Poutine historien en chef

L'historien Nicolas Werth s'en va-t-en-guerre

L’historien Nicolas Werth prend sa part dans le conflit entre l’Europe et la Russie. Il vient de publier un petit texte à charge contre l’hôte du Kremlin : Poutine historien en chef (Tracts, Gallimard). Si grande que soit la répulsion qu’inspire le président russe et même si les Ukrainiens nous inspirent plus d’affliction que les Irakiens assaillis par Bush Jr en 2003, un historien se doit de rester au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas son cas...

Poutine historien en chef (Nicolas Werth)Spécialiste de l’Union soviétique connu pour sa participation au Livre noir du communisme (Robert Laffont, 1997), Nicolas Werth a évalué à quinze millions le nombre des victimes du système soviétique tout en réfutant un parallèle entre communisme et nazisme (note).  

Représentant de l’ONG Mémorial en France, il a milité avec elle pour que soit mise à jour la vérité sur les crimes passés.

Mémorial a été fondée par le Prix Nobel de la Paix Andreï Sakharov en 1989, quelques mois avant sa mort, afin de réunir archives et témoignages sur les crimes du communisme. Mais au lendemain de l'annexion de la Crimée en 2014, des lois mémorielles ont criminalisé « la profanation des symboles de la gloire militaire de la Russie ». Il s'ensuit que l'association est entrée dans l'opposition  au président Poutine avant d'être dissoute le 29 décembre 2021.

Nicolas Werth écrit : « Depuis plus de trente ans, Mémorial avait œuvré pour une approche scientifique de l’histoire [et] prôné l’élaboration d’une mémoire nationale permettant de regarder en face les pages les plus sombres du passé ». Le propos est contradictoire. Peut-on à la fois œuvrer pour une approche « scientifique » de l’Histoire et prôner l’élaboration d’une « mémoire nationale » ? Soit on s’oblige à décrire l’Histoire comme elle est, y compris quand cela nous dérange ; soit on l’évacue au profit de la « mémoire nationale » en ne retenant que les faits qui vont dans le sens que nous souhaitons...

« Pour Vladimir Poutine, le contrôle de la mémoire historique, de l’interprétation du passé, est un enjeu essentiel », écrit l'historien, mais pour quel homme d’État ne l’est-ce pas ? Tous les gouvernants de la planète s’appliquent à ne retenir du passé que les faits conformes à leurs objectifs politiques à plus ou moins bon escient. 

Le président Poutine excelle à ce jeu. Ayant compris dès 2014 que l’Ukraine était en passe de tourner le dos à la Russie, il a signifié que ce basculement historique lui était inacceptable par un long article publié le 16 juillet 2021 et intitulé : « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens ». Il n'a pas craint alors de se poser en historien : « Les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses sont les héritiers de l’ancienne Rus’ qui a été le plus grand pays d'Europe. Sur un immense espace – du lac Ladoga, Novgorod, Pskov jusqu’à Kiev et Tchernigov – les tribus slaves et autres étaient unies par la même langue (nous l’appelons aujourd’hui le vieux russe), des liens économiques et le pouvoir des Princes des Riourikides. Et puis, par le baptême de la Russie, unie par la foi orthodoxe. Le choix spirituel de saint Vladimir, qui était à la fois prince de Novgorod et grand prince de Kiev, détermine aujourd'hui encore dans une grande mesure notre parenté... » Peu d’observateurs (pas même Nicolas Werth, semble-t-il) ont à l’époque relevé cet article qui laissait peu de doute sur la volonté du président russe de ramener l’Ukraine dans le giron du Kremlin.

En France, la droite se plaît à cultiver le « roman national » tissé de grandeur et d’héroïsme ; la gauche se plaît à le déconstruire pour ne retenir que le côté sombre de l’Histoire nationale. Mais suivant la remarque de Raymond Aron, « qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique ».  Le texte de Nicolas Werth illustre cette hémiplégie par son caractère univoque.

Instruction à charge

L’Histoire s’est brusquement accélérée le 24 février 2022. Dans Les Causes politiques de la guerre, j’ai décrit par le détail l’enchaînement de circonstances qui a conduit la Russie à assaillir l’Ukraine.  L’Europe a ipso facto refait son unité dans le soutien à l’Ukraine martyrisée. Le président Macron lui-même a dû remiser ses doutes et s’aligner sur les « faucons » de Washington. Une page est tournée et il n’y a plus guère d’espoir de réintégrer la Russie dans la famille européenne.

Ce drame complexe réclame de la nuance de la part d’un historien. C’est le contraire que nous offre Nicolas Werth en ne retenant que les faits qui vont dans le sens de sa démonstration et en se gardant de les comparer à d’autres faits similaires dans d’autres pays.

