17 octobre 1961

Nuit tragique à Paris

Sept ans après la « Toussaint rouge », trois ans après l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir, l'indépendance de l'Algérie apparaît inéluctable. Pourtant, la France est plus perturbée que jamais par cette décolonisation qui n'en finit pas. La guerre s'est même transportée en métropole. Il n'y a pas de jour sans que des travailleurs algériens soient assassinés par des militants de factions rivales, pas de semaine sans que des policiers soient également assassinés.

La tension entre policiers français et indépendantistes algériens culmine avec la manifestation nocturne du FLN, mardi 17 octobre 1961, à deux pas de l'Élysée. Son bilan humain demeure incertain. Plus de 300 selon la rumeur ; de 30 à 50 « en comptant large » selon les enquêtes les plus sérieuses, celles de la mission Mandelkern et de l'historien Jean-Paul Brunet.

André Larané

Nuit du 17 octobre 1961 à Paris

Une guerre peut en cacher une autre : FLN contre MNA

Aujourd'hui, le FLN (Front de Libération nationale), mouvement politico-militaire fondé en 1954, s'attribue le mérite d'avoir décolonisé l'Algérie. Mais dans les faits, le combat pour l'indépendance a été aussi mené dès avant la Seconde Guerre mondiale par le populaire Messali Hadj. Très vite, son parti, le MNA (Mouvement national algérien) entre en conflit avec le FLN. Il s'ensuit une guerre fratricide très meurtrière dans les trois départements algériens mais aussi en métropole, où chacun tente de rançonner pour son compte les 400 000 travailleurs algériens. Rien qu'en métropole, cette guerre se solde par une dizaine de milliers d'attentats et au bas mot six mille morts parmi les travailleurs algériens (égorgements, noyades dans la Seine ou la Marne...). En 1959, pour infiltrer et traquer les militants et les tueurs du FLN, la Préfecture de police de Paris constitue une Force de police auxiliaire (FPA) avec environ 800 auxiliaires recrutés parmi les Algériens du bled ou de la métropole. Ils seront surnommés les « Calots bleus » (note).

En attendant, à l'Élysée, le général de Gaulle est depuis longtemps convaincu de l'intérêt d'abandonner l'Algérie. Il souhaite seulement que l'indépendance se fasse à moindre prix.  Le 8 janvier 1961, par référendum, les Français votent massivement pour l'autodétermination des Algériens et des négociations secrètes s'engagent au plus haut niveau avec le FLN à Lucerne (Suisse). La pierre d'achoppement est le Sahara où l'on vient de découvrir d'immenses gisements de gaz. Les Français souhaitent que son statut soit déterminé par l'ensemble des États riverains et la France tandis que le FLN exige qu'il ne soit pas dissocié de l'Algérie.

Le 11 février 1961, désespérés par la tournure des événements, des partisans de l'Algérie française fondent à Madrid l'OAS (Organisation de l'Armée secrète) en vue de combattre le général de Gaulle qu'ils accusent de trahison. Cela n'empêche pas le gouvernement français et le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) d'annoncer officiellement le 30 mars 1961 l'ouverture de pourparlers à Évian avec le FLN. Le lendemain, le ministre d'État chargé de l'Algérie, Louis Joxe, annonce l'ouverture parallèle de négociations avec le MNA, à la suite de quoi le FLN menace de ne pas aller à Évian.

Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, à Alger, quatre généraux tentent de soulever les militaires et les pieds-noirs. Ce putsch d'Alger échoue piteusement en quatre jours. Mais, pressé d'en finir, de Gaulle renonce à inviter le MNA aux négociations. Les pourparlers avec le FLN peuvent enfin s'ouvrir à Évian le 20 mai 1961. Mais le 26 juillet 1961, dans l'émotion causée par l'affrontement meurtrier entre l'armée tunisienne et l'armée française autour de la base militaire de Bizerte, la délégation algérienne prend une nouvelle fois l'initiative de la rupture sur le prétexte du Sahara.

