Des pattes de pigeon, c’est le premier dessin connu de Pablo Ruiz Picasso (Ruiz est le nom de son père, Picasso celui de sa mère).
L'enfant, né le 25 octobre 1881 à Malaga, en Andalousie, au sud-est de l'Espagne, a voulu imiter son père, décorateur de salles à manger, qui arrêta de peindre lorsqu'il prit conscience du talent de son fils. Avant même de savoir marcher, le petit Pablo s'agrippe à son crayon, ce « lapiz » qui est le premier mot qu'il prononce.
Précoce, il se hisse dès l'âge de 13 ans au niveau des grands maîtres de la peinture comme l'atteste le portrait qu'il a réalisé de son père.
Mais il faut se former : celui qui n'hésite pas à signer ses dessins par « Yo, el rey » (« Moi, le roi ») part l'année suivante à la découverte de la peinture espagnole à travers tout le pays, avant de réussir brillamment le concours d'entrée à l'école des beaux-arts de Barcelone, ville alors en pleine effervescence.
C'est le temps des premiers ateliers et de la première exposition avec des œuvres au style encore académique. Le souvenir du jeune peintre perdure dans le musée qui lui est consacré, au cœur du quartier gothique, dans la calle Moncada. Mais Paris, passage obligé de tout artiste à la Belle Époque, l'attend...
La Belle Époque parisienne
En 1900, Montmartre est un vivier d'artistes aux têtes pleines d'idées mais aux poches vides.
À 20 ans, Picasso y voit la vie en bleu, de la couleur dont il peint les tableaux de cette première période.
La légende dit que l'on doit l'omniprésence de ces tons bleutés et froids au prix imbattable d'un stock de tubes... Il semble plutôt que ce choix fasse suite au suicide d'un ami catalan, Carlos Casagemas. Les toiles de cette « période bleue » sont en effet empreintes de mélancolie et de tristesse, hantées par la mort.
Le jeune Picasso hante les musées, les cabarets, les cirques et bien sûr les cafés tout en partageant une chambre avec le poète Max Jacob, à peine plus argenté.
En 1904, avec des amis peintres, il installe son atelier dans un vieux bâtiment délabré, le Bateau-Lavoir.
Un jour de cette année-là, une jeune femme vient s'y abriter de l'orage : il s'agit d'Émilie Lang, dite Fernande Olivier, née en 1881 comme lui. Elle sera son premier amour et son premier modèle.
En 1907, ne pouvant avoir d'enfant, Fernande adopte une orpheline de 13 ans, Raymonde. Quelques mois plus tard, si l'on en croit le biographe Dan Franck (Bohèmes, 1998), elle la ramène à l'orphelinat après avoir découvert des dessins équivoques de Raymonde par Picasso.
Quoiqu'il en soit, les toiles deviennent roses ! Les amateurs commencent à apprécier son style, comme Ambroise Vollard ou Léo et Gertrude Stein qui lui achètent un lot d’œuvres. La fin de la vie de bohème n'est pas loin !
« Les autres parlent, moi je travaille »
Chacun connaît le teint sombre et les grands yeux noirs de l'artiste. Mais l’on sait finalement peu de chose sur sa personnalité profonde.
S'il s'est essayé quelque temps à l'écriture avant-guerre, produisant poèmes et pièces de théâtre, c'est surtout à travers son œuvre picturale et sculptée qu'il a voulu parler de lui.
On dit qu'il était finalement plutôt solitaire, capable de travailler des journées entières en silence avant d'entrer dans des colères devenues légendaires. Mais il savait aussi pardonner à ses amis les pires fautes, comme l'illustre un souvenir du photographe Paul Brassaï.