Ainsi instille-t-il l’idée que Poutine - et lui seul - manipule l’Histoire. Il le charge aussi de « crimes contre l’histoire » en reprenant le rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). D’après la définition qui en est donnée, ces « crimes contre l’histoire » concernent la plupart des pays. Ils relèvent en effet de : la promulgation de lois répressives supprimant la liberté d’expression sur les questions historiques (la France fut précurseur en la matière avec la loi Gayssot de 1989 réprimant le négationnisme) ; le refus d’accès aux archives (tous les États limitent l’accès à leurs archives récentes ou sensibles) ; la destruction de monuments commémoratifs (ce phénomène de mode est pratiqué avec zèle par l’Ukraine depuis plusieurs décennies), etc.

Nicolas Werth s’indigne aussi que la Russie ait souhaité réécrire son Histoire dès 1991 en glorifiant le passé tsariste et en renvoyant le communisme aux poubelles de l’Histoire. Mais les quinze États indépendants nés de la dislocation de l’URSS ont tous agi de même, ce qui paraît tout à fait compréhensible. De même peut-on comprendre que Moscou réintègre dans son Histoire nationale la « Grande Guerre patriotique » par laquelle les Soviétiques ont abattu le nazisme au prix de 26 millions de morts. Les Français, si sourcilleux dans l’évocation de leur Révolution ou de la Résistance, seraient mal avisés de leur en faire reproche.

Nicolas Werth aurait pu a contrario relever l’indécence avec laquelle le gouvernement ukrainien a érigé en 2010 le sinistre Stepan Bandera en « héros d’Ukraine », au point de scandaliser le centre Simon-Wiesenthal qui a rappelé la participation de ce collaborateur nazi au massacre de plusieurs milliers de Juifs. Et que dire de la rage épuratrice qui a saisi les Ukrainiens au point de débaptiser des artères du nom de l’aimable Pouchkine ? Enfin, contrairement à ce qu’écrit aussi l’historien, les « lois mémorielles » de Kiev, promulguées dès avant 2014, ont précédé celles de Moscou et les ont dans une certaine mesure provoquées.

Pareilles dérives intellectuelles pourraient conduire les historiens du futur à se pencher sur le « bourrage de crâne » (note) par lequel les gouvernants et les médias occidentaux ont entraîné les populations dans un conflit sans issue (note). En 2014, déjà, l’historien Emmanuel Todd avait averti sur France Culture : « L’Europe est peut-être allée chercher sa mort en Ukraine ». Nous y sommes.

André Larané
Publié ou mis à jour le : 2024-04-24 06:23:38
Christian (28-11-2022 11:00:02)

Je ne sais pas si l'Europe est allée "chercher sa mort" en Ukraine, mais trois des régimes autoritaires qui nous tenaient la dragée haute jusqu'à présent, la Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping et l'Iran de Khamenei, semblent être en mauvaise posture: les troupes russes sont sur la défensive en Ukraine et les manifestations qui se multiplient en Iran et en Chine ressemblent de plus en plus à celles qui ont précédé la révolution islamique de 1979 et la révolte chinoise de 1989. La Turquie d'Erdogan semble encore tenir le choc, mais l'offensive terrestre annoncée depuis plusieurs jours contre les Kurdes n'a toujours pas été déclenchée et les élections de 2023 ne s'annoncent pas très bien...

Christian (25-10-2022 05:13:53)

On se réfère souvent à la crise de Cuba pour parler des menaces nucléaires qui sont régulièrement brandies de part et d’autre dans l’actuel conflit russo-ukrainien, en oubliant que le recours à l’arme atomique a été évoqué ou envisagé plus ou moins explicitement une douzaine de fois depuis 1962. Ce fut notamment le cas au Vietnam (à plusieurs reprises entre 1964 et 1972) et à l’occasion de plusieurs autres conflits: deuxième guerre indo-pakistanaise (1965), guerre des six jours (1967), conflit sino-soviétique de l’Oussouri (1969), troisième guerre indo-pakistanaise (1971), guerre du Kippour (1973), invasion de l’Afghanistan (1979), crise des euromissiles (1983), guerre du Golfe (1990-1991), incidents indo-pakistanais au Cachemire (à plusieurs reprises depuis 1989)…

En ce sens, la situation actuelle présente, en termes de gravité, quelques analogies avec le conflit sino-soviétique de l'Oussouri, qui mettait directement aux prises deux puissances nucléaires, et la guerre du Kippour, avec la mise en alerte effective des forces nucléaires (même si ce fut de courte durée).

Christian (11-10-2022 05:14:27)

Le dictateur biélorusse Loukachenko, qui est au pouvoir depuis plus longtemps encore que Poutine (28 ans contre 22), vient d'annoncer le déploiement d'un "groupement régional de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie" (sic) "du fait de l'aggravation de la situation aux frontières occidentales de l'Union (russo-biélorusse)" (re-sic). Poutine et lui n'auront bientôt plus qu'à organiser un pseudo-référendum pour parachever l'annexion de la Biélorussie à la Russie, mais il n'est pas sûr que le peuple biélorusse se laissera faire...