Si l'indépendance de l'Algérie apparaît à tous inéluctable, ses modalités et notamment le sort du Sahara dépendent du rapport de force entre les négociateurs. Le gouvernement français accentue la pression sur le FLN. Le garde des Sceaux Edmond Michelet, jugé trop conciliant, est démis le 24 août. Du côté du FLN, une réunion à Tripoli (Libye) aboutit à l'éviction de Ferhat Abbas de la présidence du GPRA. Il est jugé trop modéré. N'a-t-il pas décidé de surseoir aux attentats contre les forces de l'ordre dès l'ouverture des négociations pour l'indépendance ?

La montée des tensions

En région parisienne, dès la fin de la réunion de Tripoli, les attentats contre les policiers reprennent. Le 29 août, un policier est visé à Bezons, un autre est blessé à Saint-Denis, un autre est tué à Petit-Colombes... Au total, de la fin août au début octobre 1961, en région parisienne, 11 policiers seront tués, plus d'un par semaine, et 17 seront blessés. Dans l'ensemble de la France, c'est un total de 22 policiers qui tombent sous les balles des commandos du FLN. Plus gravement, si l'on peut dire, le FLN resserre son étreinte sur la population algérienne de la métropole à coup d'attentats. L'historien Jean-Paul Brunet a ainsi recensé 48 homicides d'Algériens en septembre et 93 en octobre (dont 39 après le 17 octobre). La plupart de ces homicides sont sans rapport avec la police : harkis, militants du MNA, réfractaires à l’« impôt révolutionnaire », etc.

Dans le même temps, pour ne rien arranger, alors que le pays vit sous l'état d'urgence (article 16 de la Constitution), l'OAS multiplie les attentats à l'explosif, quinze dans la seule nuit du 23 août, provoquant des blessés.

De son côté, la police multiplie les perquisitions et les rafles avec pour objectif d'assécher les circuits de financement du FLN. Le 5 septembre 1961, en accord avec le ministre de l'Intérieur Roger Frey, le préfet de police de Paris Maurice Papon annonce que les Algériens pris dans des rafles à la suite d'un attentat seront renvoyés dans « leurs douars d'origine ». Dès les jours et les semaines suivantes, plusieurs milliers sont internés dans des camps de fortune et quelques centaines renvoyés en Algérie.

Mais les syndicats de policiers réclament davantage de fermeté. Le 5 octobre 1961, Maurice Papon diffuse un communiqué : « En vue de mettre un terme sans délai aux agissements criminels des terroristes algériens, des mesures nouvelles viennent d'être décidées par la préfecture de police. En vue d'en faciliter l'exécution, il est conseillé de la façon la plus pressante aux travailleurs musulmans algériens de s’abstenir de circuler la nuit dans les rues de Paris et de la banlieue parisienne, et plus particulièrement de 20h30 à 5h30 du matin ».

L'objectif du couvre-feu est double :
• Entraver les collectes de fonds du FLN auprès des travailleurs algériens, dans les cafés et les meublés,
• Rassurer la police qui n'en peut plus des attentats, jusqu'à être obligée de dresser des barricades devant les commissariats.

La Fédération de France du FLN proteste contre ce couvre-feu discriminatoire qui, fait aggravant, conduit la police à interpeller les contrevenants en se fiant à leur apparence physique qui les désigne comme étant des Nord-Africains. La presse elle-même dénonce ce « contrôle au faciès », contraire aux droits de l'Homme et source de nombreux malentendus. Le 10 octobre 1961, le préfet de police jette de l'huile sur le feu en déclarant aux obsèques du brigadier-chef Demoën, tué par le FLN, que « pour un coup porté, dix seront rendus ».

Dans le plus grand secret, le comité fédéral du FLN, établi à Cologne (Allemagne), avec à sa tête Kaddour Ladlani, appelle les 150 000 Algériens de la région parisienne à braver le couvre-feu en manifestant pacifiquement sur les Champs-Élysées et dans les beaux quartiers parisiens, en famille et sans armes, le  mardi 17 octobre, à 20h30. Les Algériens qui refusent de s'associer à la manifestation se voient menacer de diverses façons... Une manifestation nocturne à deux pas du palais de l'Élysée et de l'Assemblée nationale, avec une police chauffée à blanc par les attentats dont elle a été victime, c'est le drame assuré ! Le FLN veut user de cette provocation pour prendre le dessus sur le MNA. Il ne lui déplairait pas non plus que la France soit mise en accusation sur la scène internationale.