Paul Brassaï entreprend de photographier la sculpture L'Homme à l'agneau, dans l'atelier de Picasso :
Je reste en tête à tête avec le berger, qui me donne beaucoup plus de mal que les autres statues. Chaque fois, pour le tourner, je le prends délicatement par la taille car la brebis, qui fait des soubresauts dans mes bras, est bien fragile... [...] je le fais pivoter d'un quart de cercle lorsque, avec un bruit sec, j'entends tomber et se briser sur le socle, en plusieurs morceaux, une des pattes de l'agneau […].
La première émotion passée, je me décide à prévenir Picasso. Je sais qu'il considère, et avec raison, L'Homme à l'agneau comme l'une de ses œuvres maîtresses. Quelle sera sa réaction ? Il va certainement piquer une de ses violentes colères noires que, personnellement, je n'ai jamais eu l'occasion d'affronter... [...] J'annonce la nouvelle à Picasso... Il ne crie pas, ne fulmine pas... Je ne vois aucune flamme sortir des naseaux du Minotaure... Serait-ce un mauvais signe ? N'ai-je pas entendu dire que ses colères froides, blémissantes de rage concentrée, étaient plus dangereuses encore que celles qui explosent sur-le-champ ? Il me suit sans prononcer un mot... [...] « Ce n'est pas grave, me dit-il d'une voix calme. L'encoche n'était pas assez profonde. Je retaperai ça un de ses jours ». [...] Lorsque, une heure plus tard, je le quitte, Picasso me dit : « Je n'étais pas en colère, n'est-ce pas ? » (Conversations avec Picasso, 1964).
Des cubes pour une révolution
En 1907, le peintre André Derain suggère à son ami Pablo d'aller faire un tour au musée de l'Homme (Paris) où se tient la première exposition d'art africain et océanien.
Cette promenade va changer le cours de l'histoire de l'art : Picasso y découvre l'« Art nègre », avec ses représentations géométriques du corps humain en rupture complète avec les canons classiques.
L'artiste met aussitôt ses découvertes en application dans ce qu'il veut être son magnus opus : Les Demoiselles d'Avignon. C'est le tableau du scandale : en quelques coups de pinceau, il désarticule les visages, devenus des masques africains, brise les corps nus et met à bas les règles de la peinture héritées de la Renaissance.
L'année suivante, il va encore plus loin dans la décomposition du sujet avec Les Trois femmes, où l'on peut voir une variation autour du portrait de Fernande Olivier.
Qu'importent les cris d'Henri Matisse : avec Georges Braque, Picasso se lance dans des compositions où les formes semblent réduites à des cubes. Le « cubisme » est né.
Ce nouveau mouvement, présenté comme le point de départ de l'art moderne, ne s'embarrasse plus de l'idée de vraisemblance qui a fait les beaux jours de la peinture classique.
Allant encore plus loin que son maître Cézanne, le peintre préfère adopter les lignes fortes des primitifs, en particulier espagnols et africains.
Picasso vient de donner un formidable coup de pied dans la fourmilière de l'art !
« Je me comporte avec ma peinture comme je me comporte avec les choses. Je fais une fenêtre, comme je regarde à travers une fenêtre. Si cette fenêtre ouverte ne fait pas bien dans mon tableau, je tire un rideau et je la ferme comme je l'aurais fait dans ma chambre. Il faut agir avec la peinture comme dans la vie, directement. [...]
L'artiste est un réceptacle d'émotions venues de n'importe où : du ciel, de la terre, d'un morceau de papier, d'une figure qui passe, d'une toile d'araignée. [...] On doit prendre son bien où on le trouve, sauf dans ses propres œuvres. [...]
Tout le monde veut comprendre la peinture. Pourquoi n'essaie-t-on pas de comprendre le chant des oiseaux ? [...] Ceux qui cherchent à expliquer un tableau font la plupart du temps fausse route. Gertrude Stein m'annonçait, il y a quelque temps, joyeuse, qu'elle avait enfin compris ce que représentait mon tableau : trois musiciens. C'était une nature morte ! » (« Conversation avec Christian Zervos », Cahiers d'Art, 1935).