Christian (08-10-2022 08:00:31)

Et voilà que les Ukrainiens auraient réussi à faire sauter, au moins en partie, le fameux "pont de Crimée" (ou pont de Kertch) construit et inauguré en grandes pompes par Poutine après l'annexion de la Crimée !

Malgré la grotesque cérémonie des "annexions" la semaine dernière, l'armée russe semble perdre pied sur tous les fronts. Les désertions continuent de plus belle et la toute nouvelle "communauté politique européenne" tente de s'interposer entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan en lieu et place de la Russie qui avait pourtant supervisé le cessez-le-feu de 2020.

Tout comme Napoléon avait commencé à perdre pied avec ses campagnes d'Espagne et de Russie, Poutine risque de trouver son Waterloo dans les mornes plaines d'Ukraine. Espérons que ce ne sera pas un Waterloo nucléaire !

Christian (28-09-2022 06:06:52)

Le monde entier a pu constater dans quelles étranges conditions se sont déroulés les "référendums" sur le rattachement à la Russie des quatre oblasts de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia. Et Poutine serait, dit-on, sur le point de signer le décret d'annexion qui aura au moins l'intérêt de mettre fin à la fiction des prétendues "républiques indépendantes" du Donbass.

Et ensuite, que fera Poutine ? Revendiquera-t-il au nom de la continuité territoriale les parties de ces oblasts qui sont encore sous contrôle ukrainien ? Finira-t-il par réclamer le rattachement de toute l'Ukraine à la Russie ?

Comment s'appelait donc ce dictateur qui, après avoir annexé la Sarre et l'Autriche, avait déclaré qu'il n'avait plus aucune revendication territoriale ? Et celui, qui en négociant à Munich l'annexion de la région des Sudètes, avait déclaré qu'il ne voulait "aucun Tchèque" avant d'occuper Prague quelque mois plus tard ?

Christian (26-09-2022 11:33:37)

Selon l’AFP, le porte-parole du Kremlin a reconnu ce lundi que des «erreurs» ont été commises au cours de la mobilisation des réservistes, alors que beaucoup d’entre eux fuient la Russie pour éviter d’aller se battre en Ukraine. Il a dit notamment qu’il y avait «des cas où le décret a été violé» et il espère que «les erreurs seront corrigées». Il a aussi expliqué que les autorités n'avaient pas encore «pris de décision» concernant la fermeture des frontières (pour empêcher les mobilisés éventuels de quitter le pays). Comme dirait l’autre, ça sent la fin de règne…

Christian (21-09-2022 04:04:34)

Les "autorités" des "républiques" de Donetsk et de Lougansk, ainsi que celles des régions occupées de Kherson et de Zaporijia ont annoncé ce mardi 20 septembre, à quelques heures d'intervalle, que des "référendums" seraient organisés du 23 au 27 septembre pour décider du rattachement de ces territoires à la Russie. Curieusement, ces "autorités" théoriquement indépendantes les unes des autres ont pris cette initiative le même jour et ont choisi les mêmes dates pour organiser ces "référendums". Le caractère spontané de l'opération n'échappera sans doute à personne...

Tout ceci ressemble beaucoup, hélas, au plébiscite "libre et au vote secret" organisé le 10 avril 1938 en Autriche, alors que le pays était occupé depuis près d'un mois par les troupes allemandes...

Christian (19-08-2022 13:52:19)

Puisqu’il est ici question de réécrire ou de réinterpréter l’histoire, on pourrait affirmer que la Turquie a autant de titres à faire valoir que la Russie pour revendiquer la Crimée et les rives de la mer d’Azov. Après avoir été colonisée par les Grecs, soumise au protectorat romain, envahie par les Goths, les Huns, les Khazars et les Mongols, la péninsule tomba en 1475 sous la domination de l’Empire ottoman: celui-ci s’empara du comptoir génois de Caffa, annexa la principauté grecque de Théodoros et imposa sa suzeraineté au khanat tatar de Crimée, qui englobait alors les rives de la mer Méotide (l’actuelle mer d’Azov). En 1774, le traité russo-turc de Kutchuk-Kaïnardji reconnut officiellement l’indépendance du khanat tatar de Crimée, mais celui-ci fut annexé par la Russie en 1783. La France de Louis XVI fut, dit-on, le seul pays à protester contre cette annexion...
Rappelons également qu’à l’issue de la seconde guerre mondiale, Staline fit déporter les Tatars de Crimée, accusés collectivement de collaboration avec les Allemands, et mit fit à la république soviétique «autonome» de Crimée, qui fut rattachée à la Russie avant d’être attribuée à l’Ukraine en 1954. Après la mort de Staline, les Tatars furent peu à peu réhabilités et autorisés à regagner la Crimée, mais les retours ne furent qu’individuels jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev.

