Le 12 septembre 1940, dans une colline proche du village de Montignac, au coeur du Périgord noir, le jeune apprenti mécanicien Marcel Ravidat (18 ans) élargit avec son couteau un orifice qu'il a découvert quatre jours plus tôt avec son chien Robot. Il soupçonne à juste titre que l'orifice recèle des surprises.
Accompagné de trois garçons qu'il a rencontrés sur le chemin, Georges Agnel, Simon Coencas et Jacques Marsal, il se glisse dans la cavité et, avec sa lampe de poche, entrevoit de mystérieuses peintures sur les parois. Il fait part de la découverte à l'ancien instituteur du village, l'érudit Léon Laval, lequel en informe l'abbé Henri Breuil (63 ans), éminent spécialiste de la Préhistoire. Celui-ci se rend sur le site, appelé Lascaux, cependant que déjà les curieux s'y pressent en foule.
Au terme de patients relevés, à la lueur d'une bougie, l'abbé identifie des peintures rupestres d'une qualité exceptionnelle, d'où le surnom qu'il donne à la grotte : la « Sixtine de la Préhistoire », en référence au chef-d'oeuvre de Michel-Ange. Le site est classé monument historique dès le 27 décembre suivant. Il apparaît aujourd'hui que ces peintures et gravures pariétales seraient vieilles de près de vieilles de près de 20 000 ans sans plus de certitude (note )...
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