Servante d'auberge, Hélène épouse Constantin Chlore, devenu plus tard empereur romain. Son prénom vient du mot hélê (éclat de soleil). Elle donne le jour au futur Constantin le Grand.
Chrétienne pieuse, Hélène, devenue impératrice, se rend à la fin de sa vie, en 327, en Palestine, sur les lieux où vécut le Christ, et se met en quête de témoignages de sa prédication. On peut la considérer comme le premier pèlerin en Terre Sainte. Après elle, les flux de pèlerins ne vont cesser de grossir jusqu'à l'irruption des Turcs après l'An Mil.
Selon une chronique de la fin du IVe siècle, très postérieure à sa mort et donc douteuse, Hélène aurait supervisé des fouilles à Jérusalem et permis la découverte de ce que l'on considère être la Vraie Croix (note).
À sa mort, à 80 ans, en 329, son fils Constantin l'aurait fait enterrer à Rome dans un mausolée dont il subsiste des vestiges. Mais si l'on en croit la tradition catholique, ses reliques auraient été volées en 845 par le moine Teutgis et transférées à l'abbaye de Hautvillers, au-dessus d'Épernay, en Champagne, surtout connue aujourd'hui pour les exploits oenologiques de Dom Pérignon (l'inventeur des petites bulles du champagne).
Nouvelle pérégrination en 1820 : le moine Grossard transfère les reliques à Paris, en l'église Saint-Leu-Saint-Gilles, rue Saint-Denis, au siège de la Confrérie des Chevaliers du Saint-Sépulcre, où l'on peut encore les vénérer.
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