Le djihadiste Mohamed Merah est tué par les gendarmes du RAID le 22 mars 2012 au terme d'une cavale de l'horreur au cours de laquelle il a assassiné de sang-froid sept personnes dont trois enfants à Toulouse et Montauban.
Né à Toulouse, 24 ans plus tôt, dans une famille éclatée d’origine algérienne, le jeune homme rate sa scolarité avant de basculer dans la délinquance et l’intégrisme islamiste. Endoctriné à Artigat (Ariège), dans une communauté salafiste, il va ensuite s'entraîner en Égypte et au Yémen avec ses amis et ses frères. Le 11 mars 2012, circulant en scooter, il assassine un sous-officier parachutiste à Toulouse, le sergent-chef Imad Ibn-Ziaten (30 ans). Puis, le 15 mars suivant, à Montauban, il fait feu sur trois légionnaires : le caporal Abel Chennouf (25 ans) et le Ière classe Mohamed Legouad (25 ans) sont tués ; le Ière classe Loïc Liber (27 ans) est blessé. Enfin, le 19 mars, le tueur arrête son scooter devant l'école juive Ozar Hatorah, à Toulouse. Sur le trottoir, il tue avec son Colt le professeur en religion Jonathan Sandler (30 ans) et ses enfants Gabriel (3 ans) et Arié (5 ans). Puis, dans la cour, il saisit Myriam Monsonégo (8 ans) par les cheveux et l'exécute. Un adolescent est aussi blessé. Deux jours plus tard, la police entame le siège de l'appartement du tueur...
Avec cette tragédie, la République française renoue avec le terrorisme sous une forme aveugle et d'autant plus terrifiante. Elle découvre aussi l'antisémitisme sous sa forme la plus odieuse : pour la première fois de son Histoire, des enfants juifs sont égorgés de sang-froid...
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