Après les attentats du début de l’année et la grande manifestation consensuelle du 11 janvier, les Français commençaient à reprendre espoir quand le pays a été frappé par une série d’attaques concertées d’une sauvagerie inouïe… La première s’est traduite par plusieurs explosions à l’entrée du stade de Saint-Denis, où se déroulait un match amical France-Allemagne en présence du président de la République. Les trois terroristes sont morts dans les explosions en ayant tué une personne et fait une dizaine de blessés.
Beaucoup plus grave fut la seconde série d’attaques, perpétrée par deux équipes de trois hommes. Elle est survenue dans le 11e arrondissement de Paris, à l’intérieur du théâtre du Bataclan où se tenait un concert de rock, et dans les cafés avoisinants. Les spectateurs et les badauds en terrasse ont été froidement exécutés à la kalachnikov ou tués par des ceintures d’explosifs.
Au terme d’une « nuit rouge » durant laquelle les hôpitaux parisiens furent transformés en hôpitaux de guerre, on compta un total de 130 tués, non compris sept assaillants, et 350 blessés. C’est l’attentat terroriste le plus grave qu’ait jamais connu la France et le plus grave en Europe après celui de la gare d’Atocha, à Madrid, le 11 mars 2003 (191 morts).
Les autorités réagissent avec décence mais il n’est plus question de grande manifestation nationale… L’heure est à la mobilisation.
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