Entre ombre et soleil
Le public, même s'il comprend mal cette nouvelle tendance, achète : Picasso devient riche et quitte le Bateau-Lavoir, puis bientôt se sépare de Fernande qu'il remplace par Eva (Marcelle, en réalité) Humbert.
Dans le Midi, il développe ce qu'il appelle les « procédés papéristiques et pusiéreux (sic) » de Braque : la technique des papiers collés.
L'arrivée de la Grande Guerre sonne le début des malheurs : Eva meurt de tuberculose tandis que les amis de Picasso (Braque, Apollinaire, Derain...) partent au front. Lui-même préfère garder son génie en réserve pour en faire don à l'humanité souffrante. Il se garde bien de demander sa naturalisation et partir à la guerre. Il laisse cela aux têtes brûlées comme Apollinaire.
Du même âge que Picasso, né étranger et accueilli comme lui par la France, il tempête tant et plus dès 1914 pour obtenir sa naturalisation et défendre dans les tranchées son pays d'adoption. Il en mourra.
Pour Picasso, il est temps de partir : ce sera Rome. Il y fait moisson de souvenirs, emportant les images des statues antiques et des œuvres des plus grands peintres. Il rencontre dans le même temps le monde des danseurs de la célèbre compagnie Diaghilev pour lequel il fait les décors et costumes du ballet Parade, au théâtre du Châtelet (Paris), le 18 mai 1917. Scandale ! Mais Picasso se moque des quolibets : il est tombé sous le charme russe de la belle Olga qu'il épouse en 1918 selon le rite orthodoxe.
Quelques semaines plus tard, le jour de l'Armistice, son ami Guillaume Apollinaire, revenu de la guerre blessé et affaibli, succombe à la grippe espagnole. C'est toute la jeunesse de Picasso qui disparaît avec lui.
« Il va, continuant d'un pas d'automate, inexorable, seul, mais guidé par on ne sait quelle étoile qui l'éclaire dans cette ombre, vers un but qu'à peine il devine, mais qu'il ressent dans son cœur.
Il est seul, il est triste, il cherche une issue et sort de sa tristesse par une création pure. La joie, le bonheur lui nuisent, la tristesse le sert.
Par moments, sa joie l'abandonne, il regarde autour de lui, il est là, isolé, nu, humble et humain, car il perçoit parfaitement toute la grandeur terrible de ce qui l'environne. Il sait qu'il est faible, mais il sait aussi sa force, qui dépasse toutes ces forces démoniaques, menaçantes, sournoises, prêtes à l'assaillir, l'étrangler, l'engloutir. Il est fort parce qu'il sait son chemin et que rien ne peut l'arrêter (…) il sait qu'il a déclenché une force et qu'au moment voulu elle le soutiendra, exaltante, et lui permettra de voir la lumière ». (Raymond Tillac, Labyrinthe, 15 mai 1945).
Créer avec des riens
À quarante ans, Picasso connaît la tranquillité de la vie familiale bourgeoise auprès de son fils Paulo, né en 1921.
Entre ses visites au Tout-Paris, il observe d'un œil les agitations du monde de l'art, bousculé par le dadaïsme puis le surréalisme. Après être revenu quelque temps au style figuratif, il se laisse entraîner par la lame de fond déclenchée par Breton et entreprend de créer des œuvres à partir de vieux clous ou de serpillières. Avec ces assemblages, il se fait sculpteur pour donner vie par exemple à une chèvre à partir d'un panier.
Olga, qui ne s'intéresse que de loin à son travail, doit s'effacer face à la jeune Marie-Thérèse, rencontrée dans la rue. « Nous allons faire de grandes choses ensemble ! » lui dit-il. La suite lui donna raison...
Sportive, pleine de vie et de bonne humeur, Marie-Thérèse devient omniprésente dans les toiles du maître qui, pour célébrer ses formes, revient à un style plus figuratif.
L'amant admiratif se fait minotaure puis père attentionné pour la petite Maïa, née en 1935. Mais il a du mal à jongler entre les deux femmes, les deux familles : il est en plein désarroi et l'inspiration semble l'avoir quitté.