Herodote.net précise :
Juste un détail : la population de Crimée est très majoritairement russe et en aucune façon turque. Si l'on s'en tient au seul argument de l'antériorité, cela reviendrait à légitimer la reconquête par la Turquie de toutes les anciennes possessions ottomanes (sous réserve que Rome et les Italiens ne réclament pas à leur tour un droit d'antériorité;-)

Christian (12-08-2022 04:54:11)

Selon l'AFP, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a réclamé ce jeudi 11 août l’accès à la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, dont les environs ont été bombardés à plusieurs reprises ces derniers jours.

On m'a toujours dit qu'il ne fallait pas laisser les enfants jouer avec des allumettes, mais force est de constater que les grandes personnes ne sont pas suffisamment raisonnables pour éviter de se battre à proximité d'un site nucléaire...

Christian (05-08-2022 05:06:02)

Poutine et Erdogan doivent se rencontrer aujourd'hui à Sotchi. Les sujets de conversation ne leur manqueront pas, de l'Ukraine (où l'accord sur les céréales a l'air de s'appliquer, c'est la seule bonne nouvelle) à la Syrie (où les Turcs préparent une nouvelle offensive contre les Kurdes), sans compter les tensions qui ne cessent de monter en Bosnie et au Kosovo...

Mais le plus urgent est peut-être d'éviter la reprise de la guerre entre l'Arménie (soutenue par la Russie) et l'Azerbaïdjan (soutenu par la Turquie). Alors que l’armée russe est enlisée en Ukraine et semble manquer de troupes fraiches, le maintien de la "force de paix" russe dans le Haut-Karabakh risque de poser quelques problèmes.

Depuis le début de cette année, la Russie est déjà intervenue à deux reprises à l'extérieur de ses frontières, d'abord au Kazakhstan, puis en Ukraine... Poutine n’a peut-être pas besoin d'un troisième front, alors qu’il a déjà une vraie guerre sur les bras.

Christian (04-08-2022 10:09:40)

Selon l'AFP, l'Azerbaïdjan a affirmé avoir pris le contrôle mercredi 3 août de plusieurs positions arméniennes dans le Haut-Karabakh à la suite de combats qui ont fait trois morts et qui font craindre une nouvelle guerre dans cette région.

La Russie, qui a parrainé le cessez-le-feu de 2020 et qui a déployé une "force de maintien de la paix" sur place, accuse l'Azerbaïdjan d'avoir violé la trêve. Poutine risque donc de devoir faire face à un nouveau front, sachant que l’Azerbaïdjan avait été aidé par la Turquie et par... Israël lors du conflit de 2020.

Christian (29-07-2022 05:50:16)

L'ex-président russe Medvedev, qui fit l'intérim de Poutine pendant les quatre années où celui-ci dut se contenter du poste de premier ministre entre 2008 et 2012, vient de publier sur la messagerie russe Telegram ce qui devrait être, selon lui, la future carte du partage de l'Ukraine. La Galicie et la Volhynie reviendraient à la Pologne, la Ruthénie subcarpatique à la Hongrie et la Bukovine à la Roumanie. Bien entendu, tout le reste, la part du lion, reviendrait à la Russie, mais on laisserait subsister (par charité, sans doute) un minuscule échantillon de l'Ukraine indépendante autour de Kiev...

Medvedev vient donc d'inventer la machine à remonter le temps... Nous voici revenus à l'époque du pacte germano-soviétique, voire plus de deux cents ans en arrière, à l'époque où l'Autriche, la Prusse et la Russie se partageaient l'Europe. On avait même conservé en 1815 un minuscule échantillon de la Pologne indépendante, la république de Cracovie, qui fut malencontreusement annexée par l'Autriche en 1846...

Christian (24-07-2022 08:18:44)

On ne peut que se féliciter de l'accord signé jeudi à Istanbul, qui devrait permettre le déblocage des exportations de céréales, mais le bombardement d'Odessa par les Russes, intervenu dès le lendemain de cette signature, augure mal de la suite...

Souhaitons que le bon sens l'emporte rapidement car c'est la vie de millions de personnes qui est en jeu, en plus des milliers ou dizaines de milliers de victimes que l'on dénombre déjà des deux côtés en Ukraine !

fuchs (23-07-2022 17:19:22)

Deux commentaires seulement, semble-t-il, acceptent vos raisons de critiquer N.Woerth: nous voici revenus au temps des vifs débats suscités par les "Cahiers Noirs". Il est pourtant patent qu'aucune intelligibilité n'est gagnée par l'alignement d'évaluations chiffrées: pas plus à propos des incendies présents (nombre d'hectares détruits, de villages déplacés) qu'à propos du nombre de dollars , de chars, de munitions expédiés en Ukraine comparés à ce que détient la Russie.
Le rôle pourtant essentiel joué par les USA depuis fort longtemps est quasi passé sous silence alors qu'il est patent que la guerre froide entre les "deux blocs" est devenue chaude par Ukraine et Europe interposées . Je tiens donc à soutenir les vues de Monsieur Larané , plus sensées à mon sens que les éternelles invectives, tant légitimes soient-elles, contre les dictatures.
Toutefois je tiens aussi à m'associer à JP Crespo en ce qui touche à la loi Gayssot: le négationnisme n'est pas une liberté intellectuelle d'historiens (aucun historien sérieux nie la réalité des chambres à gaz) - c'est une propagande antijuive destinée en particulier à faire entrer dans la case "massacres et horreurs de la guerre" le génocide assez réussi des Juifs et du judaïsme européens et donc à récuser le concept juridique introduit en 1945 de crime contre l'humanité comme celui de génocide introduit en 1948 par Raphaël Lemkin.

