Quarante ans après la fin de l'une des dictatures les plus dures de leur Histoire, les Argentins ont porté à la présidence de la République Javier Milei, un économiste ultralibéral de 53 ans qui se dit à la fois climatosceptique et fervent catholique.
Son élection avec 56% des suffrages met fin à vingt ans de « kirchnérisme », sous l'égide de Néstor Kirchner, un péroniste « de gauche », et de sa veuve Cristina Fernandez de Kirchner. L'ampleur de son score au second tour vient du ralliement du vieux parti radical (centre-droit) qui l'a soutenu contre le candidat péroniste, le ministre de l'économie Sergio Massa.
Cette élection exprime avec vigueur le désenchantement des Argentins et leur frustration par rapport à des gestions politiques qui ont toutes mal tourné depuis plusieurs décennies. Reste à voir si les recettes à l'emporte-pièce du nouveau président sortiront le pays de l'ornière...
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