Ce jour-là, à l’appel du FLN, 30 000 manifestants bravent l’interdit et descendent dans les rues de Paris. Photographie extraite du documentaire de Daniel Kupferstein : 17 octobre 1961, Dissimulation d'un massacre, 2001, CNC.

Un haut fonctionnaire sans état d'âme

Maurice Papon, bien avant de diriger la police parisienne, a été impliqué à Bordeaux, sous l'Occupation, dans la déportation des Juifs. Né en 1910, fils d'un notaire, il entre à vingt ans dans un cabinet ministériel. Sous le Front populaire, il s'engage à gauche dans la Ligue d'action républicaine et socialiste et fait le coup de poing avec les ligues d'extrême-droite. Son parcours est très similaire à celui de René Bousquet, impliqué dans la rafle du Vél d'Hiv, né en 1909, également fils d'un notaire, haut fonctionnaire brillant, adoubé par Roger Salengro sous le Front populaire et violemment hostile à la Cagoule (extrême-droite). L'un et l'autre serviront Vichy par opportunisme puis feront volte-face à la Libération.
En 1956, le socialiste Guy Mollet nomme Maurice Papon préfet de Constantine, sous l'autorité d'un autre socialiste, le ministre-résident en Algérie Robert Lacoste. Il va à ce poste faire preuve d'une redoutable efficacité dans la guerre contre le FLN en disculpant par avance les auteurs d'exécutions sommaires et d'actes de torture. Le 13 mars 1958, il est nommé préfet de police à Paris... 

Nuit de violences

Le général de Gaulle donne carte blanche à Maurice Papon pour interdire la manifestation et la disperser par tous les moyens. Le préfet peut dire à ses hommes : « Désormais, vous êtes couverts ! » Les policiers ne se le font pas dire deux fois. Le Palais des sports de la Porte de Versailles et le stade Coubertin sont réquisitionnés d'urgence pour la rétention des Algériens qui violeront le couvre-feu.

Malgré l'interdiction, 20 000 à 25 000 Algériens des banlieues ouvrières, généralement de pauvres gens, convergent vers le centre de la capitale, poussés par les militants du FLN. Les cadres du parti se gardent quant à eux de participer à la manifestation. Le drame survient comme prévu. Prises de court, les forces de l'ordre, au nombre de 1658 hommes très précisément,  interpellent sans trop de ménagement les manifestants à la sortie des métros et les embarquent dans des cars vers les commissariats. La plupart des FMA (« Français musulmans d'Algérie » selon la phraséologie de l'époque) se laissent appréhender sans protester. Il ne s'en produit pas moins des violences des deux côtés, en particulier aux abords du pont de Neuilly, sur les boulevards Poissonnière et Bonne Nouvelle et dans le secteur Saint-Michel-Saint-Germain. Elles frappent de stupeur les témoins et les journalistes.

Le bilan des manifestations des 17-20 octobre présenté par le ministre de l'Intérieur au Sénat le 31 octobre 1961 serait de six morts et cent trente-six blessés. Mais très vite les organisateurs de la manifestation, relayés par les opposants à la guerre, évoquent des « pendaisons dans le Bois de Vincennes et une Seine remplie de cadavres » (Omar Boudaoud). Rien ne vient cependant corroborer ces assertions.