Sophie (23-07-2022 16:36:10)

Et vous M.Larané, êtes vous objectif?
On ne peut comparer ce qui se passe actuellement en Russie avec la loi Gayssot. Les bras m'en tombent, il fallait laisser proliférer sans entrave le négationnisme?
Ce n'est pas parce que les autres Etats membres de l'URSS réécrivent l'Histoire que cela justifie l'attitude de Poutine. Qu'on glorifie les 26 millions de morts de l" "Grande guerre glorieuse et patriotique" ne doit pas occulter l'attitude de Staline envoyant des milliers d'hommes à la boucherie même si en 14-18 nos généraux l'avaient déjà fait.
Je ne soutiens pas l'attitude américaine en Irak, je ne nie pas le fait que Poutine se soit senti "menacé" par les progrès de l'OTAN. Cependant, toutes les excuses que vous lui trouver pour "défendre" son attitude en Ukraine me stupéfient. Déjà votre précédent article m'avait interpellée mais là, je ne comprends plus.

Herodote.net répond :
Bien entendu, nous ne contestons pas la loi Gayssot ; elle était devenue nécessaire face au surgissement du négationnisme en France dans les années 1980 suite aux publications de Fauurisson dans Le Monde. Loin de nous aussi l'idée de "défendre" Poutine! Nous croyons seulement que l'Europe et les Européens devraient s'interroger sur leur capacité à peser sur le monde actuel. Nous ne sommes plus en 1900 quand 1/3 des humains étaient Européens ou Nord-Américains...

françois s braun (23-07-2022 15:35:39)

cette glose, querelle d'historien, n'est aujourd'hui pas de mise. on pourra disserter profitablement sur les vices et les vertus de tel ou tel pays le jour où l'horreur du présent aura cessé. le pouvoir russe est un pouvoir barbare et assassin. foin aujourd'hui des renvois dos à dos des mafieux ici ou là. la Russie envahit un pays reconnu par tous, y massacre délibérément sa population. la Russie a infiniment tort. Devant la barbarie, on choisit son camp et il n'y a pas de nuance possible. plus tard, peut-être

castel (22-07-2022 18:25:56)

Les oublis de l'histoire stalinienne : Les accords de coopération militaire germano- soviétiques ont permis à l'Allemagne dès 1922 de se livrer en URSS à différentes formes d’expérimentation secrètes
(traité de Rapallo d’avril 1922 prévoyant l'échange d’officiers observateurs lors des manœuvres des deux armées, l’Allemagne contribuant à former les officiers d’état-major soviétiques, en contrepartie de quoi l’URSS mettait à la disposition des Allemands des centres d’entraînement et d’instruction, ainsi que des livraisons de munitions, notamment centre de formation de pilotes et d’instruction d’aviation de Lipetsk, centre d’expérimentation des gaz de combat à Orenbourg et centre d’entraînement pour blindés au sud de Kazan) . Si cette coopération militaire s'est terminée en juin 1933, à l’initiative de Staline, le pacte germano-soviétique de 1939 montre à quel point Staline a contribué largement à creuser une immense fosse commune pour y ensevelir des millions de Russes, Ukrainiens, etc.. sans compter les Juifs, les Polonais, les Français, etc..., le tout accru par la décapitation de l'armée Russe en 1938.

Christian (22-07-2022 15:45:35)

Je reprends volontiers à mon compte la réponse d'Hérodote à mon dernier message: "L'agression de l'Irak ne justifie en rien celle de l'Ukraine. Elle témoigne simplement du deux poids deux mesures de l'Occident, encore pénétré du sentiment de sa puissance qui l'autorise à condamner autrui en s'exonérant de ses propres fautes". Mais les Russes et les Chinois sont aussi passés maîtres dans l'art de s'exonérer de leurs propres fautes (pacte germano-soviétique, Tchétchénie, Tibet, Turkestan, Hong-Kong)...

En revanche, le fait que Saddam Hussein était un abominable dictateur ne saurait justifier à lui seul l'agression de 2003. En effet, on aurait du mal à faire le compte des dictateurs contre lesquels les Américains ne sont jamais intervenus militairement, quand ils ne les ont pas eux-mêmes mis en place... Rappelons d'ailleurs que la France (merci Chirac !) et l'Allemagne avaient refusé de s'associer à cette lamentable expédition.

