ça s'est passé un...

13 octobre

événements

13 octobre 1131 : Mort du fils aîné de Louis VI le Gros

Le 13 octobre 1131, banal fait divers à Paris. Dans les rues, comme à l'accoutumée, divaguent de nombreux cochons, une clochette accrochée au cou. Ils nettoient les rues de leurs immondices. Mais voilà que l'un d'eux se jette sous un cheval. Le cavalier tombe et se tue. Ce n'est autre que Philippe, fils aîné et héritier du roi Louis VI le Gros ! L'incident vaudra à son frère de régner sous le nom de Louis VII le Jeune.

Il sera aussi à l'origine d'un édit royal interdisant désormais la divagation des cochons. C'est la première mesure destinée à débarrasser Paris de sa crasse. En 1184, le roi Philippe Auguste ordonne le pavage des rues. Il ne sera achevé que quatre siècles plus tard. En 1506, le roi Louis XII instaure une « taxe des boues et des lanternes » destinée à financer l'évacuation des ordures et l'éclairage des rues. En 1539, son successeur François 1er impose aux Parisiens de déposer leurs ordures dans des paniers et il faudra attendre le préfet Eugène Poubelle pour avoir enfin des réceptables fermés en 1883.

13 octobre 1213 : Jean sans Terre se soumet au pape

Le 13 octobre 1213, le roi Jean Sans Terre, qui a été excommunié, fait acte de soumission au pape Innocent III. Il reprend l'Angleterre et l'Irlande en fief du pape. Son excommunication étant levée, il peut se retourner contre le roi de France qui s'apprêtait à le déposer. Il sera finalement battu à La Roche-aux-Moines par Philippe Auguste.

13 octobre 1307 : Arrestation des Templiers

Au matin du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis).

Cet acte de violence arbitraire met fin à un ordre original de moines-soldats, vieux de près de deux siècles, qui s'est illustré en Terre sainte et s'est acquis puissance et richesse, s'attirant ainsi la jalousie des féodaux et la convoitise des souverains...

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13 octobre 1860 : Pékin occupé par les Occidentaux

Le 13 octobre 1860, Pékin est occupée par une expédition franco-anglaise qui veut punir l'empire chinois pour ne s'être pas soumis aux injonctions du traité de Nankin du 29 août 1842 et aux promesses de l'année précédente. Au terme de cette « Seconde guerre de l'opium », le gouvernement impérial devra une nouvelle fois s'incliner devant les exigences occidentales.

13 octobre 1906 : La Charte d'Amiens fonde le syndicalisme révolutionnaire

Le 8 octobre 1906 s’ouvre à Amiens le congrès de la principale fédération de syndicats français, la Confédération Générale du Travail (CGT). Cinq jours plus tard en sort une motion qui va entrer dans l’Histoire syndicale sous le nom de Charte d’Amiens.

Ce texte très court (2000 signes) définit encore aujourd’hui les objectifs du syndicalisme français, en radicale opposition avec les syndicalismes allemand et britannique...

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C'est sa fête : Géraud

Ce comte d'Aurillac se signale par la bonté avec laquelle il administre son fief, n'hésitant pas à libérer de nombreux serfs. Une exception pendant le haut Moyen Âge carolingien... Géraud meurt en 909.

Naissance

Margaret Thatcher

13 octobre 1925 à Grantham (Lincolnshire) (Angleterre) - 8 avril 2013 à Londres (Angleterre)

Biographie Margaret Thatcher

Née dans une austère famille d'épiciers, Margaret Hilda Thatcher accède à la tête du parti conservateur (tory) en 1975 en affichant des convictions carrées et violemment antisocialistes. Après le succès de son parti aux élections du 3 mai 1979, elle devient Premier ministre du Royaume Uni. C'est l'amorce d'un tournant néo-libéral qui va entraîner aussi les États-Unis et le reste de l'Europe.

