Rassemblée à Boulogne et initialement destinée par Napoléon Ier à envahir l'Angleterre, l’armée des côtes de l’Océan prend le nom de « Grande Armée » le 11 fructidor an XIII (29 août 1805) pour se distinguer de la « petite armée » qui opère au même moment en Italie. Sont alors formés sept corps d’armée (les « sept torrents ») sous le commandement de Bernadotte, Davout, Soult, Ney, Lannes, Marmont et Augereau. Leur objectif est de gagner à marches forcées le Rhin, à la rencontre des Autrichiens. Les soldats parcourent 40 km par jour avec un barda de 40 kg sur le dos. Pas étonnant qu'ils en viennent à se qualifier de « grognards ». S'ensuivent les victoires d'Ulm et d'Austerlitz.
En octobre 1808, cette Grande Armée cesse officiellement d’exister. Napoléon commande alors une armée d’Espagne, puis une armée d’Allemagne. Une seconde Grande Armée est constituée en 1811 en prévision de la campagne de Pologne, qui débouchera sur la tragique campagne de Russie. L’état-major général est placé sous le commandement du fidèle maréchal Alexandre Berthier tandis que la Maison de l’Empereur est confiée au grand écuyer le général de Caulaincourt.
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