Bernard (22-07-2022 09:17:33)

Attention aux assimilations hasardeuses. On ne peut pas mettre sur le même plan l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 avec l'intervention américaine en Irak en 2003 : contrairement à la Russie, les Etats-Unis ne recherchaient aucun gain territorial. Par ailleurs, il s'agissait de mettre un terme à un des régimes les plus féroces de l'histoire contemporaine, avec à sa tête un dictateur particulièrement sans pitié. Qu'il ait eu ou non des armes de destruction massive - astuce pour obtenir l'aval de l'ONU - est en l’occurrence tout à fait secondaire (Hitler avait-il des armes de destruction massive ? Non. Et pourtant...).

Estelle (21-07-2022 20:33:22)

Ce conflit est absurde et suicidaire. L'Europe est meme plus isolée que la Russie. Cf Poutine, Erdogan et Raissi a Teheran! Nous risquons de mettre notre économie à l'arrêt faute de gaz... Herodote.net nous aide à y réfléchir. Cherchons une paix de compromis comme le demande le pape François. Je n'en peux plus du bourrage de crâne qui réduit le conflit au combat entre le Bien et le Mal... Bravo M. Larané pour votre courage. Ne vous laissez pas intimider!!!

mouloud (21-07-2022 18:32:05)

Effrayante guerre des gangs !
L'Ukraine est totalement vérolée par la mafia, l'Europe le sait et ne voulait pas l'admettre en sa communauté pour cette raison. La Russie idem; mais à un niveau supérieur : d'où Poutine pourrait-il tenir une pareille fortune sinon de sa mafia ???
Alors ???
Faire comme en Corse et Sicile : les laisser se débrouiller !!

Christian (21-07-2022 06:06:09)

Il est incontestable que les Américains ont agressé et dévasté l'Irak en 2003 sous des prétextes aussi grotesques et mensongers que ceux qu'emploie Poutine aujourd'hui pour ravager l'Ukraine. Mais, en vertu de quelle morale ou de quelle loi internationale peut-on invoquer un crime commis il y a près de vingt ans (même si les conséquences s'en font toujours sentir) pour en justifier un autre dont on commence tout juste à entrevoir les conséquences à plus ou moins long terme ?
A ce titre, on pourrait tout aussi bien justifier l'invasion de l'Ethiopie par Mussolini en invoquant le fait que l'Italie avait été lésée lors du partage colonial de l'Afrique un demi-siècle plus tôt, les partages successifs de la Pologne (1772-1939) par les interventions polonaises en Russie (1605-1618) ou les agressions japonaises contre la Chine (1894-1945) par les invasions mongoles du Japon (1274-1281)...

Herodote.net répond :
Bien entendu, l'agression de l'Irak ne justifie en rien celle de l'Ukraine. Elle témoigne simplement du deux poids deux mesures de l'Occident, encore pénétré du sentiment de sa puissance qui l'autorise à condamner autrui en s'exonérant de ses propres fautes.

Jose Baptista (20-07-2022 23:30:32)

"Si par malheur, il devait arriver que je sois chassé de ma patrie, ce n'est pas en Russie que je me réfugierais mais aux États-Unis selon une tradition familiale bien établie !"
Emmanuel Todd

« L’Europe est peut-être allée chercher sa mort en Ukraine ».
Nous y sommes (A. Larané)

ROUQUIER (20-07-2022 22:12:36)

Je ne pense pas que Poutine ait brusquement décidé d'envahir l'Ukraine. Nous manquons d'informations et nous en saurons probablement plus comme pour la guerre d'Irak dans quelques mois ou années.
La guerre est probablement le dernier recours que Poutine a eu pour faire face à l'agression américaine, et Joe Biden a tiré les ficelles d'un petit pantin médiatique, corrompu et surtout incompétent politiquement.
Les Américains se servent des Ukrainiens pour taper sur les Russes.
Biden a fermé toute négociation avec Poutine ce qui est inquiétant parce que cela témoigne que ce vieillard est irresponsable, alors que son arrivée était l'espoir d'un changement après le monstre Trump.
Biden a pris les risques d'une guerre en manipulant le jeune pitre, moins drôle que Coluche parce que Coluche ne se prenait pas au sérieux.
Affligeant de voir les médias occidentaux et surtout les dirigeants politiques tomber dans ce piège tête baissée.
Nous alimentons chaque jour la guerre et sommes responsables de la mort de milliers d'ukrainiens, dont l'héroïque combativité est rigoureusement inutile.
Une négociation dès le début aurait permis à Zélensky de s'en tirer à meilleur compte.
C'est ce qu'il en coûte de porter au pouvoir un néophyte, un débutant un incompétent.
Nous allons lourdement payer la bêtise de nos dirigeants.
Poutine devant le silence obstiné des Occidentaux a choisi la seule porte possible : la guerre, sachant que nous n'avions pas le courage de la faire. Il n'avait pas d'autre arme.
Ceci étant dit son intervention est une horreur et une régression civilisationnelle.

