20 mars 2019

Michel Houellebecq : le suicide de l’Occident résultat de deux déclins, l’un démographique, l’autre religieux

Le romancier Michel Houellebecq a reçu le 19 octobre 2018 à Bruxelles le prix Oswald Spengler décerné par la Société du même nom, celui d'un essayiste allemand célèbre pour avoir publié en 1918 un volumineux ouvrage intitulé Le Déclin de l'Occident.

La Société Oswald Spengler a été fondé par l'historien David Engels, qui a lui-même écrit en 2013 un ouvrage intitulé Le Déclin. Comme on le devine, son Prix récompense des intellectuels réputés « déclinistes » et Houellebecq peut passer pour le premier d'entre eux. Son roman Soumission, publié le 6 janvier 2015, quelques heures avant l'attentat de Charlie Hebdo, est encore dans toutes les mémoires.

Dans son discours de réception, le romancier n'a pas failli à sa réputation. Faisant étalage d'une belle culture historique et démographique, il a défoncé nos illusions et rappelé quelques principes contre-intuitifs comme le fait par exemple que c'est dans l'adversité que les nations se redressent et dans le confort qu'elles s'effondrent. Ainsi la fécondité française s'est-elle brutalement redressée en 1942, en pleine Occupation allemande, et a-t-elle à nouveau déclinée en 1964. Au milieu des malheurs annoncés, cette observation nous laisse au moins l'espoir que rien n'est inéluctable, même pas le pire...


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