ça s'est passé un...

7 mai

événements

7 mai 1274 : Ouverture du 2e concile de Lyon

À l'initiative du pape Grégoire X, environ 500 évêques et un millier de prélats se réunissent en concile à Lyon, principauté ecclésiastique entre l'Empire germanique et la France. Le pape et le roi Jacques 1er d'Aragon, présents l'un et l'autre au concile, souhaitent organiser une ultime croisade contre les Turcs, avec, qui sait ? le concours des Mongols ! Grégoire X tente par la même occasion de rapprocher l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Il a pour cela le soutien de l'ambassadeur de l'empereur byzantin Michel Ier Paléologue.

Ni la croisade ni la réconciliation n'aboutiront et le concile se concluera sur un échec. Qui plus est, Thomas d'Aquin, plus grand intellectuel de son temps, meurt d'épuisement en se rendant au concile... Restent quelques modestes résultats comme la réforme du conclave, l'assemblée de cardinaux qui élit le pape, ou la cession du Comtat Venaissin (Avignon) au Saint-Siège par le roi de France Philippe III Le Hardi.

7 mai 1859 : Les Pays-Bas abolissent l'esclavage

Le 7 mai 1859, les Pays-Bas abolissent l'esclavage dans leurs colonies des Indes orientales, de Guyane et de Trinidad et Tobago.

7 mai 1915 : Le torpillage du Lusitania

Le paquebot britannique Lusitania, en provenance de New York, est coulé par un sous-marin allemand pour la raison qu’il transportait des armes à destination des belligérants. Parmi les victimes, de nombreux citoyens américains.

Ce fait divers dramatique va être rappelé deux ans plus tard par le gouvernement américain pour justifier son entrée en guerre contre l’Allemagne et ses alliés...

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7 mai 1942 : Bataille de la mer de Corail

En mai 1942, le Japon tente de s'emparer de Port-Moresby, capitale de la Nouvelle-Guinée, en vue de préparer l'invasion de l'Australie et l'appropriation de ses ressources minières. Mais la flotte japonaise se heurte à son ennemie américaine dans la mer de Corail le 7 mai 1942. Il s'ensuit la première bataille aéronavale de l'Histoire...

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Capitulation allemande

Contrairement à une idée courante, c'est le lundi 7 mai 1945, à 2h45, que le général allemand Jodl signe la capitulation sans condition de l'Allemagne hitlérienne. L'événement se déroule à Reims, au quartier général des forces alliées du général Eisenhower.

Le lendemain prend officiellement fin la Seconde Guerre mondiale en Europe. Staline exige auparavant une deuxième séance de signature à Berlin, dans sa zone d'occupation.

En 1918, les Allemands, vaincus une première fois, ont obtenu de signer un armistice. En 1945, ils n'ont eu d'autre choix qu'une capitulation sans condition, autrement plus humiliante.

7 mai 1954 : Capitulation de Diên Biên Phu

Le 7 mai 1954, dans le haut Tonkin, le camp retranché de Diên Biên Phu tombe aux mains du Vietminh après 57 jours de résistance acharnée.

Un siècle de présence française en Indochine se termine dans cette cuvette où le général Henri Navarre a concentré 15.000 hommes, avec l'objectif de desserrer l'étau des communistes vietnamiens sur le riche delta du Tonkin.

Le 26 avril précédent s'étaient ouverte la conférence de Genève sur le sort de l’Indochine (et de la Corée).

7 mai 2010 : Homo sapiens convole avec Neanderthal

Dans une étude publiée par la revue Science le 7 mai 2010, l'équipe du généticien Svante Pääbo montre que des croisements auraient eu lieu au Proche-Orient entre les derniers hommes de Neanderthal et des homo sapiens venus d'Afrique, il y a 80 000 ans environ...

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7 mai 2017 : Deuxième tour des présidentielles françaises

Qualifiés le 23 avril précédent, Emmanuel Macron (En Marche !, centre) et Marine Le Pen (Front National, extrême-droite) se sont disputés les suffrages des Français ce dimanche 7 mai 2017 pour succéder à François Hollande à la présidence de la République. Élu avec 65% des voix, Emmanuel Macron devient à 39 ans le plus jeune président de la République française.

Bénéficiant toujours de l'effet repoussoir de sa rivale, Emmanuel Macron sera réélu le 24 avril 2022...

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C'est sa fête : Gisèle

Gisèle de Bavière épouse Étienne, un duc magyar qui est sacré roi apostolique de Hongrie à la Noël de l'an 1000. Les deux époux se consacrent à l'évangélisation de ce pays encore païen. Devenue veuve, Gisèle endure des brutalités de la part du parti païen avant de finir ses jours dans une abbaye.

Naissances

Sejong

7 mai 1397(Corée) - 18 mai 1450(Corée)

Quatrième roi de la dynastie Yi, Sejong le Grand monte sur le trône en 1418. On lui attribue l'invention de l'alphabet coréen, le hangeul.

Le roi est un humaniste néo-confucéen, auteur de nombreux poèmes. C'est aussi un organisateur et un chef énergique. Il établit la frontière de son royaume sur le fleuve Yalu (ou Yalou) qui marque encore la limite entre la Chine et la Corée.