Plociniczak (20-07-2022 15:46:07)

Je ne suis pas vraiment ce cet avis...la situation n est pas complexe
..un pays européen, en partie , a envahi pour la deuxième fois en 8 ans un pays souverain....revenons aux bases car à forece trop expliquer on fini par justifier l injustifiable...

Pierre-Jean Crespo (20-07-2022 15:19:09)

Quand on trace un digne "égal" entre d'une part la loi Gayssot qui protège la vérité historique de la shoah contre les negationnistes et autres faussaires de l'Histoire et d'autre part l'absence totale de liberté de recherches historiques en Russie... le ton est donné et il faut avoir le coeur bien accroché pour vous lire juqu'au bout.
Cet article drapé dans le blanc manteau de l'historicité n'est en réalité qu'un tract pro Poutine et anti occidentaux dont vous devriez avoir honte au moment même où un Etat, dictature nucléaire, vient, sans être menacé d'aucune façon, d'envahir et devaster son voisin en semant la destruction et la mort.

Herodote.net répond :
Nous n'apprécions pas davantage Poutine que les autres autocrates qui rejettent l'Europe et ses valeurs : Erdogan, Xi, Raïssi (Iran) ou encore MBS (Arabie). Quant à sanctionner un Etat nucléaire qui envahit sans raison valable son voisin ou un autre Etat, nous en sommes d'accord mais alors il fallait commencer par le faire en 2003 quand Washington a ravagé l'Irak (et semé le chaos au Moyen-Orient)...

Mazers (20-07-2022 14:48:07)

Je partage tout à fait ce point de vue de M.Larané, qu’il exprime avec beaucoup de courage. L’appréhension des réalités de ce monde est manifestement largement erronée et très insuffisante, même parmi les lecteurs d’Herodote.

Jacmé (20-07-2022 13:58:17)

Qui peut se vanter de fonder sa position vis à vis de l'Ukraine sur une connaissance parfaite de l'histoire ? N'oublions pas que "parfaite" veut dire "en remontant au moins jusqu'aux Goths des premiers siècles de l’ère Chrétienne". Je crois que cette démarche dépasse 100 % de ceux qui tonitruent des avis "décisifs" sur la situation.
Contentons nous alors d'une simple et loyale analyse de la présente situation:
1/ En ce qui concerne les provocations, les manœuvres plus ou moins loyales, les défis stupides, etc., renvoyons les deux adversaires dos à dos
2/ En ce qui concerne la préparation à la guerre, elle a été menée avec obstination (bien que, heureusement, avec incompétence) par la Russie de Poutine, très longtemps avant 2014. Le désir messianique de devenir le nouveau rassembleur des terres Russes, ou plutôt Slaves, est l'objectif primordial du locataire actuel du Kremlin. Et nous savons qu'il utilisera tous les moyens pour atteindre cet objectif!
3/ Le deuxième grand acteur de ce drame, à savoir les U.S.A., est profondément em...dé de devoir interrompre son désengagement de l'Europe et son redéploiement dans la zone Pacifique pour faire face à la Chine. Sa seule responsabilité est d'avoir semblé donner un "feu vert" à Poutine en déclarant que l'O.T.A.N. n'interviendrait pas (à rapprocher de la "gaffe" de l'ambassadrice des U.S.A. en Irak à propos du Koweit). Il est donc stupide de vouloir en faire le "mauvais génie" de l'affaire.
4/ C'est la Russie qui, à deux reprises, en 2014, puis en 2022, a envahi l'Ukraine, sans la moindre justification. Le "génocide" des russophones Ukrainiens n'a pas plus de consistance que la "domination" des nazis Ukrainiens (certainement moins nombreux que les actuels Nazis Russes!)
Ce type d'agression, à lui seul, suffit à entraîner une condamnation par tous les pays démocratiques.
5/ Enfin, massacres, viols, déportations massives (toutes choses abondamment prouvées), et même tentatives génocidaires plus ou moins larvées, faits qui sont tous imputables à la seule armée Russe, les Ukrainiens n'ayant pas mis le pied en Russie, sont constitutifs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Pour nous résumer, nous pouvons donc, en toute bonne conscience, prendre fait et cause pour l'Ukraine qui, ne l'oublions pas, même si elle a quelques petites choses à se reprocher, ne mérite pas d'être acculée à défendre son existence même!

Un dernier point: tous ceux qui se laissent influencer (ou acheter) par la propagande Russe citent, avec horreur (justifiée) Bandera. Je préfère, en ce qui me concerne, me souvenir de Makhno, l'extraordinaire leader anarchiste dont l'esprit de résistance face à l'Armée Rouge, me semble inspirer l'Ukraine d'aujourd'hui!