Les larmes du minotaure
En juillet 1936, la guerre civile commence à déchirer l'Espagne. Picasso, qui n'a pas été détourné de ses priorités politiques par la rencontre avec Dora Maar en 1935, prend position contre le général Franco par attachement viscéral à la liberté.
Plein de reconnaissance pour ce soutien, le gouvernement républicain le nomme conservateur in absentis du musée du Prado à Madrid, alors assiégé.
Après avoir multiplié les dons aux Républicains espagnols, il accepte de s'engager de façon plus symbolique en se lançant dans la réalisation d'une toile pour le pavillon espagnol de la future exposition universelle.
Le sujet de cette peinture s'impose de lui-même : le 26 avril 1937, l'aviation allemande a rasé la ville basque de Guernica, faisant 2 000 victimes civiles.
Un peu plus d'un mois après, l'oeuvre est achevée et prête à devenir le symbole universel de la dénonciation de la barbarie : « La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements, c'est un instrument de guerre, offensif et défensif, contre l'ennemi » (Pablo Picasso, « Conversation avec Christian Zervos », 1935).
Survient alors l'inéluctable, l'entrée en guerre de la France et l'Angleterre avec l'Allemagne, laquelle bénéficie de la bienveillante neutralité de l'Union soviétique. En France, le parti communiste est de ce fait interdit.
Pendant la « drôle de guerre », Picasso se réfugie à Royan. Le 3 avril 1940, l'artiste, qui, à 60 ans, ne court plus le risque d'être enrôlé, juge opportun de demander enfin sa naturalisation. Les Renseignements généraux la refusent du fait de sa sympathie affichée pour l'URSS, alors alliée de Hitler ! Il s'ensuit que Picasso, artiste ô combien français, conservera toute sa vie la nationalité espagnole.
Après la débâcle de mai-juin 1940, de retour à Paris, Picasso s'enferme chez lui pour travailler à cette peinture qualifiée de « dégénérée » par le régime nazi. L'occupant lui interdit d'exposer mais le ménage en raison de sa célébrité.
Qu'importe ! Il continue de créer, comme cette célèbre tête de taureau née de l'assemblage d'une selle et d'un guidon trouvés dans la rue. À la Libération, il est fêté par ses amis comme par les anonymes qui voient en lui un symbole de ténacité contre l'adversité.
Les uns ont inventé l'ennui d'autres le rire
Certains taillent à la vie un manteau d'orage
Ils assomment les papillons font tourner les oiseaux en eau
Et s'en vont mourir dans le noir
Toi tu as ouvert des yeux qui vont leur voie
Parmi les choses naturelles à tous les âges
Tu as fait la moisson des choses naturelles
Et tu sèmes pour tous les temps
On te prêchait l'âme et le corps
Tu as remis la tête sur le corps
Tu as percé la langue de l'homme rassasié
Tu as brûlé le pain béni de la beauté
Un seul cœur anima l'idole et les esclaves
Et parmi tes victimes tu continues à travailler
Innocemment
C'en est fini des joies greffées sur le chagrin.
….
Le matin allume un feu vert
Dore les blés les joues les cœurs
Tu tiens la flamme entre tes doigts
Et tu peins comme un incendie
Enfin la flamme unit enfin la flamme sauve (Paul Éluard, Donner à voir, 1939).
La joie de vivre
Peu de temps après la fin de la guerre, Picasso s'inscrit au Parti communiste français qui jouit du prestige né de ses actions de résistance.
S'associant à son idéal de « progrès et de bonheur de l'homme », il y rejoint nombre d'intellectuels, dont ses amis Éluard et Aragon, mais n'hésite jamais à montrer sa différence.
En 1953, il fait de Staline un dessin aussitôt condamné par le Parti, qui eut préféré un portrait dans le goût du réalisme socialiste. Picasso choisit malgré tout de ne pas rompre avec ses amis, pour garder un lien avec le « peuple ».
