
Décès
François Fénelon
6 août 1651 à Fénelon (Quercy, France) - 7 janvier 1715 à Cambrai
Archevêque de Cambrai, Fénelon fut surnommé à ce titre le «Cygne de Cambrai» par opposition à Bossuet, son ennemi juré, l'«Aigle de Meaux». Précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils et héritier du roi Louis XIV, il écrivit pour luiTélémaque (1699). Cet essai sur l'art de gouverner annonce l'esprit des Lumières du siècle suivant.
Hirohito, Shôwa
29 avril 1901 à Tokyo (Japon) - 7 janvier 1989 à Tokyo (Japon)
Dernier empereur de droit divin du Japon, considéré comme descendant de la déesse du soleil Amaterasu, Hirohito (on écrit aussi Hiro-Hito) eut également le plus long règne de l'histoire du pays du Soleil Levant. Il prit une part ambigüe aux entreprises ultranationalistes et guerrières des années 1930 et 1940. Il incarna aussi le Japon pacifique et laborieux de l'après-guerre...
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