Le 18 janvier 2015, Alberto Nisman est retrouvé à son domicile de Buenos Aires sans qu'on sache s'il s'est suicidé ou a été assassiné. Une fraction de l'opinion publique penche pour la deuxième hypothèse et en accuse rien moins que la présidente Cristina Kirchner.
Le procureur se disposait en effet à remettre au Parlement ses conclusions sur deux attentats à la voiture piégée contre l'ambassade d'Israël le 17 mars 1992 (29 morts) et une association juive de Buenos Aires le 18 juillet 1994 (84 morts). Il accusait la présidente d'avoir entravé l'enquête pour protéger les liens commerciaux entre l'Argentine et l'Iran, soupçonné d'être le commanditaire de l'attentat.
Cette affaire, quelques mois avant les élections présidentielles, achève de discréditer les présidences de Cristina Kirchner et de son mari qui l'a précédée.
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