Olympe de Gouges

7 mai 1748 à Montauban - 3 novembre 1793 à Paris

Biographie Olympe de Gouges

Née à Montauban, dans un ménage modeste, sous le nom de Marie Gouzes, la future Pasionaria de la Révolution française, précurseur du féminisme, est libérée du mariage par un veuvage précoce.

Montée à Paris, elle fréquente les milieux littéraires et multiplie les écrits (pièces, romans, libelles…).

En 1791, elle publie une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne où l'on peut lire : «La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune».

Au club des Jacobins, elle dénonce la peine de mort et revendique le droit de vote sans distinction de sexe. Mais elle s'oppose aussi à Robespierre, ce qui lui vaut de... monter à l'échafaud.

Piotr Tchaïkovski

7 mai 1840 à Votkinsk (Russie) - 6 novembre 1893 à Saint-Pétersbourg (Russie)

Piotr Tchaïkovski est l'un des compositeurs les plus représentatifs de la musique russe. Son ballet Casse-Noisette (1892) a connu un succès tardif mais inusable...

Décès

Antoine Quentin Fouquier-Tinville

10 juin 1746 à Herouël (Aisne) - 7 mai 1795 à Paris

Biographie Antoine Quentin Fouquier-Tinville

Antoine Quentin Fouquier de Tinville, dit Fouquier-Tinville, assume la fonction d'accusateur public (ou procureur) du Tribunal révolutionnaire, de sa création, le 10 mars 1793, à la chute de Robespierre, le 9 Thermidor An II (27 juillet 1794). Fils d'un cultivateur picard, il était déjà procureur sous l'Ancien Régime.

Il va très vite s'imposer comme l'homme-clé de l'institution. C'est lui qui rédige les actes d'accusation, supervise le fonctionnement des procès et organise les exécutions. Au tribunal, il lit l'acte d'accusation, interroge les prévenus et prononce le réquisitoire au nom de la Nation.

Il va user de son autorité pour envoyer à la guillotine aussi bien d'innocents suspects que Charlotte Corday, meurtrière de Marat, la comtesse du Barry, l'ex-reine Marie-Antoinette ou des chefs de la Révolution comme ses propres amis Danton, Robespierre et même son cousin Camille Desmoulins.

Craint et admiré à la fois, il habite au sein même de la Conciergerie. Il dort très peu et chaque matin descend au greffe par l'escalier de la tour Bonbec (ainsi nommée parce que s'y tenaient sous l'Ancien Régime les séances de torture qui faisaient se délier la langue des prévenus).  

Bourreau de travail, très procédurier et attaché à la stricte application de la loi, Fouquier-Tinville consulte dans son cabinet les dossiers, prépare les procès et gère le personnel du tribunal. Après la chute de Robespierre, il va être arrêté et comparaîtra lui-même devant le Tribunal révolutionnaire le 8 Germinal An III (28 mars 1795). Le 6 mai suivant, il sera condamné à mort et guillotiné le lendemain sur la place de Grève, devant l'Hôtel de Ville de Paris.

Du 6 avril 1793 au 7 mai 1795, le tribunal va voir passer 5 215 accusés et en envoie 2 791 à la guillotine, surtout après la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794) qui inaugure la Grande Terreur. Il est supprimé le 31 mai 1795, l'une de ses dernières victimes étant Fouquier-Tinville lui-même...

Édouard VII

9 novembre 1841 à Londres (Angleterre) - 7 mai 1910 à Londres (Angleterre)

Biographie  Édouard VII

Le deuxième enfant de la reine Victoria et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha naît au palais Saint-James et reçoit quelques jours plus tard le titre de prince de Galles, qui le consacre comme héritier de la couronne. Il attendra 60 ans avant de monter sur le trône, le 22 janvier 1901, à la mort de sa mère.

Soumis à une éducation très rigoriste par son père, le prince Albert, il manifeste du dégoût pour les études et se laisse emporter par de violentes crises de colère qui font craindre pour son équilibre mental. À 19 ans, il participe à des manoeuvres militaires et ses frères d'armes font entrer dans sa tente une actrice des plus affriolantes. Informé de l'affaire, son père entre dans une violente colère et, d'émotion, meurt quelques semaines plus tard. La reine en voudra tout le restant de sa vie à son fils.

Ce dernier épouse en 1863 la princesse Alexandra de Danemark. Ils auront cinq enfants et vivront dans une grande affection réciproque en dépit des frasques d'Édouard. Car le prince de Galles, devenu adulte, se révèle un bon vivant adepte des bons repas, dont témoigne son embonpoint, et des femmes légères. Son tempérament sanguin et chaleureux lui vaut la sympathie des foules en Angleterre comme à l'étranger. Ainsi arrive-t-il à retourner en faveur de son pays l'opinion publique lors de son voyage en France en 1903. Cela fait de lui le dernier souverain anglais à avoir influé sur la politique de son pays. Il n'y a guère qu'avec son neveu l'empereur allemand Guillaume II qu'il ne s'entende pas.

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