Le 24 juin 1675 éclate la première des guerres indiennes qui conduiront à la quasi-disparition des Amérindiens sur le sol étasunien.C'est la guerre du « roi Philip », surnom donné au chef indien Metacomet, dont la tribu vivait en Nouvelle-Angleterre, dans les actuels États américains du Massachusets et de Rhode Island. Elle fait suite à la pendaison de trois Indiens, qui ont eux-mêmes tué un Indien christianisé.
Les Wampanoags attaquent et tuent neuf colons et ravagent les plantations des puritains du Massachusets. En décembre 1675, les Anglais remportent une bataille à la suite de laquelle les Indiens fuient vers le nord pour demander asile à la tribu des Iroquois, sans savoir que ces derniers sont alliés aux Britanniques. Trahi par des Indiens, Metacomet est tué et décapité en août 1676. Sa mort signe le déclin de la puissance indienne en Nouvelle-Angleterre. La guerre a coûté la vie à 800 colons anglais et 3 000 Amérindiens. Les survivants Wampanoags sont vendus comme esclaves.
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