Le 7 mars 1966, Charles de Gaulle, président de la République française, informe le président américain Lyndon Johnson de sa décision de se retirer du commandement intégré de l’OTAN. Il demande en conséquence le départ des troupes américaines et canadiennes stationnées sur le territoire français, notamment à Châteauroux (Indre). Le général de Gaulle veut de la sorte ne plus être tenu par des décisions de l'OTAN imposées par Washington. Mais il n'entend pas pour autant se désolidariser de ses alliés occidentaux. Aussi maintient-il la France parmi les signataire du traité de l'Atlantique nord du 4 avril 1949.
Le retrait de la France est officiellement annoncé à la conférence de l'OTAN à Bruxelles le 8 juin 1966. Le siège de l'OTAN, initialement installé à Paris, est dès lors déporté à Mons (Belgique). Les troupes nord-américaines quittent leurs bases françaises. Mais le général de Gaulle maintient quant à lui les troupes françaises stationnées en Allemagne depuis la chute du nazisme.
Quarante ans plus tard, le président Nicolas Sarkozy mettra un terme à cette volonté d'émancipation de la France. Le 7 novembre 2007, devant le Congrès américain, à Washington, il annoncera le retour de la France dans le commandement intégré de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord...
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