Bien plus tard, en 1998, la mission Mandelkern constituée par le Premier ministre Lionel Jospin établira que, « pour la période comprise entre le 17 octobre et le 31 décembre 1961, 88 corps de Nord-africains (des FMA pour la plupart), sont entrés à l’IML [l'Institut médico-légal, la morgue]. De l’avis de la mission, le cas de 25 de ces cadavres appelle une analyse plus poussée. Pour ces cadavres, en effet, la date présumée de la mort ou ses circonstances, telles qu’elles ressortent du registre d’entrée, complété, le cas échéant, par les enquêtes de la police judiciaire, ne permettent pas d’exclure tout lien avec les manifestations ». La même mission chiffrera à 11 538 le nombre d'Algériens interpellés (soit environ la moitié des manifestants !) et retenus dans les postes de police, au Palais des sports et dans le stade Coubertin dans des conditions éprouvantes du fait du surpeuplement, des mauvaises conditions d'hygiène et de nourriture ainsi que des mauvais traitements. 

Enfin, en 1999 et dans les années suivantes, le nombre de morts consécutives aux violences policières est estimé par l'historien Jean-Paul Brunet. Au terme d'un examen scrupuleux de toutes les sources, il conclut « sans avoir été démenti par aucune nouvelle étude, à une évaluation de plusieurs dizaines (de 30 à 50, en comptant large) ». Il distingue 13 cas « certains ou quasi-certains » de décès dus à la répression policière (dont plusieurs blessés décédés par la suite), 8 cas vraisemblables et 4 probables – d’autres décès sont attribués à la « violence périphérique », due à des policiers ou à des civils, et qui a largement débordé le « 17 octobre » (note).

La différence entre les enquêtes de terrain et la rumeur (on dirait aujourd'hui fake news) tient à l'imprécision des témoignages, à des exagérations (on a cru voir des corps qui auraient dérivé sur la Seine jusqu'aux écluses), aux insuffisances des enquêtes (on a assimilé à des victimes des personnes qui ont préféré disparaître dans la nature), à des tromperies (on a attribué à la répression policière des homicides de Nord-Africains tués dans les jours précédents par des agents du FLN), etc.

Transferts d'Algériens vers des centres de détention en Île-de-France, dans la nuit du 17 octobre 1961.

Polémique dans les rédactions

La presse du lendemain, à de rares exceptions (Libération), préfère mettre à la Une l'appel à la grève des cheminots, gaziers et électriciens en vue d'obtenir des augmentations de salaires. 

Jacques Fauvet, chef du service politique du quotidien Le Monde (centre-gauche), traduit le sentiment général en écrivant : « Le FLN ne manquera pas d'exploiter les sanglants incidents de Paris [...]. Pourtant, il en porte la responsabilité puisqu'ici et là c'est le terrorisme musulman qui est à l'origine de ces drames [...]. Les lâches attentats commis au hasard contre les agents de police ont amené à prendre des mesures, qui sont peut-être critiquables, mais qui visent à assurer autant la sécurité des musulmans que celle des agents en évitant aux premiers d'être victimes, comme cela est arrivé, de mitraillades la nuit  ». 

C'est seulement dans les jours qui suivent que la presse en vient à s'interroger sur la violence des affrontements. L'Humanité, quotidien du Parti communiste, est saisi pour avoir dénoncé la répression. Le Figaro lui-même, bien que proche du pouvoir gaulliste, dénonce des atteintes inadmissibles aux Droits de l'Homme. 

Le Monde en prend conscience à la lecture du courrier de ses lecteurs, tel ce directeur d'une usine parisienne : « J'emploie à longueur d'année cinq ou six travailleurs algériens... Depuis un mois ils sont successivement tous arrêtés, battus et libérés au bout de trois ou quatre jours. Certains vont voir un médecin et obtiennent des arrêts de travail variant de dix jours à un mois. Hier soir on a arrêté, à 10 heures du soir, il est vrai, l'un de ces employés, chez moi depuis quatre ans, dans l'intérieur d'un bar où il buvait un café avec sa femme. Ses états de service à l'armée, pensait-il, le mettaient à l'abri d'une arrestation. Le patron du bar m'a confirmé qu'il a produit ses feuilles de paie, son livret militaire, son certificat de domicile. On l'a quand même enlevé dans le car de police. Je le reverrai sans doute comme tous les autres, le visage tuméfié et des marques de coups sur le corps.
Je suis Français aussi loin que remontent les souvenirs de ma famille. Depuis cent cinquante ans, en ligne directe, nous avons tous fait la guerre pour notre patrie. J'ai honte… » 
(Le Monde, 24 octobre 1961). 

