Le 14 décembre 1990, à New York, l'Assemblée générale des Nations Unies vote à l'initiative de la France une résolution qui légitime le « droit d'ingérence humanitaire », autrement dit la possibilité pour des États de secourir des populations menacées par leurs propres gouvernants, avec l'accord des Nations Unies et au besoin par les armes. « Le temps de la souveraineté absolue et excessive est révolu », lance avec emphase le secrétaire général de l'ONU, Boutros Boutros Ghali.
La résolution est concomitante de la chute de l'URSS et de la fin de la guerre froide. Elle donne un deuxième souffle à l'OTAN. L'alliance nord-atlantique, pilotée par les États-Unis, va se chercher de nouvelles missions dans la lutte contre le terrorisme et les « États-voyous »...
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