La bêtise de l'ultra-gauche n'a pas fini de nous consterner comme l'atteste Norman Baillargeon (Le Devoir, Québec). Le chroniqueur raconte qu'une enseignante de français, dans une classe virtuelle de Toronto, a distribué à ses élèves ce poème de Jacques Prévert :
Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j’ai acheté des oiseaux
Pour toi Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j’ai acheté des fleurs
Pour toi, Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j’ai acheté des chaînes
Pour toi mon amour
Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t’ai cherchée
Mais je ne t’ai pas trouvée,
Mon amour.
Une courageuse étudiante anonyme a vu dans ce poème « un texte raciste et qui fait référence à l’esclavage ». Elle a dénoncé l'enseignante sur les réseaux virtuels. En conséquence de quoi, celle-ci a été suspendue par son non moins courageux directeur...
Dans cette affaire représentative de notre époque, le pire est l'assimilation de l'esclavage au racisme (anti-noirs). Pour les imbéciles (blancs ou non), l'esclave est obligatoirement noir et tout noir souffre obligatoirement de l'esclavage de ses aïeux par les blancs. Le racisme contemporain est dans cette fausse équivalence qui installe les noirs et autres « racisés » dans un statut immuable de victime et donc leur interdit tout espoir de promotion par le mérite...
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