Atteinte par l'impopularité, elle sauve ses réformes en manifestant sa fermeté face à l'invasion des îles Malouines par l'armée argentine en 1982.

En novembre 1990, affaiblie par le projet de création d'un impôt extrêmement impopulaire, la « poll tax », elle démissionne et laisse la place à John Major. Ce dernier ne parvient cependant pas à s'installer durablement et est très largement battu en 1997 par le « New Labour » de Tony Blair.

Décès

Claude

1er août 10 av. J.-C. à Lyon (Gaule) - 13 octobre 54 à Rome

Claude est le fils de Drusus, lui-même né d'un premier mariage de Livie, épouse de l'empereur Auguste. Après l'assassinat de son neveu Caligula, le 24 janvier 41, les prétoriens l'installent à la tête de l'empire romain, bien que déjà quinquagénaire, par ailleurs timide et bègue. Il va gouverner en s'appuyant sur ses affranchis, Polybe, Narcisse, Callistus et Pallas...

Messaline, épouse de l'empereur Claude et mère de (15-48)Il se laisse aussi mener dans les premières années de son principat par sa troisième épouse, Messaline, arrière-petite-fille de Marc Antoine et petite-nièce d'Auguste. Née vers 15, elle a épousé Claude en 38 et lui a donné deux enfants, Octavie et Britannicus.

Elle fait mettre à mort les filles de Germanicus et Drusus et ne tarde pas à scandaliser les contemporains par ses débauches. Aux dires de Tacite, Suétone et Juvénal, elle se livrerait même à des hommes de basse extraction dans un bordel de Suburre, quartier romain de mauvaise réputation. Enfin, bien qu'étant déjà mariée à l'empereur, elle épouse le jeune et beau consul Caius Silius ! C'est le scandale de trop qui lui vaut d'être exécutée dans les jardins de Lucullus.

À cela près, le gouvernement de Claude consolide l'empire, notamment en étendant le droit de cité et en l'accordant en particulier aux nobles gaulois. Il conquiert la Grande-Bretagne et soumet la Mauritanie, la Lycie et la Pamhylie, la Judée et la Thrace...

 

 

Théodore de Bèze

4 juin 1519 à Vézelay - 13 octobre 1605 à Genève

Après une jeunesse dissipée et joyeuse, Théodore de Bèze se convertit en 1548 au protestantisme. Rigoureux théologien, il devient à Genève le collaborateur de Calvin et le remplace à sa mort à la tête de la cité. Il convertit au protestantisme Antoine de Bourbon, père du futur Henri IV et participe au colloque de Poissy, en 1560.

Joachim Murat

25 mars 1767 à Labastide (Quercy, France) - 13 octobre 1815 à Pizzolo (Calabre, Italie)

Biographie Joachim Murat

Fils d'un aubergiste, Joachim Murat s'engage dans l'armée du roi. Fougueux cavalier, il devient chef d'escadron en 1796 et seconde brillamment Napoléon Bonaparte lors de la répression du 13 Vendémiaire ainsi que du coup d'État du 18 Brumaire. Il séduit et épouse en 1800 Caroline Bonaparte. Avec sa cavalerie, il sera ensuite de toutes les grandes batailles napoléoniennes jusqu'à la retraite de Russie.

Maréchal d'Empire et Prince d'Empire, il réprime le 3 mai 1808 l'insurrection madrilène avant d'être nommé roi des Deux-Siciles. Soucieux de conserver envers et contre tout son trône, il trahit l'Empereur en janvier 1813, après une scène violente avec Davout, et regagne son royaume. Pris de remords, il reprend sa place dans la Grande Armée à la bataille de Leipzig mais trahit à nouveau et en janvier 1814, signe un traité avec les Alliés contre la promesse de conserver son trône ! avant de revenir vers lui. Après la chute de l'Empire, il tente de reprendre Naples mais est capturé par les soldats du nouveau souverain et fusillé...

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