Jihème (20-07-2022 13:09:17)

Depuis longtemps et la fin de l'URSS, l'Europe et la Russie se sont engagées sur une mauvaise voie . Les torts sont partagés ? Peut-être. Mais la poussée de l'OTAN vers l'Est, certes demandée par les pays sortis du carcan soviétique, n'était pas forcément la bonne solution pour l'Europe, même si fortement encouragée par les USA qui n'avaient aucun intérêt à perdre leur suzeraineté politique, culturelle, morale, économique et militaire sur notre continent, alors qu'avec la dissolution du Pacte de Varsovie "on" avait promis à Gorbatchev de ne pas occuper le terrain que l'URSS avait abandonné. Il suffit de regarder la carte de l'Europe au sens large et de connaitre le potentiel de la Russie pour voir tous les avantages en terme d'indépendance économique et politique qu'un partenariat équilibré avec la Russie aurait procuré à l'Europe. Il nous aurait fallu pour cela des responsables polititiques indépendants et visionnaires sur le long terme. Mais, en dépit de quelques velléités de certains Européens, tout a été fait en sous-main, y compris en Ukraine (on sait parfaitement le rôle joué par les ONG et et les fondations étrangères aux financements peu clairs, surtout si l'on s'abstient de vouloir les identifier), pour empêcher qu'un tel partenariat, mutuellement profitable, se mette en place. Nous avons sous les yeux le résultat de cette occasion manquée de promouvoir une plus grande Europe et de sauver notre civilisation commune (commune en dépit de ses nuances différentes de détail). Et maintenant, on s'enfonce avec obstination dans la crise qui achèvera de nous perdre face aux nouvelles menaces surgies dans le monde extérieur qui nous voient avec satisfaction poursuivre le suicide civilisationnel commencé depuis plusieurs décennies.

Marc (20-07-2022 12:58:47)

Que Poutine ait quelque raison d'être fâché, Monsieur Laramé, ce n'est pas une raison pour sembler lui donner raison , tout négationnisme mis à part, de détruire un pays tout entier, tel qu'il est parti pour le faire. L'histoire c'est, au final, des actes. Quand ils sont aussi tragiques que ceux-là, il est noble de ne pas leur donner l'ombre d'une approbation avec des controverses mesquines. Vive Pouchkine, paix en Ukraine.

Jonas (20-07-2022 12:34:05)

Vous êtes toujours le même , monsieur Larané, vous analysez l'histoire non telle qu'elle se déroule ou s'est déroulée , mais telle , que vous voulez qu'elle se déroule. Le problème de l'OTAN est toujours un prétexte pour le dictateur Poutine , pour maintenir ses voisins proches sous sa domination. L'OTAN , n'oblige aucun pays d'y adhérer , La Finlande et la Suède n'ont pas sollicité leur adhésion sous la contrainte mais par peur de Poutine. Par ailleurs les 20 ou 26 millions de morts lors de la seconde Guerre mondiale sous Staline n'ont pas été tous russes , il y avait aussi des ukrainiens (4 ou 6 millions ) des biélorusses , des arméniens , des tchétchènes etc . J'ai l'impression , mais ce n'est qu' une simple impression en vous lisant , que vous avez une sympathie pour les dictatures . Pourtant , chez Poutine , Xi Jinping et dans d'autres pays Arabo-musulmans et Africains , vote site serait fermé et vous dans une prison ou en fuite. Dans les pays occidentaux comme aux Etats-Unis tout n'est pas parfait de nombreuses erreurs sont commises , mais grâce a une opinion publique , des médias libres et divers , des associations , chacun peut exprimer sa pensée ,reconnaître ses erreurs etc , chez Poutine ,Xi Jinping , cela n'existe pas.

Matt (20-07-2022 11:44:24)

Roi du Nord contre roi du sud. Voir Daniel chapitre 11.

Philippe MARQUETTE (20-07-2022 10:22:29)

Alexandre Soljenitsyne et les russes qui ont vécu la passionnante expérience communiste, la révolution d’octobre, le léninisme puis le stalinisme doivent être unanimes ou presque pour souhaiter que cette époque « bénie » ne revienne pas.
70 années de joug communiste doivent être extrêmement longues.
Vous avez plus qu’entièrement raison de souligner qu’un historien doit faire son travail qui est de rendre compte des faits et éviter les sentiments, ce qui n’empêche pas d’en avoir.
J’entends çà et là des voix discordantes qui, sans justifier ce que fait la Russie, avance des arguments qui impliquent l’Ukraine et l’influence des États-Unis.
Merci d’avoir fait un rappel sur le professionnalisme dont un historien doit faire preuve.

AlexB (20-07-2022 09:54:23)

Votre mauvaise foi et vos arguments fallacieux déshonorent votre travail. Il est surprenant de lire encore de nos jours des articles sur la Russie qui soient si ouvertement l'oeuvrent de collaborateurs ou "d'idiots utiles"

Bourdon (20-07-2022 09:37:04)

Ne vous faites pas les valets de l'Otan. ce clown de Zelenski fait la guerre pour Jo le tricheur. La disparition de l'Otan serais une garantie pour l'Europe. Une Europe qui n'est pas bien sur celle des Soviets de Bruxelles. le plus grave; deux peuples de races Blanches sont entrain de mourir.

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