L'ironie est le fort de Sophia Aram. En seulement trois minutes, l'humoriste réussit le tour de force d'exposer les contradictions des agitateurs qui réhabilitent le vieil antisémitisme au coeur des beaux quartiers de Paris.
Le même jour, le quotidien Libération s'interroge sur les motivations de ces enfants perdus de la bourgeoisie appelés à diriger le pays un jour prochain. À l'un d'eux, on fait remarquer que les mains rouges brandies par les manifestants font référence au dépecage odieux de deux jeunes soldats israéliens par le Hamas il y a un quart de siècle. L'étudiant s'excuse : « Je ne connaissais pas cette référence ; je suis né en 2004 ». Autant dire aussi que d'être né après 1945 justifierait de ne rien connaître de la Shoah et des abîmes auxquels mène l'antisémitisme...
En savoir plus avec France Inter
Vos réactions à cet article
Recommander cet article
Christian (02-05-2024 08:57:08)
Pour essayer de comprendre ce qui se passe actuellement dans les universités occidentales (américaines et françaises notamment), il faut peut-être rappeler d’abord que l'expression « Sud global... Lire la suite