En 1949, pour le Congrès mondial de la paix, il offre à l'organisation un dessin de colombe qui devient vite célèbre.
Paloma (« colombe »), c'est aussi le prénom de la fille qu'il vient d'avoir avec sa nouvelle compagne, Françoise Gilot, déjà mère de son petit Claude. Ensemble, ils se sont installés au soleil de Vallauris dont il fait sien l'amour de la céramique.
Mais rapidement, Françoise se fatigue du « complexe de Barbe-Bleue » dont semble atteint Picasso qui, à 70 ans passés, continue à fréquenter ses anciennes amours... et à en chercher de nouvelles !
Conscient de son génie et d'un égocentrisme absolu, l'artiste avait avec son entourage des rapports brutaux. Laissé seul dans le sud, il entame néanmoins une nouvelle liaison avec Jacqueline Roque, qui a 46 ans de moins que lui. Il l’épouse en 1961 après avoir déménagé au château de Vauvenargues, l'une de ses nombreuses résidences, au pied de la montagne Sainte-Victoire. C'est là qu'il sera inhumé après sa mort.
Immensément riche... et proche de ses sous, l'artiste a vécu et travaillé en de nombreux lieux qui conservent son souvenir, tels le Bateau-Lavoir à Montmartre, le château de Boisgeloup, en Normandie, l’atelier des Grands-Augustins, la villa La Californie à Cannes, etc. Mais c'est à Notre-Dame-de-Vie, à côté de Mougins, que celui que l'on célèbre comme « l'artiste du siècle » meurt le 8 avril 1973, à 91 ans.
Il laisse derrière lui pas moins de 30 000 œuvres !
Picasso ne pouvait vivre sans les femmes, et les femmes vivent dans toute son œuvre. À chaque rencontre a correspondu un changement de style. Faisons le point sur les grands amours de l'artiste, qui font aujourd'hui l'objet d'un réexamen critique (note) :
• Fernande Olivier (liaison entre 1904 et 1912),
• Eva Gouel (liaison entre 1912 et 1915),
• Olga Kokhlova (mariée à Picasso du 12 juillet 1918 à sa mort, le 11 février 1955) ; un fils : Paul,
• Marie-Thérèse Walter (liaison entre 1927 et 1937) ; une fille : Maya,
• Dora Maar, photographe liée au surréalisme (liaison entre 1935 et 1944),
• Françoise Gilot (liaison entre 1943 et 1953) ; deux enfants : Claude et Paloma,
• Jacqueline Roque (mariage en 1961).
Sources bibliographiques
Marie-Laure Bernadac et Paule du Bouchet, Picasso, le sage et le fou, éd. Gallimard (« Découvertes »), 1986.
Henri-Georges Clouzot, Le Mystère Picasso (film documentaire), 1955.
Giorgio Cortenova, Pablo Picasso. Sa vie, son œuvre, éd. Gründ, 1991.
Jean-Louis Ferrier, Picasso. La déconstruction créatrice, éd. Terrail1993.
Lael Wertenbaker, Picasso et son temps, éd. Time-Life, 1972.
« Picasso. Engagement et liberté », f n°335, octobre 2008.
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Voir les 4 commentaires sur cet article
Georges (03-05-2015 11:56:21)
Un nom important manque dans cet article, c'est celui de Daniel-Henry Kahnweiler. L'un des premiers soutiens de Picasso depuis le temps du Bateau-Lavoir. Il a été son marchand, son confident et il e... Lire la suite
mary (22-10-2014 12:08:53)
FABULEUX Quelle vie !!!!
Louis Lapierre (21-10-2014 01:58:01)
De Picasso à Giovanni Papini,repris in L'Ecritoire XII.1990 ........En 1952 à Rome le LIBRO NERO publiait une confession de P.Picasso.C'est la démystification du "génie" par lui-même... Lire la suite