Néanmoins, tout cela laisse de marbre les syndicats et les partis de gauche comme de droite.

La gauche, revenue de ses errances colonistes, va s'emparer de l'affaire dans les mois et les années qui suivent. Le cinéaste et ancien résistant Jacques Panijel tournera dans la clandestinité une reconstitution engagée des événements. Il en tirera le film Octobre à Paris, qui obtiendra son visa de censure en 1973, douze ans plus tard, mais c'est seulement en 2011 que l'on s'avisera de le projeter en public.

En 1991, Jean-Luc Einaudi relance le débat avec un livre plutôt bien enlevé,  La Bataille de Paris, 17 octobre 1961. Ce militant s'est auparavant illustré dans L'Humanité rouge (journal maoïste) avec des plaidoyers en faveur des Khmers rouges. Dans son livre, il chiffre à 393 le nombre de victimes de la répression mais sans vérifier ses sources ni faire la part des affrontements entre FLN et MNA.

Soucieux de clore le débat, le Premier ministre socialiste Lionel Jospin nomme en 1998 une mission d'enquête présidée par Dieudonné Mandelkern, président de section au Conseil d'État. En 1999 enfin, un historien scrupuleux, Jean-Paul Brunet, agrégé d'Histoire, ENS et professeur émérite à la Sorbonne, reprend soigneusement l'étude des sources et fait litière du chiffrage fantaisiste de Jean-Luc Einaudi dans son propre ouvrage, Police contre FLN, le drame d'octobre 1961.

Curieusement, en octobre 2011, dans un dossier consacré au drame du 17 octobre, le mensuel L'Histoire reprend sans analyse critique les allégations du journaliste Jean-Luc Einaudi et « oublie » de mentionner la mission Mandelkern et les travaux de Jean-Paul Brunet. Le même mensuel commet un contresens manifeste en écrivant que les Algériens, ce soir-là, manifestaient « leur soutien à l'indépendance de l'Algérie ». Or, celle-ci était un fait acquis et le seul motif de la manifestation était de dénoncer le couvre-feu.

Divisions

Le souvenir de la nuit tragique du 17 octobre s'inscrit dans la longue suite de drames et de malentendus dont sont tissées les relations entre l'Algérie et la France depuis la conquête. Drames et malentendus dans lesquels gouvernants français et meneurs indépendantistes portent chacun une part de responsabilité.

Dans les mois qui ont suivi la manifestation, les tensions se sont aggravées au sein du peuple français. Le 8 février 1962, dans l'Est parisien, une manifestation des partis de gauche contre la guerre d'Algérie et les attentats de l'OAS se termine par la charge de la police et la mort tragique de 7 manifestants au métro Charonne.

Attentats, répression et manifestations n'empêcheront toutefois pas les négociations de se poursuivre à Évian. Elles aboutiront au cessez-le-feu du 19 mars 1962 et à l'indépendance de l'Algérie, effective le 3 juillet de la même année (sa proclamation officielle intervient le 5 juillet 1962... et donne lieu à un ultime drame, à Oran).

Publié ou mis à jour le : 2024-03-28 23:04:01

Voir les 11 commentaires sur cet article

Vasy (27-08-2023 16:57:04)

Comme d'habitude les études les plus sérieuses sont qualifiées de mensonges par une infime minorité de français (sans majuscule) anti-France. Il suffit de rassembler quelques dizaines de manifest... Lire la suite

Christian (18-10-2021 09:52:53)

"Tabou", vous avez dit "tabou" ? D'une manière générale, je constate et je déplore que les médias et certains politiciens continuent de présenter comme "tabous" les événements liés à la S... Lire la suite

ROUVET (17-10-2021 16:49:01)

le roman Meurtres pour mémoire de Didier Daeninckx est paru en 1983, il a été très lu...On a parlé dans Libération de cette répression...Quand on parle de la guerre d'Algérie, on évoque le si... Lire la suite

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