Trois jours après l'assassinat de Sadi Carnot, les parlementaires élisent à la présidence de la République, le 27 juin 1894, Jean Casimir-Périer (47 ans), petit-fils d'un président du Conseil de Louis-Philippe Ier.
Principal actionnaire des mines d'Anzin, l'homme se rend très vite impopulaire dans les milieux de gauche, d'autant qu'il renforce dès le 27 juillet les lois répressives (« lois scélérates ») qui ont motivé le meurtre de Sadi Carnot.
D'une sensibilité à fleur de peau, il va démissionner au bout de sept mois seulement, le 15 janvier 1895, sur un réquisitoire de Jean Jaurès.
Sous sa présidence est arrêté un certain capitaine Alfred Dreyfus...
La Ve République
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