L’ex-bourgmestre de la commune belge est accusé d’avoir sous-estimé la radicalisation de certains jeunes, écrit le correspondant du Monde, Matthieu Demeestere.
Une ex-responsable du PS, qui connaît bien la politique bruxelloise, qualifie l’ancien bourgmestre de « marxiste au sens romantique du terme ». « À un moment, il a vu dans la communauté arabo-musulmane de sa commune un lumpenprolétariat. Ça relevait de la lutte des classes, il fallait les aider, les prendre dans son équipe », fait-elle valoir. Et parmi ces gens, travailleurs sociaux, éducateurs, recrutés parfois « sans beaucoup de discernement », certains ont pu « fermer les yeux » sur des dérives dont ils étaient les témoins (...).
On est très loin des illusions de 2012, quand le correspondant de L'Obs s'extasiait sur le succès de l'intégration à Molenbeekk, obtenu notamment grâce au droit de vote des étrangers aux municipales (*).
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