• Le nationalisme exalte la Nation et la veut la plus grande possible, ce qui implique des guerres de conquête. Le nationalisme ne peut être démocratique car il n'est pas possible que cohabitent dans une complète égalité de droits dominants-conquérants et dominés-conquis. Il demeure vivant en Asie, dans la Turquie d'Erdogan, l'Inde de Modi, la Chine de Xi Jinping ou encore dans la Russie de Poutine, cependant qu'il a été disqualifié par le nazisme en Europe occidentale.
L'effondrement du IIIe Reich a conduit a l'épanouissement de la démocratie dans le cadre de nations souveraines unies au sein de la Communauté européenne. Cette Europe des nations, fondée sur une évidente communauté d'intérêts, a conduit à de magnifiques succès : Airbus, Arianespace, Erasmus, etc.
Respectueuse de la souveraineté des États, l'Europe des nations a été cependant balayée par une idéologie venue du monde anglo-saxon et que l'on qualifie faute de mieux de néolibéralisme. Les excès du néolibéralisme ont conduit en Europe à l'émergence d'un mouvement revendicatif à multiples facettes, le souverainisme.
• Le souverainisme est à proprement parler la quintessence de la démocratie. Il vise à préserver, renforcer ou restaurer la souveraineté du peuple, autrement dit la démocratie, selon la définition de Jean-Jacques Rousseau qui place le Peuple Souverain au-dessus de tout. Le peuple se définit comme l'ensemble des habitants d'un même territoire, solidaires par choix, nécessité et destin. Le souverainisme implique la préservation des frontières et l'indépendance nationale, dans le respect des autres nations et la collaboration avec celles qui ont des intérêts convergents comme on l'a vu dans l'Europe des nations (1950-1992). En cela, le souverainisme est l'exact contraire du nationalisme...